Sarbatoarea Gustului / La fête du goût 2020/2030 pour l’éducation inclusive au mieux manger durable en Roumanie.

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Pentru Cioran, mâncatul: un ritual, un act de civilizație, o poziție filozofică.

For Cioran, eating: a ritual, an act of civilization, a philosophical position.

Pour Cioran, manger : Un rituel, un acte de civilisation, une position philosophique.

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La „Fête du goût”, une initiative éducative qui provoque le libre arbitre des jeunes élèves afin qu’ils deviennent des citoyens consomm’acteurs éclairés.

Quand la conscience du choix est présente, la liberté de se nourrir l’est tout autant.

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A propos de la Fête du Goût et de sa devise : Bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la planète !

Les 4 AS de l’éducation à la gastronomie durable : „Assiette sapide, apprentissage sécurisé, affabilité sensorielle, avenir séduisant”.

L’Association Sărbătoarea Gustului se préoccupe de sensibiliser aux goûts vrais les consommateurs auprès des enfants et des parents, des lycéens et des jeunes générations de chefs à travers l’information et la transparence pédagogique sur les produits, leurs origines et la transparence des modes de production ainsi que des repères quant à la traçabilité. L’Association vise également à transmettre des connaissances et à encourager un comportement alimentaire diversifié, équilibré, sain et durable pour une vie meilleure, plus saine et plus heureuse.

A propos de la Fondation Auchan : La Fondation Auchan promeut en priorité l’accès à une alimentation bonne et saine pour les plus démunis, avec tout ce que cela implique : le plaisir de manger bon et sain, la préservation de l’identité et des traditions culinaires et les interactions sociales. Ainsi, la lutte contre l’insécurité alimentaire vise à garantir l’accès à des produits sûrs, diversifiés, de bonne qualité et en quantité suffisante aux personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale. Par ailleurs, partout dans le monde, Auchan développe des projets pour une alimentation saine en collaborant et en soutenant les producteurs locaux, en développant des gammes de produits à marques propres plus saines et plus respectueuses de l’environnement ou en diversifiant l’offre de produits bio.

Pour ne pas oublier tout au long de la vie que la biodiversité, c’est l’essence même de la vie. Ce mot, si vous le séparez en deux, il est l’objet du combat pour le mieux manger durable. Ce qui est détruit l’est pour toujours mais ce qui est en danger peut encore être sauvé…Enrichir son microbiote c’est avant tout lui apporter ce dont il a besoin pour se multiplier. Les fibres alimentaires sont un apport important pour son carbone et son énergie mais la diversité des mets reste l’élément le plus important.

Nous sommes devenus sédentaires, nous devrions donc manger mieux et réduire la quantité de nos aliments. Quant à la «junk food», à proscrire absolument parce que pas assez de vitamines et minéraux et bien trop de sucres, de sel et de graisses.

Alors, ne vaudrait-il pas mieux choisir une vie saine loin des pollutions et des médicaments ?

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Instagram, TikTok : l’offre de pâtisserie évolue à l’heure des influenceurs

Avec les stars de la pâtisserie Cédric Grolet ou Linda Lomelino et les tendances du moment (« franuis », « chocolat de Dubaï »), les passions sucrées se réinventent dans le monde numérique. Sur TikTok, elles sont génératrices de tendances. Sur Instagram, elles se font le miroir d’une réalité sublimée.

S’appuyant sur un savoir-faire ancestral et un patrimoine culturel du repas gastronomique reconnu par l’Unesco, la France continue de rayonner à travers ses arts sucrés. Elle exporte ses enseignes et affiche un nombre de médailles d’or inégalé depuis la création de la Coupe du Monde de pâtisserie en 1989. Historiquement ancrée dans l’artisanat français, la pratique de la pâtisserie dépasse aujourd’hui le cadre professionnel, dans un contexte de Do It Yourself – (DIY) ; ce mouvement consistant à réaliser soi-même ce que l’industrie et l’artisanat produisent habituellement.

Selon un récent sondage d’OpinionWay, la cuisine et la pâtisserie figurent parmi les loisirs préférés de 61 % des Français. En 2018, les sites Internet et applications spécialisés dépassaient déjà les livres de pâtisserie comme source d’inspiration. Les créateurs de contenu se sont saisis de cette opportunité, donnant naissance à un univers numérique particulièrement hétérogène, bien plus foisonnant que celui, plus normé, des livres de pâtisserie. Parmi les personnalités en ligne les plus suivies sur Instagram figurent des profils très variés comme Linda Lomelino, photographe et vidéaste, Roxane, ancienne puéricultrice et candidate du Meilleur Pâtissier, ou Amaury Guichon, pâtissier connu pour ses créations spectaculaires.

Aujourd’hui, professionnels reconnus et amateurs passionnés se partagent la scène numérique. Les premiers, à l’image d’Amaury Guichon, de Cédric Grolet ou de Pierre Hermé, utilisent les plates-formes pour renforcer leur image de marque, entre excellence technique et esthétique innovante. Les seconds, en revanche, valorisent la convivialité et l’accessibilité, proposant tutoriels et recettes inspirantes. Deux logiques cohabitent : branding d’un côté, partage communautaire de l’autre.

Tendances, Marketing & bombes caloriques.

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Le lait de foin arrive dans nos magasins et ce n’est sans doute pas ce que vous pensez

Retour sur l’alimentation traditionnelle

Le lait de foin, traduction littérale de Heumilch, a fait son apparition en Autriche, dès 2009, pour désigner le lait provenant d’animaux nourris exclusivement d’herbe fraîche ou de foin. C’est aussi en Autriche qu’a été défini le cahier des charges de ce produit. On y compte aujourd’hui 8 000 producteurs et 60 laiteries et fromageries engagés dans la production de Heumlich.

Ce lait de vache a obtenu en 2016 le label européen de spécialité traditionnelle garantie (STG), en reconnaissance de son mode de production. En 2018, cette certification a été étendue aux laits de chèvre et de brebis. Une association regroupant divers agriculteurs a, dans la foulée, vu le jour pour défendre le lait de foin en France et y faire appliquer la « spécialité traditionnelle garantie lait de foin ».

Il s’agit de la deuxième STG officialisée en France après le crustacé moule de Bouchot qui bénéficie de ce même label depuis 2013. Cette première STG française n’impliquait cependant pas une provenance, mais plutôt des qualités (composition, fabrication ou transformation) fondées sur la tradition sont nécessaires.

Concernant le lait de foin, des initiatives ont été prises en France pour développer ces filières comme en Lorraine (2019), ou encore en Bretagne (éleveurs membres de Segrafo, l’association de promotion du séchage en grange), où elles côtoient notamment le bio, car ces techniques sont complémentaires.

 

Boire le lait de foin

 

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En Roumanie, l’incroyable histoire d’une bibliothèque médiévale retrouvée cachée dans un clocher

Par Marine Benoit 

En 2022, une équipe de chercheurs a découvert dans le clocher d’une église roumaine un important corpus de textes médiévaux oublié depuis près d’un siècle. Aujourd’hui, les travaux autour de ces ouvrages rares et fragiles progressent. 

Tout commence par un simple inventaire. Celui de la bibliothèque paroissiale et scolaire Batthyaneum de Mediaş, l’une des plus anciennes localités de Transylvanie située aujourd’hui en Roumanie. Adinel-Ciprian Dincă, professeur d’histoire médiévale à l’Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca (Roumanie), remarque lors d’un séjour de recherche que les collections de l’établissement de la petite ville sont d’une étonnante richesse : codex, incunables (des ouvrages imprimés avant 1500 à très peu d’exemplaires), textes imprimés du 16e siècle et autres documents rares la composent. Selon un catalogue réalisé au 19e siècle, la bibliothèque comporterait plus de 7700 volumes anciens.

Avec plusieurs de ses étudiants, Adinel Dincă décide alors de se lancer dans la vérification de l’intégrité du corpus et de confronter son inventaire à celui du 19e siècle. Le médiéviste a en tête un objectif tout particulier : il souhaite évaluer l’ampleur des pertes survenues lors d’un épisode sombre et relativement récent de l’histoire. Lire

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Quand la conscience du choix est présente, la liberté de se nourrir l’est tout autant.

 Ni animation, ni propaganda, simplement et sans prétention, une éducation basique inclusive dans l’intérêt des élèves et leur future vie de consommateurs éclairés. Citoyen responsable qui vote au quotidien avec sa fourchette pour sa santé et pour celle de la planète, du vivant, en privilégiant le goût vrai, naturel des produits de la terre.

En général, le marketing n’est que du marketing avec des intérêts bien compris, mais pour une vision de l’avenir à l’image d’une nouvelle Roumanie, seuls les chefs d’entreprise peuvent décider.

Parce que l’éducation inclusive favorise la sensibilisation à la qualité et l’engagement citoyen dans les achats du quotidien. L’ensemble de l’économie en profite, mais à long terme, et l’image du pays aussi.

Nous pensons que l’ensemble de l’industrie alimentaire a intérêt à soutenir la nutrition en associant l’image à une éducation inclusive sur la nutrition durable. Promouvoir la qualité, c’est avant tout promouvoir des entreprises véritablement engagées et non pas seulement du greenwashing ou du marketing à paillettes.

Il ne s’agit pas seulement d’un logo sur une brochure qui promeut la culture du goût, mais d’un discours structuré, pédagogique et ludique, avec des clés de compréhension pour les futurs citoyens consommateurs.

Le programme a été approuvé par le gouvernement espagnol en 2024, alors que l’Espagne est une nation largement reconnue pour son excellence gastronomique, notamment grâce aux restaurants El Bulli. (5 fois meilleur restaurant du monde entre 2002 et 2009).

Si vous me le permettez, grâce à mon expérience et au concours du Bocuse d’Or que j’ai suivi et expliqué dans la presse roumaine depuis 1997, l’excellence d’un pays se construit quotidiennement, pas une fois par an sous les projecteurs des programmes de télévision nationale.

Nous ne sommes pas une association ou une fondation aux mains d’une nomenclatura qui fait circuler du cash pour ses besoins personnels.

C’est la partie la plus pénible de devoir expliquer à des partenaires qu’ils doivent travailler pour une culture du goût plus inclusive et plus transparente en faisant que les citoyens ne soient plus des victimes d’un marketing outrancier et sans éthique de la malbouffe, comme partout en Europe. Cependant et spécifiquement en Roumanie certaines marques peuvent se promouvoir dans les écoles par manque de colonne vertébral du monde politique qui légifère la sodomisation des mouches depuis 30 ans.

Espérons qu’avec la nouvelle législature, nous aurons des ministres qui ne se contenterons pas du copy/paste de règles européennes sur les plateaux médiatiques et seront au diapason avec les faits et les exigences d’un monde effectivement plus durable, plus sain.

Nos lettres reprennent des informations plus vastes et plus éclectiques que les communiqués de presse qui circulent en général dans la presse professionnelle de L’Horeca et invitent à une vision se voulant plus proche des 360° que les opinions complaisantes qui se vendent autour de la mode du soutenable essayant de monter une mayonnaise sans liant depuis une quinzaine d’années.

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Comment la Seconde Guerre mondiale a changé la façon dont les Français mangent

Plus de 80 ans après le jour J, les recettes et ingrédients introduits pendant l’occupation de la France font lentement leur retour.

En juin 1940, les forces allemandes avaient bombardé la France en seulement six semaines, occupant plus de la moitié du pays. En conséquence, les denrées de base françaises comme le fromage, le pain et la viande furent rapidement rationnées et, en 1942, certains citoyens vivaient avec seulement 1 110 calories par jour . Même après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, l’accès à la nourriture en France resta réglementé par le gouvernement jusqu’en 1949.

Une telle austérité a certainement eu un impact sur l’alimentation des Français pendant et juste après la guerre. Pourtant, plus de 80 ans après le débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, qui a marqué le début de la libération du pays, peu de visiteurs réalisent que l’occupation française en temps de guerre résonne encore dans le paysage culinaire du pays.

Dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, les Français ont abandonné les aliments de base qui leur avaient permis de traverser les périodes difficiles de l’occupation ; des ingrédients familiers comme les légumes-racines et même le pain de campagne copieux ont été tellement délaissés qu’ils ont failli tomber dans l’oubli . Mais alors que les souvenirs de guerre s’estompent peu à peu, une multitude de jeunes chefs et de créateurs de goûts remettent au goût du jour les aliments qui ont autrefois permis aux Français de survivre.

Selon Patrick Rambourg, historien culinaire français et auteur de l’Histoire de la Cuisine et de la Gastronomie Françaises , si la chicorée n’a jamais totalement disparu en France, c’est en grande partie grâce à sa saveur. « La chicorée a bon goût », explique-t-il. « Elle n’évoque pas forcément les périodes d’austérité. »

D’autres produits, en revanche, ont connu une certaine popularité, comme les rutabagas et les topinambours, qui, selon l’historien de la Seconde Guerre mondiale Fabrice Grenard, étaient « davantage réservés aux animaux avant la guerre ». Les Français ont néanmoins été contraints d’en consommer massivement après le rationnement des pommes de terre en novembre 1940, et après la guerre, ces légumes sont devenus presque « tabous », selon Rambourg. « Ma mère n’a jamais cuisiné de rutabaga de sa vie », a ajouté Morse.

Deux générations plus tard, les topinambours, en particulier, sont devenus quasi omniprésents à Paris, des petites assiettes branchées du bar à vins Paloma de Belleville au menu classique à l’ardoise du bistrot Le Bon Georges . Aux côtés des panais, des navets et des rutabagas, on les appelle souvent, à juste titre, « les légumes oubliés » et, selon Léo Giorgis, chef-propriétaire de L’Almanach Montmartre , les chefs français s’en souviennent depuis une quinzaine d’années.

« On voit désormais des topinambours partout, ainsi que des rutabagas et des navets dorés », a-t-il déclaré. Chef passionné par les produits de saison, Giorgis trouve leur retour inspirant, surtout en hiver.

« Sans eux, on se retrouve avec des choux et des courges butternut. »

Huit décennies plus tard, certains habitants, désormais motivés par le changement climatique, se tournent à nouveau vers les petites épiceries de quartier, comme les boutiques locavore Terroir d’Avenir qui jalonnent Paris.

D’autres puisent dans le passé pour ressusciter des techniques comme la mise en conserve, la conservation et la cueillette qui ont sauvé de nombreux Français pendant la guerre, selon Grenard. « Ceux qui s’en sortaient le mieux étaient ceux qui avaient des réserves. »

…pour sa santé et celle de la planète.

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L’Association Sarbatoarea Gustului est actionnaire depuis le 13/01/2021 de Team for the planet pour lutter à grande échelle contre le changement climatique ?

Nous, citoyens du monde entier, ne sommes pas résignés face au changement climatique. Nous sommes des millions,
et nous avons le pouvoir d’agir.
Il est temps de s’en servir.

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Les innonvations financées

Team for the PlanetL’entrepreneuriat au service de l’urgence climatique.

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Sommet Ocean Rise & Coastal Resilience 7 juin 2025 – Nice

Un événement spécial de la 3ème conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3)

Le thème principal de UNOC 3 est « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan ». La conférence vise à soutenir une action urgente et plus poussée pour conserver et utiliser durablement l’océan, les mers et les ressources marines pour le développement durable et à identifier d’autres moyens de soutenir la mise en œuvre de l’Objectif de Développement Durable n° 14. Elle s’appuiera sur les instruments existants pour former des partenariats fructueux en vue d’une conclusion rapide et d’une mise en œuvre efficace des processus en cours qui contribuent à la conservation et à l’utilisation durable des océans.

La Conférence impliquera toutes les parties prenantes concernées, réunissant les gouvernements, le système des Nations Unies, les organisations intergouvernementales, les institutions financières internationales, les autres organismes internationaux intéressés, les organisations non gouvernementales, les organisations de la société civile, les institutions universitaires, la communauté scientifique, le secteur privé, les organisations philanthropiques, les peuples autochtones et les communautés locales, ainsi que d’autres acteurs, afin d’évaluer les défis et les opportunités liés à la mise en œuvre de l’objectif 14, ainsi que les mesures prises à cet effet.

En sus de la session plénière réunissant les 193 Etats membres des Nations Unies, se tiendront des séquences de dialogues regroupant les Etats membres, les organisations internationales ainsi que des représentants de la société civile (ONGs, scientifiques, entreprises). Ces dialogues, les « Ocean Action Panels » mettront en valeur l’engagement des différents acteurs, la création de coalitions et de projets en faveur de l’Océan. Ils permettront d’ancrer la Conférence dans l’action en proposant des solutions concrètes avec l’ensemble de ses participants.

Retransmission en ligne

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Une étape importante pour la Roumanie et pour l’avenir de l’éducation.

Aujourd’hui, à l’Académie roumaine, le rapport OCDE sur les politiques éducatives en Roumanie a été lancé. Il s’agit d’une première : le premier rapport publié après la conclusion de l’un des 25 comités sectoriels prévus dans le processus d’adhésion.

Ce document est le fruit de trois années d’efforts, au cours desquelles une équipe dédiée du ministère de l’Éducation et de la Recherche a travaillé aux côtés d’experts de l’OCDE. Il s’agit d’une radiographie honnête de notre système éducatif – ce qui fonctionne bien, mais aussi ce qui doit être amélioré : de l’éducation précoce et de la réduction des inégalités, au renforcement du leadership éducatif et au développement de l’enseignement professionnel.

Rejoindre l’OCDE est un projet national. Cela nous met au défi d’élever les normes, d’apprendre des meilleurs et de construire de meilleures politiques publiques – pour une vie meilleure. Et l’éducation est la clé. Pas seulement pour les carrières et l’économie, mais aussi pour une société plus juste, plus équitable et mieux préparée pour l’avenir.

Je remercie le ministre Daniel David pour son implication, pour l’organisation de l’événement et pour l’invitation à prendre la parole à l’ouverture. Merci également à ceux qui l’ont précédé : la ministre Ligia Deca, qui a soutenu avec succès l’évaluation de l’OCDE à la fin de l’année dernière, et M. Sorin Cîmpeanu, sous le mandat duquel cette initiative a été lancée il y a trois ans. Et bien sûr, à mes collègues du ministère de l’Éducation et de la Recherche – une équipe impliquée et professionnelle.

Une pensée particulière à Andreas SCHLEICHER, Directeur du Département de l’Éducation de l’OCDE – voix de premier plan dans le domaine de l’éducation mondiale et fondateur des tests PISA – pour son soutien constant et la confiance qu’il témoigne à la Roumanie.

Même si ce rapport marque la clôture du chapitre « éducation » du processus d’adhésion, il n’en est en aucun cas la fin. Je dirais plutôt que c’est un point de départ. Nous avons les données, nous avons le bon support. C’est à nous de décider comment nous allons faire avancer cette construction. Luca Niculescu.

Éducation et compétences en Roumanie

Le système roumain d’éducation et de compétences traverse une période de profonde transformation. Soutenue par un niveau de financement national et européen sans précédent, la nouvelle législation adoptée en 2023 définit une vision ambitieuse pour améliorer la qualité et l’accessibilité de l’éducation et de la formation. Ces réformes visent à doter tous les apprenants des compétences nécessaires pour s’épanouir, que ce soit dans leurs études supérieures, sur le marché du travail ou dans la société en général. Ces réformes interviennent à un moment où de réelles opportunités se présentent. La pauvreté recule et les inégalités se réduisent, mais de profondes fractures subsistent, notamment entre les centres urbains et les communautés rurales, où plus de la moitié de la population est encore menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale. Cette étude examine comment la Roumanie peut s’inspirer des données et de l’expérience de l’OCDE pour renforcer le rôle de l’éducation et des compétences dans le développement inclusif.

Qualité des programmes et des résultats

Si une minorité d’élèves roumains atteignent des niveaux d’excellence comparables à ceux de leurs pairs d’autres pays européens et de l’OCDE, beaucoup d’autres quittent l’école sans maîtriser les compétences de base nécessaires pour participer pleinement à la société. Selon le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de l’OCDE, près de 4 élèves sur 10 ont des résultats inférieurs aux compétences de base en lecture et en sciences, et cinq sur 10 en mathématiques. La faiblesse des bases de l’apprentissage contribue à un taux élevé d’abandon scolaire, près d’un élève sur quatre quittant l’école avant la fin du deuxième cycle du secondaire. Les difficultés sont particulièrement aiguës dans les petites écoles rurales desservant les communautés défavorisées.

Des réformes récentes ont consacré des investissements importants à l’amélioration de l’apprentissage des élèves et à la réduction du décrochage scolaire. La Roumanie a pris des mesures pour renforcer la formation initiale et continue des enseignants, notamment par le biais du mentorat et de la collaboration. Elle a également commencé à aligner l’enseignement postsecondaire et la formation continue sur les besoins des apprenants et du marché du travail, notamment en prévoyant l’introduction de programmes d’enseignement supérieur de cycle court et de licences professionnelles « en alternance » combinant apprentissage en classe et en entreprise.

Cette analyse met en lumière trois points à considérer pour aider la Roumanie à mettre en œuvre les réformes prévues. Donner la priorité à la mise en œuvre précoce du mentorat et de la collaboration avec les enseignants dans les écoles et les secteurs qui en bénéficieraient le plus – en particulier les groupes d’écoles primaires et les crèches rurales, un secteur en pleine expansion qui passe d’un rôle de garde d’enfants à un rôle de soins et d’éducation – serait un moyen important de garantir que ces réformes bénéficient à ceux qui en ont le plus besoin. Renforcer la direction des établissements scolaires, en clarifiant leurs responsabilités pédagogiques et en encourageant des modèles plus décentralisés, pourrait favoriser les améliorations au sein des écoles et entre les groupes d’écoles. Une vision nationale claire et des mécanismes de coordination pour les nouvelles qualifications de niveau intermédiaire, y compris les programmes de formation professionnelle en alternance et les futures offres de niveau CITE 5, seront tout aussi importants pour contribuer à aligner l’offre sur les besoins des apprenants et les priorités économiques, et garantir une collaboration plus étroite avec les partenaires du secteur dans leur conception et leur mise en œuvre.

Égalité des chances et accès

Bien que la Roumanie ait développé son système éducatif, de fortes disparités de participation et de résultats persistent entre les zones rurales et urbaines. Les taux de scolarisation restent inférieurs à la moyenne de l’OCDE à tous les niveaux, avec des écarts particulièrement importants dans l’enseignement préscolaire et le deuxième cycle du secondaire. Les élèves ruraux sont moins susceptibles de bénéficier de l’éducation et de l’accueil des jeunes enfants (EAJE), plus susceptibles d’abandonner l’école et sont nettement sous-représentés dans l’enseignement supérieur. Les adultes des zones rurales participent également à la formation à un taux deux fois inférieur à celui de leurs pairs urbains. L’offre limitée dans les régions rurales, combinée à des niveaux élevés de pauvreté et à la concentration géographique des établissements d’enseignement supérieur et des prestataires de formation dans les grandes villes, continue de limiter l’accès et les opportunités. La communauté rom, surreprésentée dans les zones rurales pauvres, reste l’un des groupes les plus marginalisés, avec des taux d’abandon scolaire élevés et une faible participation à la petite enfance, à l’école et à l’enseignement supérieur.

La Roumanie a mis en place des politiques visant à améliorer les résultats des apprenants vulnérables, notamment en renforçant les aides sociales pour aider les élèves défavorisés à terminer le deuxième cycle du secondaire et à accéder à l’enseignement supérieur. Le ministère de l’Éducation a abaissé l’âge de la scolarité obligatoire et investit dans de nouvelles crèches et des structures d’apprentissage précoce complémentaires. Des efforts sont également déployés pour renforcer la qualité de l’enseignement professionnel du deuxième cycle du secondaire en développant les programmes d’EFP en alternance intégrant l’apprentissage en milieu professionnel, une étape importante pour promouvoir l’équité, les élèves défavorisés étant surreprésentés dans les filières professionnelles.

Élaborer des politiques visant délibérément à élargir les possibilités d’éducation et de formation de qualité dans les communautés rurales, notamment par une planification rigoureuse des services d’EAJE et du réseau scolaire, et par des modalités d’accueil plus flexibles.

pourrait contribuer à combler la disparité entre les zones rurales et urbaines en matière d’éducation et de formation. Renforcer le soutien aux étudiants vulnérables pour surmonter les obstacles liés à la demande, notamment les obstacles financiers et administratifs et l’accès limité à l’information, constituerait une étape importante pour permettre à tous les apprenants de profiter pleinement de l’offre élargie. Relever les défis potentiels de la mise en œuvre de l’EFP en alternance dans les zones rurales, où les écoles peuvent avoir des difficultés à proposer un programme diversifié et à mobiliser les employeurs, sera essentiel pour garantir le succès du modèle pour toutes les communautés.

Bonne gouvernance

Le programme de réformes de la Roumanie est axé sur le renforcement de la gouvernance de l’éducation sur plusieurs fronts, du financement, de l’évaluation et du soutien des établissements à la coordination des politiques intersectorielles au sein du gouvernement. Afin de mieux coordonner le déploiement des fonds européens, la Roumanie a pris des mesures pour améliorer la collaboration interministérielle, notamment dans les domaines de l’éducation de la petite enfance et des compétences. Le pays vise également à augmenter les dépenses publiques consacrées à l’éducation à au moins 15 % du total des dépenses publiques, et à revoir les politiques d’assurance qualité et de soutien afin de mettre davantage l’accent sur l’amélioration.

Cette étude identifie trois principaux domaines dans lesquels la Roumanie pourrait s’inspirer des données et de l’expérience de l’OCDE pour tirer le meilleur parti de ces changements de gouvernance. Elle suggère au pays de reconsidérer le modèle global de financement de l’éducation, en réorientant les dépenses publiques vers les premières années et le primaire, en attirant des financements privés et en améliorant l’efficacité des dépenses. Elle formule également des recommandations sur la manière dont la Roumanie pourrait accélérer ses efforts de modernisation de l’architecture de gouvernance de l’éducation, afin de trouver un meilleur équilibre entre responsabilité et autonomie institutionnelle. Enfin, elle reconnaît les mesures positives prises pour améliorer la collaboration interministérielle, notamment en matière d’EAJE et de politiques de compétences, et suggère des pistes pour consolider ces efforts et aider la Roumanie à élaborer un cadre politique intersectoriel plus cohérent afin de promouvoir les objectifs nationaux en matière de développement de l’enfant, de réduction de la pauvreté et d’emploi des femmes.

Education & skills in Romania

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« Les dangers de notre alimentation. Dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies »

Dans son livre (Payot), la directrice générale de l’organisation Foodwatch Karine Jacquemart partage les coulisses d’un système agroalimentaire opaque et inégalitaire. Une lutte dans nos assiettes.

 Karine Jacquemart publie aux éditions Payot Les dangers de notre alimentation, dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies. Et dans les premières lignes de cet ouvrage, elle évoque sa colère, une colère qu’elle a de plus en plus de mal à réprimer face aux violences décomplexées d’un système qu’on nous impose, en particulier dans nos assiettes.

Il y a plus de 20 ans, elle a décidé de s’engager pour plus de justice sociale, c’est ce qu’elle raconte toujours dans l’introduction du livre. Et elle a choisi de se battre sur le front d’une alimentation saine, digne, abordable. C’est le cœur de son action à Foodwatch.

Les produits les moins chers, moins bons pour la santé ?

Pour Karine Jacquemart, tout est organisé aujourd’hui pour que le consommateur choisisse le produit le plus mauvais pour sa santé. Elle explique : „Quand on regarde bien le système, et les enquêtes le démontrent, 70% des achats alimentaires aujourd’hui en France sont encore faits dans les supermarchés. Ce n’est pas non plus un hasard, c’est aussi parce qu’il y a beaucoup de petits commerçants qui ont été supprimés, et on n’a pas toujours le choix. Et 80% de ce marché alimentaire dans les supermarchés est contrôlé par les cinq principales enseignes de la grande distribution.”

Elle explique ensuite : „On vous met dans les rayons des produits pas chers. On ne vous laisse pas le choix, quand vous avez un budget limité, on vous oriente vers des produits qui sont moins bons pour la santé. Et derrière, on a une épidémie de maladies chroniques. C’est l’Organisation Mondiale de la Santé qui le dit, avec des coûts colossaux pour la société.” Elle donne des exemples : „Premièrement, avec Foodwatch, on a fait une enquête sur le sucre qu’on a publié mi-janvier. Sur 400 produits, on a regardé 12 catégories de produits. Premier constat, on le sait, mais on l’a prouvé une nouvelle fois et il faut que ça s’arrête, il y a trop de sucre ajouté dans tous les produits, y compris des boîtes de conserve de petits pois. Deuxième constat, on a comparé dans chaque catégorie de produits la teneur moyenne de sucre sur les cinq produits les moins chers par rapport aux cinq produits les plus chers. Systématiquement, dans les 12 catégories, les produits les moins chers étaient plus sucrés que les produits les plus chers. Vous avez un budget limité, on vous fait croire qu’on vous met des produits pas chers, sauf que ce sont des produits qui sont moins bons pour la santé. Deuxième exemple, il y a une dizaine de jours, on a publié une nouvelle enquête avec d’autres associations, on a regardé plus de 5 000 promotions. Sur ces 5 000 promotions des principales grandes anciennes de la grande distribution, 66% flèchent sur des produits qui sont contraires aux recommandations de santé publique.”

Le cadmium, un danger pour tous

Un courrier signé par la Conférence nationale des médecins libéraux de toute la France dit que « Le cadmium est une bombe sanitaire ». L’article du Monde signé Stéphane Mandard donne froid dans le dos. Moins connu que le plomb, le mercure ou l’arsenic, le cadmium est un métal lourd classé cancérogène certain pour l’humain. Et il est présent dans le pain, dans les pâtes, dans les pommes de terre ou dans les céréales du petit-déjeuner. Ce cadmium vient des engrais phosphatés que l’agriculture française répand depuis des décennies. Il s’est infiltré dans les sols, puis dans les cultures, puis dans les corps.

Karine Jacquemart : „Ce qui est intolérable, c’est qu’on nous impose un système qui nous expose à des risques pour la santé qui sont évitables, qui ne sont pas une fatalité. (…) Et le cadmium, c’est une preuve de plus aujourd’hui, malheureusement, on en a très régulièrement, d’une contamination qui effectivement ne sert qu’à une petite poignée qui fait des bénéfices sur ce système verrouillé et qui est au détriment de la grande majorité de la population et de l’environnement. Donc il faut poser le constat, le dénoncer, et bonne nouvelle, voir comment on peut changer les choses, et c’est ce que je veux partager aussi.”

Que faire ?

Pour elle, il faut remettre l’intérêt général au milieu de l’équation, et surtout, on se bat, en enquêtant, en dénonçant, en disant « on vous voit ».
Karine Jacquemart : „La première chose, tenons tête, donc tout seul, on ne peut pas. Donc, on se réunit dans des associations, on fait aussi partie d’un collectif qui s’appelle le collectif Nourrir, qui a plus de 50 membres, associations de paysans, de consommateurs sur l’environnement, tout est lié. Donc travaillons ensemble, soutenez les associations que vous pouvez, soyez bénévoles pour celles qui en ont besoin, c’est important. Et en plus, on se met en mouvement et on a l’impression d’être plus puissant, ce qui est vrai. Et d’être moins seul. Et puis évidemment aussi par des dons quand vous le pouvez. La deuxième chose, c’est qu’individuellement, on peut faire plein de choses à l’échelle locale en lançant des choses, individuellement et collectivement. Par exemple, j’adore voir le nombre de projets comme des épiceries sociales et solidaires, comme des expérimentations de la Sécurité sociale de l’alimentation, comme l’association VRAC qui organise des groupements d’achats dans les quartiers précaires.” Radio France

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Entrez dans le monde vivant de l’artisanat culinaire de qualité

Plus de 3000 artisans reconnus par le Collège Culinaire de France : Restaurants, Commerces de bouche, Producteurs, Écoles professionnelles…

Collège culinaire de France

Alain Ducasse indique : « Sur les 150 000 restaurants français, les trois-quarts ne font que de l’industriel. Les autres se battent pour cuisiner des produits frais. C’est à eux que nous nous adressons ». Au mois d’avril 2020, le Collège Culinaire de France a distingué 1 800 restaurants de qualité et 900 producteurs artisans de qualité.

La référence et l’avenir de l’artisanat et de la diversité culinaires inspirant pour le plus grand nombre.

100 % Indépendant et militant

Mouvement associatif totalement indépendant financièrement des pouvoirs publics et de l’industrie agro-alimentaire grâce à l’unique financement d’engagement de ses membres.

3000 Artisans Militants de la Qualité. Engagés sur tout le territoire pour construire une alternative face à l’industrialisation et la standardisation de la production, de la restauration et de l’alimentation.
+250 Évènements

En savoir plus : Rapport d’activité 2024 Il présente les fondamentaux du Collège Culinaire de France, ses principales réalisations et les initiatives à venir. 

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Où en sont les 10 mesures annoncées en 2021, avec application immédiate, pour sauver le tourisme roumain ?

Comment a progressé le tourisme roumain depuis cette alerte et ses bonnes intentions affichées ?

Cât de important este turismul pentru o țară? Care e locul și rolul turismului în contextul unei economii naționale din secolul 21? Ce înseamnă turismul pentru o țară precum România? Ce am putea face ca să valorificăm potențialul turistic pe care România îl are?

Situația în care suntem, dar mai ales situația în care ne dorim să ajungem, impune luarea unor măsuri urgente și radicale. Nici noi, cei din industrie, nu suntem mulțumiți de performanțele obținute până acum. Noi considerăm ca această stare de relativă precaritate a turismului românesc poate și trebuie să înceteze. Putem să găsim acele soluții inteligente și resursele necesare pentru a aduce turismul pe o poziție meritată, putem să transformăm în fapt concret simpla declarație politicianistă făcută permanent în ultimii peste douăzeci de ani, potrivit căreia turismul a fost perpetuu ramura prioritară și strategică a economiei naționale a României.

Alianța Pentru Turism (APT) entitatea care a realizat din convingere și cu dedicare acest proiect, reprezintă o structură informală deschisă, constituită voluntar. Până la acest moment au aderat la acest grup de atitudine și inițiativă 18 organizații profesionale ale turismului românesc, multe alte organizații și experți exprimându-și interesul, APT fiind expresia unității, voinței și determinării întregii industrii a ospitalității în fața acestor mari amenințări și provocări cărora turismul românesc trebuie să le facă față.

S.O.S. Turismul Românesc (Soluții de Organizare și Susținere a Turismului Românesc) este un prim proiect al acestei Alianțe și reprezintă un demers unitar, coordonat și focusat pe VIITORUL TURISMULUI ROMÂNESC, un demers făcut de o singură voce puternică a întregii bresle. Este un proiect menit să demonstreze importanța acestui domeniu economic și care să aducă propuneri de relansare a acestei industrii. Cum va fi economia și viața noastră după criza medicală pe care o parcurgem depinde în primul când de noi. De fiecare dintre noi. “Noi” incluzând nu numai proprietarii, operatorii și angajații din turism, dar și turiștii, furnizorii, politicienii, funcționarii etc.

Proiectul S.O.S. Turismul Românesc are două obiective bine definite care au stat la baza întregii lucrări:
• Primul obiectiv este acela de a scoate turismul din starea critică în care se află în aceste momente extrem de dificile pe care le traversam în contextul crizei generate de epidemia de coronavirus
• Al doilea obiectiv este cel de resetare a întregii industrii a ospitalității, de poziționare pe alte
coordonate, care să țină seama de tendințele mondiale din domeniu, să ia în considerare modele internaționale de succes dar și specificitățile locale.

Pentru primul obiectiv, cei 70 de profesioniști practicieni din domeniu, alcătuind zece grupuri de lucru, au gândit un plan de 10 măsuri urgente, care să permită trecerea peste momentul critic generat de pandemie, cu pagube cât mai reduse.

Pentru resetarea întregului domeniu al turismului însă, a fost structurat un plan care conține la acest moment un număr de 50 de măsuri dedicate mai multor linii de acțiune generice: creșterii eficientei administrative, promovării, investițiilor în turism, forței de muncă și educației, digitalizării și inovării, sustenabilității în turism, dar și acțiuni orientate concret către sectoarele principale ale turismului: structuri de cazare, restaurante, facilități de recreere, tour operatori și agenții, ghizi de turism, servicii conexe și transporturi turistice.✒️✒️

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Selon l’IA : La Roumanie est confrontée à des défis complexes pour assurer son avenir et son progrès social.

La croissance économique, bien qu’elle soit parmi les plus élevées de l’UE, est vulnérable aux facteurs externes et à des réformes nécessaires. L’émigration massive et les problèmes sociaux, tels que la corruption et les infrastructures dégradées, constituent des freins à la prospérité. La Roumanie doit également s’investir davantage dans la numérisation et l’amélioration de ses services publics pour atteindre les objectifs européens.

Défis et Opportunités: Croissance économique:

La Roumanie a enregistré une croissance économique solide, notamment en 2022, mais des défis persistent en matière de déficit courant et de résilience économique.

  • Émigration massive: L’émigration est un problème majeur qui pénalise l’économie et le développement du pays.
  • Corruption et infrastructures: La mauvaise qualité des services publics, la corruption bureaucratique et le manque d’infrastructures sont des obstacles à la modernisation.
  • Numérisation et services publics: La Roumanie doit progresser dans la numérisation des services publics et des PME, ainsi que dans l’adoption de la technologie pour renforcer son économie.
  • Progrès social: La Roumanie doit s’attaquer aux inégalités sociales, à la pauvreté et à la discrimination pour assurer un avenir inclusif.
  • Rôle européen: La Roumanie doit s’engager davantage dans le voisinage européen et soutenir les pays comme la République de Moldavie pour assurer la paix et la prospérité régionales.

Axes de Progrès:

  • Réformes économiques : Mettre en place des réformes pour renforcer la compétitivité, réduire le déficit courant et promouvoir la numérisation.
  • Politiques sociales : S’attaquer aux inégalités sociales, à la pauvreté et à la discrimination, en améliorant les services publics et en investissant dans l’éducation et la santé.
  • Renforcer la gouvernance : Combattre la corruption et améliorer la qualité des services publics pour gagner la confiance de la population.
  • Investir dans les infrastructures : Améliorer les infrastructures routières et de transport pour faciliter les échanges et le développement économique.
  • Promouvoir la numérisation : Investir dans la numérisation des services publics et des entreprises pour améliorer l’efficacité et la compétitivité.
  • Politique étrangère : S’engager davantage dans le voisinage européen et soutenir les pays voisins pour assurer la paix et la prospérité régionales.

En conclusion, la Roumanie doit relever des défis importants, mais elle dispose également d’opportunités pour assurer un avenir prospère et inclusif. Les réformes économiques, les politiques sociales ambitieuses, la lutte contre la corruption et le renforcement des infrastructures sont essentielles pour garantir le progrès social et l’avenir du pays.

L’HORECA, une synthèse des mêmes aveuglements, les cumuls d’incompétence diplômés d’imposture depuis 30 ans mènent aux mêmes résultats. Un tourisme en berne et une image du pays toujours aussi contrastée.

La toxicité de l’incompétence managériale… « Quand la médiocrité règne, l’incompétence est une règle, la roublardise une culture ».

L’un des maux les plus importants du siècle. Qui n’a pas déjà eu à faire à un manager incompétent ?

Sans même parler de l’incompatibilité avec un „manager que l’on n’aime pas” ou de celui qui n’a de bienveillance que l’autoritarisme”…

L’incompétent, celui qui est totalement incapable de comprendre son rôle et l’utilité qu’il est censé avoir en tant que manager.

C’est d’ailleurs à croire qu’il s’en moque ou qu’il n’en a pas conscience, en fait car pour lui, seule l’étiquette et le paraître sont essentiels.

Quand l’Horeca en Roumanie fait pression sur le gouvernement pour échapper à une hausse de la TVA !

Le patronat roumain pourrait faire preuve d’un peu plus d’humilité et devrait de temps à autre, pratiquer la politique des quatre murs.

Peu de consommateurs seront convaincus que les investisseurs roumains apportent autant de valeurs morales, éthiques et de progrès que le fait le patronat outre Rhin de manière historique et transparente.

HORA, les rencontres du côté obscur, des ambitions chiffrées par clairvoyance dans l’incomplétude d’une structure inconsistante.

« Conférence annuelle HORA : « HORECA Forward – Stratégies pour une industrie représentant 10 % du PIB ».

Le 27 mai 2025, à Bucarest, s’est tenue la Conférence nationale de l’industrie hôtelière HORA, un événement marquant pour le secteur HoReCa en Roumanie.

Sous le thème « HORECA Forward : Stratégies pour une industrie à 10 % du PIB », l’événement a réuni plus de 150 participants – entrepreneurs, fonctionnaires, conseillers fiscaux, représentants des autorités de régulation et de contrôle et journalistes – dans un large dialogue sur l’avenir de l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie roumaine.

Dans son discours, le président de l’HORA a marqué les 10 ans d’existence de l’organisation et a souligné l’importance d’une voix commune et forte pour l’industrie hôtelière roumaine. Ovidiu Gheorghe, conseiller d’État à la Chancellerie du Premier ministre de Roumanie, a également adressé un message de soutien à la communauté des entrepreneurs du secteur.

Les discussions lors de la conférence ont été structurées en trois sessions thématiques.

Réglementation et collaboration – Un cadre administratif efficace pour l’HoReCa

Les discussions ont porté sur la nécessité de débureaucratisation, de numérisation et de construction d’un cadre législatif juste et facile à mettre en œuvre qui ne bloque pas l’activité des entreprises d’accueil.

La nécessité de corréler les activités des différentes autorités publiques chargées d’autoriser et de contrôler les établissements de restauration publique a également été débattue.

Défis budgétaires – Comment faire face à l’imprévisibilité et construire une politique budgétaire durable ?

Les différents modèles fiscaux appliqués entre 2015 et 2025 ont été analysés, ainsi que la variation du taux de TVA et les effets qu’elle produit sur l’économie roumaine, mais aussi sur celle de l’Allemagne, offerte comme exemple de stabilité fiscale (1)

Une partie des discussions a porté sur l’importance de la loi sur la taxation des pourboires, qui, de l’avis des entrepreneurs, représente un pas en avant dans le développement et la consolidation de l’industrie en raison de la transparence qu’elle apporte. Outre les sommes apportées au budget de l’État, cette mesure a également eu pour effet d’augmenter les revenus gagnés par les salariés. Un tour de passe-passe dont la Roumanie a le secret ! Q’en est-il de la grille de salaires et des conventions collectives dans le secteur ?

Le conseil d’administration de HORA répond : des questions sans filtre ? Comme du temps du Parti !

La conférence s’est terminée par une session spécifiquement dédiée à la communauté HORA, un moment informel de questions-réponses, au cours duquel les membres du conseil d’administration de l’organisation ont répondu aux questions et propositions des membres.

La session a été l’occasion de discuter ouvertement du travail de HORA, des résultats obtenus, des priorités futures, des initiatives en cours et de la nécessité de l’implication de chaque membre.

L’événement a également marqué le 10e anniversaire de l’activité de HORA .

En théorie, la conférence annuelle HORA 2025 a démontré une fois de plus que le secteur de l’hôtellerie est prêt non seulement à réagir, mais aussi à proposer des solutions, à construire et à contribuer activement à l’avenir économique de la Roumanie.

En pratique, cela n’est ni un exemple en termes de locavorisme, de traçabilité ou d’excellence de service dans une pénombre qui incite plus aux messes basses et aux non-dits qu’à la clarté et l’intelligibilité. Comme si cette pénombre des débats reflétait encore bien des zones d’ombre dans la restauration et l’hôtellerie roumaine en 2025.

Quand on parle d’excellence du service en Roumanie, il serait du meilleur effet que lorsque la profession se rencontre, des serveurs passent avec liteau et plateaux desservir à la minute ! De même qu’il serait apprécié de ne pas être obliger d’attendre la fin des discussions pour commander un café du fait d’une machine trop bruyante ! « Le diable se loge dans les détails ».

(1) Quand on se réfère à l’Allemagne pour la TVA, on pourrait peut-être parler aussi de probité et de rigueur du patronat allemand. Des notions encore peu en circulation dans l’Horeca en Roumanie !

Connaître la culture d’entreprise allemande est important pour démarrer de nouvelles entreprises

Les affaires sont prises au sérieux et les valeurs allemandes telles que  l’équité, la loyauté, la ponctualité, le professionnalisme et la fiabilité doivent être réciproques. En général, la mentalité des entreprises allemandes se caractérise par des négociations équitables et des accords rarement modifiés ou interrompus à la dernière minute.  La transparence est également importante  dans une entreprise allemande, ce qui signifie que la corruption y est rare, tout comme l’offre de cadeaux (même minimes) ou les compliments pour obtenir une bonne affaire.

L’éthique est au cœur  des pratiques quotidiennes des entreprises allemandes, tout comme la responsabilité sociale des entreprises. La communication, au sein de la culture d’entreprise et lors des réunions, est formelle et les employés s’expriment poliment mais efficacement.

Les Allemands accordent une grande importance à la qualité de leurs produits et services. Les employés sont généralement fidèles à leur employeur et partagent son désir de créer des produits de haute qualité et de fournir des services fiables.

Ponctualité et fiabilité

Ce stéréotype allemand est tout à fait vrai

La ponctualité est très importante pour les Allemands, et elle est particulièrement vitale dans le monde des affaires. Essayez toujours d’arriver tôt et prévoyez suffisamment de temps pour arriver à destination.

Si vous pensez être en retard au travail ou à une réunion d’affaires, prévenez toujours votre responsable ou la personne que vous rencontrez dès que possible. En Allemagne, la ponctualité est un gage de fiabilité et un retard, même minime, peut être sévèrement sanctionné.

Équité et loyauté

Autres aspects de la culture d’entreprise allemande

Les Allemands ont tendance à adopter des pratiques commerciales plus équitables que celles d’autres pays et cultures. Ce sens de l’équité se traduit par l’égalité salariale, de bonnes conditions de travail et des pratiques disciplinaires équitables . Cela signifie également que les employés ne sont généralement pas tenus de travailler au-delà de leurs heures contractuelles. La plupart des bureaux ferment à 17 h du lundi au jeudi et à 16 h le vendredi. La vie privée est très valorisée, et une séparation stricte est instaurée entre vie privée et vie professionnelle .

Les entreprises allemandes récompensent également la fidélité, tant de leurs employés que de leurs clients. Les Allemands font toujours des affaires de manière civilisée, préférant trouver un compromis entre deux parties plutôt que d’imposer leurs vues à l’autre de manière agressive ou insistante. En Allemagne, les conseils d’administration comptent généralement beaucoup plus de femmes que dans la plupart des pays (bien qu’un déséquilibre subsiste).

En 2015, des directives gouvernementales ont été publiées recommandant que  les conseils d’administration non exécutifs soient composés  d’au moins 30 % de femmes. Cet équilibre amélioré entre les sexes tend à se traduire par une approche plus nuancée et centrée sur l’humain dans la résolution des problèmes, et par des pratiques moins autoritaires ou autoritaires.

https://www.expatrio.com/about-germany/german-business-culture

Hora Roumanie versus UMIH en France.

 Une tradition paternaliste du chef (la hiérarchie du clan) versus une tradition démocratique de concertation, quand l’ensemble n’est pas qu’une rhétorique propagandiste !

Pour l’UMIH en France on considère les choses différemment : Depuis le 1er janvier 2022, les pourboires remis volontairement aux salariés en contact avec la clientèle dont la rémunération ne dépasse pas 1,6 Smic, sont exonérés de cotisations et contributions sociales, ainsi que d’impôt sur le revenu tout en étant intégrés au revenu fiscal de référence du bénéficiaire.

« Je crois à un syndicalisme moderne, dans l’anticipation, qui est capable de regarder la société telle qu’elle est et telle qu’elle sera ». Thierry Marx, Président confédéral de l’UMIH

  • Représenter et défendre la profession et le secteur
  • Un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics

L’UMIH est le porte-parole des professionnels du secteur et se positionne comme l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics. La diversité des métiers représentée, son implantation territoriale et son expertise confèrent à notre organisation une voix forte et légitime pour défendre les intérêts de la profession.

Valoriser le poids économique de la profession

L’UMIH se bat pour faire valoir le poids économique du secteur de l’hôtellerie-restauration et du tourisme, tout en insistant sur la prise en compte des spécificités des métiers qu’elle représente.

Informer et conseiller ses adhérents par un accompagnement au quotidien

La principale mission de l’UMIH est d’accompagner ses adhérents dans leur développement quotidien. Grâce à ses équipes présentes dans plus de 100 bureaux, l’UMIH conseille les établissements dans divers domaines : juridique, fiscal, social, environnemental, emploi, formation et communication.

Agir pour ses adhérents ; L’UMIH représente ses chefs d’entreprise adhérents au sein de nombreuses instances locales et nationales, telles que les Chambres de Commerce, Atout France, et le Comité interministériel du Tourisme.

Une gestion dynamique des ressources humaines

Ce régime spécifique, qui devait prendre fin le 31 décembre 2024, est prolongé d’un an, soit jusqu’au 31 décembre 2025.

Le salaire minimum en HCR en 2025.  Le SMIC horaire brut dans le secteur hôtelier est de 12,00 €.

Depuis quelques années, la grille de salaire HCR connaît du changement. Voici la nouvelle grille de salaire HCR en 2025.

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Patrick-Pierre Pettenuzzo – Conquistador pour « Sarbatoarea-Gustului & Fiesta del Gusto ».

 

 

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