La lettre mensuelle N° 29 – Octobre 2023.

✒ Pentru Cioran, mâncatul: un ritual, un act de civilizație, o poziție filozofică.

– For Cioran, eating: a ritual, an act of civilization, a philosophical position.

– Pour Cioran, manger : Un rituel, un acte de civilisation, une position philosophique.

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Un véritable chemin de Compostelle traverse les campagnes roumaines du nord au sud.

• 1 400 km et relie 12 sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.

• 32 ​​000 m de dénivelé positif, comprenant deux options alternatives et plusieurs boucles qui rejoignent différents points d’intérêt. L’itinéraire recoupe des routes forestières, des routes nationales, départementales ou communales, des chemins de servitude, des pâturages ou d’autres sentiers touristiques. L’ensemble du parcours est divisé en sept régions appelées terres : Bucovina, Tinutul de Sus, Terra Siculorum, Terra Saxonum, Terra Dacica, Terra Banatica, Terra Romana. 

Chaque terrain est divisé en étapes recommandées, et la distance d’une étape mesure 20 km en moyenne. Dans le Guide de randonnée, vous trouverez chaque terrain et chaque étape recommandée décrite en détail.

La saison recommandée pour parcourir l’itinéraire se situe entre mai et octobre, et la préparation pour le parcourir nécessite autant d’informations détaillées que possible provenant de sources officielles.

La Via Transilvanica offre aux voyageurs une occasion unique de rencontrer les communautés locales, de découvrir des lieux extraordinaires et l’environnement naturel et de s’immerger dans le patrimoine local et une histoire qui s’étend sur plus de 2 000 ans.

Les lauréats des Prix européens du patrimoine / Prix Europa Nostra 2023, la plus haute distinction européenne dans ce domaine, ont été annoncés le 28 septembre lors d’un événement organisé au Palazzo del Cinema du Lido de Venise. Au cours de la cérémonie, les cinq lauréats du Grand Prix et le lauréat du Prix du Public ont été annoncés. Ces grands lauréats ont été sélectionnés parmi les 28 réalisations patrimoniales primées cette année provenant de 20 pays européens par le conseil d’administration d’Europa Nostra, sur recommandation d’un jury d’experts indépendants.

https://www.viatransilvanica.com/ro/traseu/

À la table des présidents

À la table des présidents de Guillaume Gomez, Le Cherche Midi 2020, 232 pages de textes, photos et recettes.

« La haute cuisine de l’Élysée mérite deux étoiles au Michelin. Elle est savante, et l’une des plus exactes et désirables: elle incarne l’esprit français et une civilisation du goût et de l’amour des autres », disait un expert en gastronomie à la fin du XXe siècle.

Le chef Guillaume Gomez croule sous les compliments. Il a été promu président des cuisiniers de la République française et ne songe pas à ouvrir son propre restaurant. À l’Élysée, il n’a qu’un seul patron, le président de la République en exercice.

Cinquante recettes de plats élyséens pour les déjeuners du président, les dîners privés, les voyages officiels, les repas d’État offerts aux grands de ce monde par le premier des Français. Il s’agit pour le maître queux en titre de faire la démonstration que la cuisine française reste la meilleure du monde et la plus respectueuse de la planète.

Les trois présidents servis par le chef Guillaume Gomez rendent hommage à son talent et son savoir-faire étendu. Le chef actuel n’a pas volé son poste si envié.

 

LES „OSCARS DE LA CUISINE” RÉCOMPENSENT GUILLAUME GOMEZ, LE CHEF DE L’ÉLYSÉE.

Par ailleurs les 26 et 27 mai dernier se plaçaient donc sous le signe de la cuisine, et plus précisément de la cuisine française puisque se déroulait à Yantai en Chine les Gourmands World Cookbook Awards, où a été récompensé le livre de Guillaume Gomez, Cuisine: leçons en pas à pas (éditions du Chêne). L’ouvrage de cuisine de celui qui prépare chaque jour les repas d’Emmanuel Macron à l’Élysée a donc été sacré „Meilleur livre de cuisine au monde” dans la catégorie France. Bien qu’il soit arrivé en troisième position derrière le chef australien Gabriel Gates avec son livre Délicieux, ainsi que Qingdao le chef chinois et son livre Don’t tell me you can’t eat French Food, sa place sur le podium lui permet d’utiliser l’appellation „Meilleur livre de cuisine au monde”. En plus de cette importante récompense, Guillaume Gomez a également été élu „Food person of the year” soit „Personnalité culinaire de l’année„, une distinction que l’on peut ajouter à son palmarès déjà très impressionnant. 

Ce même Guillaume Gomez qui affirmait le 11 septembre 2023 : « Une mauvaise alimentation tue »

Le président de la république a mandaté Guillaume Gomez, Ambassadeur de la gastronomie pour organiser le premier Forum de France de l’alimentation qui s’est déroulé à Paris du 7-10 septembre 2023, en marge de la 6ème édition du Village international de la gastronomie.

La finalité : « Nous allons chercher ensemble des pistes de réflexion pour tendre vers une alimentation de demain plus humaniste, plus engagée en terme de santé, de société et d’environnement », souligne Guillaume Gomez. « Car il faut avoir l’humilité de le dire ;  les solutions que l’on prône depuis des années ne fonctionnent pas ! ».

 

https://www.lisez.com/livre-cartonne/a-la-table-des-presidents/9782749166674

Amin Maalouf, secrétaire perpétuel de l’Académie française.

La grande langue n’a pas vocation à être la deuxième ou la troisième langue internationale, elle a la mission d’être le chef de file de l’ensemble des échanges audibles de l’humanité.

Un idiome universel qui comble le vivre et donne à toutes les nations de la terre le sentiment que le monde nous appartient et non seulement à ceux qui ne parlent qu’une seule langue.

Défendre la langue française, c’est, avant tout se battre pour une certaine idée de la liberté.

La langue qui n’est pas en compétition avec les autres, la langue des lumières, la langue des modernités, des arts, la langue qui accompagne tous les combats pour plus d’humanité, de fraternité, de liberté de pensée, de vivre dans un environnement sain, de respect des cultures, des traditions comme les idées…

🍽 Et de la codification de la cuisine !

Au-delà de l’amusement des faux amis entre les langues, d’enseigner les similitudes et l’histoire de la circulation des mots et de leurs évolutions, comment organiser „le combat pour le français” ?

Il y a dans l’évocation du français un appel à la recherche de son identité, à un positionnement par rapport à l’évolution du monde. Entre préjugés, idées préconçues, archaïsmes identitaires, identités arc-boutées sur des visions passéistes, populations enclines au repli derrière de hauts murs, le Français se révolutionne sur des ronds-points et s’ennoblit à Versailles comme sur toutes les tables des cours européennes de l’évolution européenne.

Le français devient dés lors, la langue de la gastrodiplomatie « Si la politique divise les hommes, la bonne table les réunit toujours. Et quoi de mieux que de passer à table pour connaître, comprendre et échanger avec un étranger ? » Cette devise, c’est celle du C.C.C. pour Club des Chefs des Chefs, fondé par Gilles Bragard, en 1977.

Dans la droite ligne du discours du président roumain lors de l’accueil de madame la secrétaire générale Louise Mushikiwabo à Cotroceni le 16 mars dernier « la Francophonie du futur : Éducation au développement durable ». Nous pensions qu’il y avait une vraie volonté pour la francophonie de jouer cette carte, étrangère aux discussions de marchands de tapis tels des représentants de compagnies de la malbouffe qui cherchent à nous imposer leur greenwashing.

Beaucoup de fonctionnaires vivent du Business associatif en vogue et se plaisent à se gargariser une coupe à la main lors de conférences, forums et rencontres au sommet, pas sûr que cela fasse avancer l’idée de francophonie au quotidien.

Une francophonie qui inspire et se suggère par les débats d’avant-garde qu’elle mène plus que par un Abcédaire scolaire qui prend les citoyens pour des primates disciplinés à qui il faut faire répéter.

Amin Maalouf succède à Hélène Carrère d’Encausse, décédée le 5 août dernier.

Un écrivain franco-libanais né à Beyrouth, après une historienne d’origine géorgienne, née apatride à Paris. Contrairement aux idées reçues, l’Académie française, chargée depuis 1635 de défendre la langue française et de lui donner des règles certaines, compte dans ses rangs bien des immortels nés sous d’autres latitudes. Que l’on songe à Andreï Makine (en Sibérie), à Dany Lafférière (en Haïti), ou encore à François Cheng (en Chine).

Plus de 14 ans après la parution de son livre ” Le dérèglement du monde „.

L’Occident infidèle aux valeurs de démocratie et tenté de garder une supériorité militaire pour pallier les insuffisances de son économie ou de son autorité morale ; l’Orient n’ayant plus de légitimité patriotique, se retrouve condamné à une fuite en avant radicaliste.

Grâce à l’Académie Française, la #Francophonie prend de la hauteur, indépendamment du peu de vision des scribouillards de L’OIF qui en font une langue morte utile aux distributions de hochets nationaux pour mieux amener à l’inféodation.

La francophonie c’est un combat « pour le pluralisme des langues, des cultures, des idées ».

Épée façonnée par la maison Arthus Bertrand. Une sculpture de l’enlèvement d’Europe orne la garde. Deux médaillons représentant Marianne et le cèdre du Liban de part et d’autre du fourreau. La lame est gravée d’un côté, des prénoms de sa femme et de ses trois fils, et de l’autre des premiers mots d’un poème écrit par son père. Remise le 13 juin 2012 par Jean d’Ormesson.

https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/amin-maalouf?fauteuil=29&election=23-06-2011

La Fête du goût, un lancement le 16 octobre 2023, lors de la journée de l’alimentation.

Une inspiration venue d’outre atlantique.

En 1971, Alice Waters transforme profondément le paysage gastronomique des Etats-Unis. „C’est ici, en 1965, à 19 ans, que j’ai vécu un véritable éveil gastronomique, raconte Alice Waters de passage à Paris. J’ai découvert les restaurants, la baguette, la confiture d’abricot, la salade, les repas à table entre amis qui durent deux heures…” Chez Panisse, son restaurant, est un hommage à Marcel Pagnol et une quête pour retrouver le goût des fraises des bois savourées sur une nappe à carreaux dans un coin de France.

Une philosophie en 9 points ; « Cuisiner, c’est changer le monde autour de soi quand vous trouvez un producteur sur un marché paysan, qui vous donne quelque chose que vous aimez, vous apprenez à le connaître et vous avez envie de l’aider. Vous devenez engagé pour l’écologie »

• Un restaurant va se nourrir d’un endroit mais il doit aussi nourrir l’endroit. Cela veut dire qu’il faut prendre en compte les hommes et les femmes autour de lui : un verrier, un fromager, un cultivateur de blé, toutes ces personnes qui s’engagent sur le territoire.”
• Se fournir localement, c’est ce qu’il y a de plus économe. On pense territoire, saison mais aussi ratio.
• S’amuser à aller vers le zéro plastique : Emballer dans du plastique, c’est présenter du pétrole.
• Gaspiller le moins possible en transformant les produits : un vrai challenge !
• Aller vers une offre un peu plus végétale avec des légumineuses et des céréales locales.
• Porter un autre regard sur le poisson en pensant au poisson durable.
• Limiter les fruits exotiques.
• Limiter les surgelés qui, ayant été stockés dans des congélateurs, nécessitent beaucoup l’électricité et parfois des gaz qui ont un impact important sur les émissions de gaz à effet de serre.
• Se rapprocher de producteurs telles les sentinelles de Slow Food

Faire circuler le message également en Roumanie parce que face à l’urgence écologique, sociale mais aussi sanitaire, et parce que l’avenir de la planète se joue en grande partie dans nos assiettes.

« Faire la cuisine, c’est reprendre le lien avec l’alimentaire et ceux qui le produisent, assure les chefs étoilés, de plus en plus nombreux à vouloir faire bouger les lignes. On assiste à une bascule de l’art de vivre. Le luxe, ce n’est plus le caviar, c’est la petite pomme de terre qui sort de terre et que l’on mange avec une noix de beurre salé. Nous sommes à un moment crucial pour reprendre notre liberté. Se fédérer de la fourche à l’assiette est une arme de lutte à la fois éthique et joyeuse contre les multinationales. Et on trouve les ferments de cette renaissance partout. »

Décrypter l’umami… pour une révolution délicieuse

C’est le professeur Kikunae Ikeda, un chimiste japonais, qui a été le premier à étudier et découvrir l’umami en 1908. Le mot japonais umami combine les concepts « umai », qui signifie délicieux, et « mi », qui signifie essence, nature essentielle, goût ou saveur. En français, on s’entend généralement pour définir l’umami comme « goût délicieux » ou « goût savoureux ». Par ailleurs, si certains Japonais ne sont pas très familiers avec la définition du terme umami, beaucoup d’entre eux l’utilisent non seulement pour désigner un goût spécifique, mais aussi comme une expression de la perfection.

Bien que le terme umami a été introduit il y a plus de 100 ans, bon nombre de personnes ne savent pas le définir, ni identifier ses sources, ni en connaître ses usages et ses impacts physiologiques. De plus, ce n’est que dans les années 2000 que les académiciens et spécialistes du goût l’ont identifié comme étant la 5^e  saveur essentielle.

https://sarbatoarea-gustului.ro/category/sarbatoarea-gustului-2023/

Pour Antonio Guterres « Il est l’heure de sonner l’alarme. Au milieu du chemin vers 2030, les ODD sont profondément en crise »

Au rythme actuel, aucun Objectif de développement durable ne sera atteint d’ici 2030.

Pauvreté, éducation, climat ; Le secrétaire général des Nations Unies déplorait le 19 septembre dernier à New York, lors de la semaine de haut niveau de l’assemblée générale des Nations Unies, le retard pris sur les objectifs de développement durable, dans un rapport d’étape à mi-chemin de la date butoir de 2030.

Sur 17 ODD contenant 140 cibles, « seules 12 % sont en bonne voie ; plus de la moitié, en dépit de quelques progrès, ont modérément ou sévèrement déraillé, et quelque 30 % ont soit stagné soit régressé par rapport à 2015 », avait-il déploré.

Bien que des avancées aient été observées en moyenne dans l’amélioration de l’accès aux infrastructures clés, couvertes par les ODD 6 (eau propre et assainissement), 7 (énergie abordable et propre) et 9 (industrie, innovation et infrastructure), ces progrès varient considérablement d’un pays à l’autre, notamment entre pays à revenu élevé et pays à faible revenu, et ils sont encore trop lents pour envisager atteindre ces ODD au niveau mondial d’ici 2030.

Par ailleurs, la pandémie de Covid-19 et les autres crises internationales simultanées ont eu une incidence négative sur la plupart des ODD. Le bien-être subjectif, l’accès à la vaccination, la pauvreté et le taux de chômage figurent parmi les indicateurs qui ont connu les revirements les plus importants.

• Les objectifs liés à la faim et aux régimes alimentaires durables ou à la santé (ODD 2 et ODD 3) sont particulièrement en retard,
• de même que ceux liés à la biodiversité terrestre et marine (ODD 14 et 15),
• à la pollution de l’air et à la pollution plastique (ODD 11 et ODD 12),
• aux institutions et sociétés pacifiques (ODD 16).

L’Indice ODD 2023  : encore un long chemin à parcourir

L’Indice ODD du SDSN évalue chaque année le degré d’avancement d’un pays vers l’atteinte des ODD. Il varie de 0, qui représente la pire situation envisageable, à 100, la cible à viser. En moyenne, la planète obtient un score de 67 % en 2022, soit à peine plus qu’en 2015, où elle se situait à 64 %.

La Finlande occupe la tête du classement 2023, suivie de la Suède, le Danemark, l’Allemagne et l’Autriche. La France est sixième. Elle n’est en voie d’atteindre qu’un seul des 17 ODD (ODD 1, pas de pauvreté) et fait face aux défis les plus importants en matière de consommation et production responsables (ODD 12) et de mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques (ODD 13).

https://focus2030.org/Rapport-sur-le-developpement-durable-2023-le-SDSN-alerte-sur-les-insuffisances

ROUMANIE et ODD, gesticulation, parade, copinage et charity business.

Le secrétariat du gouvernement dédié s’agite en tous sens et multiplie les initiatives, les rencontres, les conférences, essaie d’aider autant que faire se peut les initiatives par des coups de projecteurs. Un spectacle permanent où l’on joue avec les cubes du développement durable sur les salons. Sensibiliser au visuel, mais pas forcément sur le fond, une société du spectacle qui sert peut-être avant tout les acteurs institutionnels.

Quant à installer des initiatives équitables qui parlent du fond dans le durable pour une société plus juste, plus transversale, plus autonome et une citoyenneté plus responsable au quotidien !

HORECA et 17 ODD

La Fête du Goût, un goût d’Umami qui dérange les lieux communs, les imposteurs et l’ordre établi par la nomenclature héritée de l’esprit génie des Carpates.

Lors de négociations avec le gouvernement, autour de la table ce sont toujours les mêmes apparatchiks, dénommés leaders dans la Roumanie moderne de l’après 89 qui s’y retrouvent. Haro contre ces ministres qui ne comprennent pas l’économie de ceux qui hébergent et nourrissent les touristes. Quant au dialogue social, il ne risque pas d’exister quand bien même certaines ODD demandent plus de justice. Lorsque le tiroir caisse a fonctionné à plein régime avec des salaires minimum et souvent des parties données au noir, on ne va pas en plus parler d’éthique sociale. Le développement durable, cela concerne le tri de poubelles et les indications aux employés pour qu’ils soient attentifs aux dépenses d’énergies.

Pas un syndicat n’a vu le jour en trente ans, les employés du secteur n’ont pas le droit à la parole. En démocratie ils pourraient être et devraient être autour de la table lorsque le gouvernement invite les acteurs de l’hôtellerie restauration de tous les sphères et de tous les segments. Jeu de dupes, la poignée de copains qui s’est partagée le marché de l’Horeca à la chute de Ceaucescu n’est pas vraiment enclin à changer de management. Les grandes phrases, la bienveillance, c’est pour les envolées lyriques pendant les conférences et galas où l’HORECA où se remettent Awards et distinctions en bande roulante. Ce qui n’a pas changé depuis 95, ce sont ces bureaux où sont affichés diplômes et reconnaissances en tout genre, les attrapes nigauds pour grand public, qui avant agitait des petits drapeaux au bord des routes et aujourd’hui dégainent des „like & Felicitari” pour idolâtrer ses chefs et s’en faire bien voir. Si de plus ils sont vu à la télé, c’est le graal, ces nouveaux génies autoproclamés apprécient toujours autant l’adulation au service de leur propagande.

C’était un article en 96 et rien a vraiment évolué :  Les héritiers des anciennes élites du Parti communiste, les hauts gradés de l’armée, les membres des partis politiques, les dirigeants de la bureaucratie, les directeurs des conglomérats et institutions d’état, les apparatchiks les plus influents et bien sûr, les responsables de l’État et des ministères se sont recyclés en business associatif. Par l’organisation de débats, conférences, autre sommets et soirées de gala où les problèmes du monde sont mis sur le devant de la scène et où l’on se remet les médailles de parade et diplômes comme à la glorieuse période communiste au nationalisme exacerbé.

Tendances actuelles des modes de consommation du vin en Roumanie.

La population urbaine par rapport à la population rurale continue de maintenir ses modes de consommation distincts, où le vin maison est consommé dans les régions isolées du pays, tandis que la majorité de la population, en particulier les citadins, deviennent plus raffinés, ce qui crée une demande accrue pour des vins importés de qualité supérieure et uniques.

Bien que les Roumains soient généralement conservateurs, et préfèrent les vins et les marques qu’ils connaissent déjà, les buveurs de vin sont également fortement segmentés par âge, éducation, revenu, région et de nombreux autres facteurs, créant un espace pour de nombreux types de vins de qualités et de prix différents pour entrer sur le marché. De plus, le consommateur d’aujourd’hui est intéressé à apprendre sur les vins et à consommer des vins qu’il a goûtés auparavant.

Les consommateurs roumains préfèrent de plus en plus les vins étrangers, ce qui entraîne une augmentation des vins étrangers sur le marché. Les principaux vins étrangers sur le marché roumain proviennent de pays de l’Union Européenne tels que la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie ainsi que la Moldavie voisine, mais il y a également un intérêt pour les vins argentins ou chiliens.

Treizième producteur de vin au monde, avec environ 5 millions d’hectolitres (chiffres 2018), la Roumanie est aussi un des plus discrets. Aux 50 années de collectivisation communiste ont succédé 20 années de privatisations et bon nombre d’investissements étrangers. Pourtant, on n’entend pas beaucoup parler des vins roumains; et on ne les voit pas beaucoup non plus – moins que ceux de leurs voisins bulgares et moldaves, par exemple.

Malgré le fait que l’industrie hôtelière ait été fortement touchée par la crise, le marché du vin en Roumanie a réussi à s’adapter et à se remettre suffisamment de l’impact majeur de la pandémie, en parvenant à maintenir un niveau de ventes satisfaisant en 2021.

Les importateurs de vin roumains affirment que le marché est en train de se développer, car les consommateurs deviennent de plus en plus sélectifs dans leurs choix culinaires et les boissons qui accompagnent leur menu, ce qui entraîne une demande positive et une diversité de l’offre sur le marché du vin.

« Aryana Drink&Food » est un nouveau venu sur le marché et s’occupe de la distribution de vins et produits alimentaires français en Roumanie.

Son dirigeant, Hervé Madramany, docteur en pharmacie a eu envie de se faire plaisir, un hasard de la vie qui parfois fait sortir des sentiers battus. But ? Présenter aux consommateurs roumains des petites pépites de derrière les fagots.

Cet arbitre international de tennis, part de fond de court et nous promet de belles dégustations, de beaux accompagnements, des revers ! Non des smatchs gagnants, des aces pour accompagner vos mets avec beaucoup de créativité et un brin de subtilité. Un dénicheur qui, parcourant les salons internationaux essaye de surprendre et colle au marché en termes de prix. Il connaît bien le marché, derrière les prétentions, il y a les réalités du marché, qui d’une part a des vignobles qui ont progressé, mais aussi des consommateurs qui commencent à avoir du nez. Si le food pairing a le vent en poupe, c’est plus une question de mode que de connaissances approfondies, surtout concernant les vins internationaux. Cela demeure un domaine pour les gens réellement initiés, une discipline encore assez réservée.

Bienvenue dans le monde merveilleux des vins français !

Nous sommes fiers de vous proposer une large sélection de vins français, soigneusement choisis pour satisfaire les goûts les plus raffinés.

Des vins délicats et élégants, idéaux pour accompagner tout style de repas, des vins robustes et audacieux, aux vins plus consensuels, parfaits à déguster entre amis, ils ont ce qui pourrait vous contenter. Que vous soyez un connaisseur passionné ou un débutant, explorez la collection et laissez-vous séduire par des tannins magiques. https://vinurifrantuzesti.ro/

Paul Marcon, en route pour Trondheim !

🍜 Chaud devant ! Il pousse une famille en or comme des #champignons à Saint-Bonnet-le-Froid.

🥇 1995 – 2025 ; 30 années de Bocuse d’or.

Le 8 septembre ont eu lieu les qualifications pour sélectionner le candidat de la Team France Bocuse d’Or qui représentera notre #Gastronomie lors des prochains Bocuse d’Or #Europe en 2024 à #Trondheim !

Voici le palmarès :
🥇 Paul Marcon
🥈Jérôme Jaegle
🥉 Loubet Edouard

Meilleur commis : Jade Biaggini

Bravo aux 6 candidats pour leur formidable prestation et leurs plats !
Paul Marcon, plus jeune fils de Régis Marcon, chef trois étoiles de Saint-Bonnet-le-Froid, avait remporté le trophée Jean-Delaveyne. en 2022.

Il a été récompensé pour son œuf mollet à la gelée suivi d’un dos de saumon farci au persil et au citron, accompagné de carottes et champignons. Le dessert était un moka revisité. Le jury était composé de 32 chefs, tous meilleurs ouvriers de France.

« La haute gastronomie influencera la manière de se nourrir demain ». Alain Ducasse

Limiter l’impact de l’alimentation sur la planète ? Aux chefs les plus connus d’enclencher le pas. C’est en tout cas ce que souhaite le chef multi-étoilé Alain Ducasse. En lançant le premier Sommet de la Gastronomie Durable à Monaco, il veut fédérer ses homologues autour d’une charte et d’un ensemble de bonnes pratiques… à partager sans modération.

https://www.youtube.com/watch?v=oeZrleUlreI

Quand un coût matière de 50% est viable, puisque c’est celui des étoilés Michelin (2 et 3*)

C’est ce qui est constaté mais fait déraper la rentabilité !

Autrement dit, la gastronomie est condamnée à avoir un coût matière très haut et une masse salariale très haute, sans pouvoir répercuter sur leur prix de vente au risque de décrocher en fréquentation. Voilà pourquoi un bon nombre de 2 et 3* ont d’autres activités (TV, livres, conseil, conferves etc….)

Inpulse révolutionne la gestion des stocks et des commandes fournisseurs et annonce faire gagnez jusqu’à 5 points de marge grâce à l’IA.

Créée en 2018, Inpulse.ai est la première plateforme IA qui anticipe les ventes et automatise la gestion des opérations en cuisine pour accélérer la croissance des restaurants, dark kitchens et corners thématiques.

Inpulse révolutionne la gestion de stocks et les commandes fournisseurs : assistés par l’IA, vos points de vente gagnent jusqu’à 5 points de marge sur le coût matière.

– Vous anticipez grâce à des prévisions de ventes fiables.

– Votre manager est épaulé pour commander ce qu’il faut ni plus ni moins, réduire les pertes et les ruptures.

– Vous pilotez les performances de votre réseau en temps réel pour agir vite. Quelque soit l’expérience de vos managers, la marge est sous contrôle.

Comment maîtriser son coût matière face à l’inflation ? Manuel de survie pour les dirigeants des chaînes de restaurants, corners et boulangeries.

Téléchargez le livre blanc : https://2304298.fs1.hubspotusercontent-na1.net/hubfs/2304298/comment-maitriser-son-cout-matiere-face-a-l-inflation.pdf?utm_medium=email&_hsmi=256211009&_hsenc=p2ANqtz-8xAlUcsFTiVFMgKjH9nYtn1aTtCwmNSPlFmSt5iMxF_Pl1wVWlJ1RcTSPkhDH2a05Nn-ffhUeufpfIcKNYL9pLLRGVW98YU5Utp8XWOaXyR4feyuY&utm_content=256211009&utm_source=hs_automation

Portés par l’essor des bières artisanales, ils redonnent vie au houblon dans la Drôme.

Des variétés savoureuses et résistantes.

Chinook, Cascade, Centennial… sur son terrain, plusieurs variétés de houblon ont déjà été récoltées en cette fin d’été, il faut maintenant récupérer le Nugget, le plus tardif. Après une année 2022 catastrophique, la récolte ne s’annonce pas trop mauvaise cette fois-ci.

« On a essayé de choisir des variétés mixtes, qui apportent de l’amertume et qui soient aromatiques, tout en veillant à consommer le moins d’eau possible », explique Vincent. À ses côtés s’activent son fils Quentin et Bastien, houblonnier en Ardèche venu donner un coup de main. En un rien de temps, les pieds sont coupés sur toute une rangée à une soixantaine de centimètres de hauteur, puis les lianes sont tirées d’un coup sec et tombent au sol de tout leur poids. Chargés dans la camionnette, les végétaux sont déjà en route vers la trieuse.

vert.eco/articles/portes-par-lessor-des-bieres-artisanales-ils-redonnent-vie-au-houblon-dans-la-drome

En 2024, le guide Michelin décernera des clés pour les meilleurs hôtels, en plus des étoiles pour les restaurants.

Annoncé ce jeudi 5 octobre par le Directeur Général de guide Michelin Gwendal Poullennec, 2024 ne sera pas uniquement une année pour décerner les précieuses étoiles. Désormais, les clés seront également de la partie.

Partant du constat qu’il manquait une « référence pour faire le tri » entre toutes les plateformes disponibles sur internet, le guide Michelin a travaillé pendant quatre ans pour développer ce nouveau guide.

Après les restaurants, spécialité du guide plus que centenaire, les hôtels seront distingués dans un palmarès annuel qui sera dévoilé pour la première fois lors du premier semestre 2024. L’objectif étant d’établir dans le domaine de l’hôtellerie une vraie référence de confiance, qui soit le pendant de ce qu’est le guide Michelin au monde de la gastronomie », a commencé par expliquer le directeur de publication du fameux guide rouge.

https://guide.michelin.com/en/article/news-and-views/michelin-guide-hotels-distinction-michelin-key

Timisoara, une ville de Roumanie, désignée destination la moins chère au monde pour un city break : « Un paradis »

Une ville de Roumanie dont très peu de Britanniques ont entendu parler a été désignée comme le choix le plus abordable pour ceux qui cherchent à se détendre, selon le journal britannique The Sun, qui la décrit comme un « paradis ».
La Capitale européenne de la culture est tout un processus, pas seulement un événement. Ainsi, à travers le programme culturel innovant préparé pour l’année 2023, nous aurons un parcours transformateur cartographié autour de trois territoires principaux.

https://adevarul.ro/stiri-interne/evenimente/un-oras-din-romania-desemnat-cea-mai-ieftina-2304141.html

Le Ministère de l’Agriculture roumain présent au Bucharest Food Expo

Alors que le Ministère de l’agriculture nous affirme qu’il ne peut pas sortir d’argent, qu’il n’y a pas de budget, on aimerait bien comprendre comment ont été payé les stands avec entête MADR pour la vingtaine de petits producteurs présents au Bucharest Food Expo de cette fin septembre.

Dans son communiqué de presse le ministre de l’éducation déclare : „Salut organizarea acestui eveniment și îmi doresc ca astfel de manifestări să fie extinse la nivelul întregii țări pentru a le putea oferi producătorilor români posibilitatea de a-și valorifica roadele muncii, iar consumatorii să-și poată procura produse de calitate. MADR susține prin programe de sprijin toate sectoarele din agricultură, pentru a ne asigura că avem alimente de calitate, obținute în România. Îi îndemn pe toți să cumpere și să consume produse românești, doar astfel putem contribui la dezvoltarea agriculturii și capitalizarea fermierilor români!”, a declarat ministrul Agriculturii și Dezvoltării Rurale, Florin BARBU. 

„Je salue l’organisation de cet événement et je souhaite que de tels événements soient étendus à tout le pays, afin de donner aux producteurs roumains la possibilité de capitaliser sur les fruits de leur travail et aux consommateurs de pouvoir acheter des produits de qualité. MADR soutient tous les secteurs de l’agriculture à travers des programmes de soutien, pour garantir que nous disposons d’aliments de qualité, obtenus en Roumanie. J’exhorte tout le monde à acheter et à consommer des produits roumains, c’est la seule façon pour nous de contribuer au développement de l’agriculture et à la capitalisation des agriculteurs roumains!”, a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Florin BARBU.

Si il y a eu 10000 visiteurs en 4 jours sur le salon, ce serait de l’ordre du fantasme, quand officiellement il a été annoncé 25.000 visiteurs, peut-être en comptant tous les bons de caisse des nombreux Food trucks qui ont fait le plein le long de la halle d’exposition.

On rappelle juste que notre brochure pédagogique entre dans au minimum 190 000 familles pour l’année scolaire 2023/2024, via les „Classes de goût” pour parler et inter actionner avec le manger vrai, varié, végétal. Ce qui, selon la Bibliothèque Nationale de Roumanie, qui délivre l’ISBN, est un chiffre record !

Mais il est vrai que l’affichage immédiat permet aux officiels de briller rapidement, c’est un peu tutélaire pour une carrière politique, travailler sur le long terme en Roumanie, ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

« Cons et intellectuellement malhonnêtes »

L’officiel roumain qui m’a laissé un souvenir indélébile durant toutes ces années et qui à chaque fois que je le rencontrai me légua un goût de Roumanie aussi savoureux qu’un umami, était ce #francophilophone de Monsieur Vasile Sofineti. Ce directeur du MAE en 1997 me remettait ma première „carte de presse” qui me servait également de pièce d’identité, et ce jusqu’en 2007. J’aurai cette élégante carte bleu que l’on renouvelait tous les ans, et dont je savais qu’au début nous n’étions qu’une poignée à posséder, dont les représentants des grandes agences de presse officielles. A chaque remise de ma carte, nous prenions le temps de parler de nos cultures respectives et de cette dure période que la Roumanie avait traversée, des enjeux internationaux et j’apprenais énormément de mon pays d’accueil. Assis autour d’une table ronde, dans un petit bureau chargé de souvenirs et de plantes et où prônait un samovar exceptionnel, j’essayais d’assimiler un peu de son intelligence. Monsieur Sofineti dont j’appris récemment qu’il avait été ambassadeur au #Koweit avait toujours été un homme discret, posé, un être d’une rare élégance. Aussi, j’étais heureux d’apprendre la confirmation que son dossier ne laissait apparaître aucune compromission avec la #Securitate, ce dont finalement je n’avais jamais douté, puisque lui-même m’avait raconté en partie son histoire.

Arrivé en #Roumanie, depuis toujours j’avais en tête cet excellent mot de l’immense acteur Philippe Noiret : ‘‘pour être communiste aujourd’hui il faut être con ou malhonnête” c’était lors d’une célèbre émission 7/7 présentée par la talentueuse Anne Sinclair dans les années 1980.

Alors à chaque nouvel entretien avec une autorité en 1996, bien que ne connaissant pas le roumain, mais en face de mes interlocuteurs en accompagnant le directeur de la « Revue Economie roumaine magazine », immanquablement et inconsciemment, je me posais la question en moi-même, alors ce ministre, ce secrétaire d’état, ce conseiller présidentiel, il est plus con ou plus malhonnête ? Certains encore aujourd’hui transpirent un mix assez indigeste.

Cependant, dés mes premiers entretiens, j’ai admiré de nombreuses personnes rencontrées à la Chambre de Commerce, des directeurs de banque, des CEO du CAC40 qui avaient les mains dans le cambouis. Des directeurs dans les ministères au Commerce et à l’Export entre 1995 et 2000, comme au ministère des Affaires étrangères qui étaient de vrais gentlemen. Ces gens étaient droits dans leurs bottes, avec une colonne vertébrale et ne se prenaient pas pour des businessmen aussi performants qu’un gestionnaire de licorne d’aujourd’hui. Toujours accueilli avec un sens de l’hospitalité que l’on ne croisait plus en France. Parfois, il est vrai, le choc des cultures aboutissaient à des discussions rudes, directes mais honnêtes. Jamais, on ne sentait poindre une mauvaise pensée, une ruse de sioux, une entourloupe, un chantage à l’enveloppe. Que nenni des perversités comme aujourd’hui ou de valeurs, seules celles sonnantes et trébuchantes semblent avoir droit de cité.

J’ai même connu cet acteur avant qu’il devienne le prince Radu de Roumanie, qui me loua mon premier appartement, non du côté de chez Swann, mais d’Unirii.

L’expérience me prouva que souvent il existait beaucoup de cumulards et jusque récemment avec mes rencontres plus particulières auprès du ministère de l’agriculture, j’ai eu la confirmation que les choses allaient encore plus mal en termes de compréhension des sujets, et qu’en dehors de l’affichage, on était loin d’avoir assimilé les fondamentaux des enjeux d’aujourd’hui avec une vision à 360° autant concernant les objectifs de développement durable associé à une certaine sobriété, que l’éthique dans les relations commerciales.

Pour preuve la conférence d’ouverture au Bucharest Food Expo avec pour thème « De la fourche à la fourchette » où chaque intervenant vendait sa propre soupe sans qu’il y ait beaucoup de cohérence entre les interveants. Le secrétaire d’état à l’Agriculture qui est notre interlocuteur depuis plusieurs années et que nous sollicitons pour un patronage, un partenariat qui est une évidence pour tout le monde nous renvoie sempiternellement vers le ministère de l’Education. Comment parler dans une conférence avec un thème pareil quand depuis près d’une décennie nous expliquons à tous les ministres qui se sont succédés et autres directeurs en poste qu’avec notre motto, bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la planète, c’était une réalité comme cela se fait en France depuis 2003 que porter sur le devant de la scène le local et le mieux manger durable passe par le produit, via une éducation inclusive. Seuls, ceux qui savent le mettre en valeur, qui savent discuter avec les producteurs, mettent de la créativité dans les recettes sont à même de transmettre un message quant à la cuisine au quotidien dans les foyers.

Quant aux incultes à la communication qui officient dans les mairies et conseils régionaux, ce serait aux nutritionnistes d’aller dans les écoles, car pour eux nous ne nous adressons pas à des consommateurs pour parler de goût, mais à des malades potentiels, des malportants qui s’ignorent !

De notre part ces braves fonctionnaires n’entendent notre sollicitation qu’en finalité financière. Bien qu’il serait élégant de proposer une petite aide, ne serait-ce que pour compenser les frais de maquette pour le positionnement du logo officiel et au message éventuel qu’un ministre serait en mesure de proposer. Histoire de joindre le dire et le faire !

Mais il y a aussi et surtout la possibilité de participer par des espaces avec des animations lors des foires dans la cour du ministère, de la communication croisée, des rencontres avec des fédérations de producteurs, des introductions auprès des grands opérateurs agricoles pour qui une communication directement auprès de leurs consomm’acteurs ne peut être que bénéfique. Enfin avec un peu de bon sens et de volonté afin d’avancer tel Le Jardin vert de l’Europe avec tous et pour le bien-être de tous, au-delà du slogan que l’on sert aux visiteurs d’Anuga sous forme d’enrobage propagandiste.

Surtout lorsque l’on confirme que depuis que nous portons ce projet nous n’avons ni salaires, ni bakchichs au sens français (Argent que l’on donne à quelqu’un afin de le remercier de ses services ou de les acheter ; pot-de-vin) officiels ou officieux. Comme je l’avais affirmé très tôt lors de ma rencontre avec Luca Niculescu en 1997, journaliste à RFI Romania, devenu ambassadeur à Paris, la corruption ce n’est ni ma culture, ni mon éducation, ni ma philosophie de vie ! Et je crois qu’il s’en rappelle.

Le professeur gastroentérologue qui m’a opéré à plusieurs reprises aussi ! Puisque alimentation et santé du microbiote était un sujet qu’il était important de relier autour d’un bon repas à Bucarest, plutôt que quelques centaines d’euros donnés en sous-main qui échapperait à l’économie.

Quand un secrétaire d’état à l’Agriculture qui a des intérêts dans une région, prétexte l’organisation d’une visite de cultures sous serre avec une conférence de presse chez un confrère propriétaire d’une conserverie de légume pour tous les médias accrédités, une journée de plein air, des visites, un déjeuner au restaurant, une visite de lycée agricole, on enrobe dans des visites la promotion d’un ami de l’agro-industrie avec les fonds du ministère, pour tout le monde et surtout la télévision officielle en agriculture qui suit fidèlement le ministre dans toutes ses pérégrinations. Aucun conflit d’intérêts, aucune confusion des genres ? Mais solliciter ce canal pour parler d’éducation basé sur la mise en avant du produit roumain et donc du mieux manger local, durable sur ce même canal on te demande 1000 euros !

Comme l’esprit critique n’est pas d’actualité, la complaisance tellement usitée ne fait pas avancer les choses et n’aide en rien le débat, l’excès de protocole quant à lui n’est utile que pour faire saliver les égos sur les réseaux sociaux, la célébrité avant l’œuvre !

Le monde du journalisme a beaucoup bougé en Roumanie ces dix dernières années, de nombreux médias indépendants sont apparus et ont mis à mal un modèle traditionnellement en manque de diversité et d’objectivité. Une véritable bouffée d’air frais.

Reporters sans frontières : La presse roumaine manque de financement transparent et d’indépendance

A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF) a présenté la situation du journalisme dans le monde, y compris en Roumanie, où elle a constaté que la presse roumaine manque d’indépendance, de financement transparent et de protection adéquate contre les ingérences (selon ro-insider.com).

Basée à Paris, Reporters sans frontières est une ONG à but non lucratif qui promeut et défend la liberté de s’informer et d’informer à travers le monde. À cette fin, RSF élabore un rapport annuel sur l’état de la presse dans 180 pays et territoires, analysant la capacité des journalistes à publier des informations d’intérêt public sans menacer leur sécurité.

La #Roumanie a grimpé de trois positions pour se classer 53 cette année. Malgré le fait que le pays se vante d’être un « paysage médiatique diversifié et pluraliste », la Roumanie manque cruellement de transparence en ce qui concerne le financement des médias, en particulier par les fonds publics. Le nombre d’institutions de presse écrite en Roumanie diminue, tandis que les institutions de médias en ligne et les chaînes de radio et de télévision se développent, ce qui permet aux médias de se transformer en instrument de propagande, avertit RSF.

Le rapport souligne également que la presse roumaine „manque d’indépendance” et est confrontée à des ingérences de la sphère politique, notamment dans la nomination des dirigeants de la radio et de la télévision publiques, ainsi que de ceux du Conseil national de l’audiovisuel. La législation protégeant la presse et la liberté d’expression est insuffisamment appliquée, souligne encore le rapport, même si elle est officiellement conforme aux normes européennes, y compris au niveau constitutionnel. Plus inquiétant encore, le système judiciaire tente d’obliger les médias à révéler leurs sources.

Les mécanismes de financement des médias sont souvent opaques, voire corrompus. Si les plus grandes sociétés médiatiques parviennent à être autosuffisantes, la majorité d’entre elles dépendent de sources de financement extérieures, dont les subventions. Le détournement de fonds vers les médias, d’une manière non transparente, est une pratique politique largement répandue, qui fausse à la fois le marché et la fonction de surveillance de la presse.

Patrick-Pierre #Pettenuzzo

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