Sarbatoarea Gustului / La fête du goût 2020/2030 pour l’éducation inclusive au mieux manger durable.

✒  Pentru Cioran, mâncatul: un ritual, un act de civilizație, o poziție filozofică.

– For Cioran, eating: a ritual, an act of civilization, a philosophical position.

– Pour Cioran, manger : Un rituel, un acte de civilisation, une position philosophique.

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La „Fête du goût”, une initiative culinaire qui célèbre le „bien manger”

Pour cette rentrée, notre rédaction est allée à la rencontre de Patrick-Pierre Pettenuzzo, journaliste culinaire français à l’origine de la „Fête du goût”, une initiative culinaire et environnementale qui existe depuis déjà 10 ans en Roumanie et continue d’évoluer pour sensibiliser parents et enfants au „bien manger”…

La Fête du goût en Roumanie

Écrit par Grégory Rateau

Publié le 4 septembre 2023, mis à jour le 4 septembre 2023

Donner un peu à réfléchir aux enfants avant qu’ils ne soient complètement empoisonnés, cela fait partie d’une mission de bien commun qui me convient et fait sens. Aider chaque citoyen à réfléchir afin que tous aient des armes pour se défendre face au marketing de l’agro-industrie qui utilise toutes les ficelles pour accroître ses profits.

Grégory Rateau: Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Lyonnais arrivé fin 1995 en Roumanie, de formation pro „hôtellerie restauration”, c’est comme correspondant de presse et représentant pour le magazine « L’Economie roumaine » que j’ai découvert le pays en tapant aux portes et en transport en commun. J’ai eu très tôt le privilège d’obtenir une carte de presse délivrée par le MAE. Voulant continuer en freelance en joignant l’utile à l’agréable, j’ai continué dans la presse comme indépendant à présenter des chefs, des cuisines, des traditions gastronomiques, des produits, une culture de goût globale qui semblait faire défaut vu le vécu obscurantiste du pays. Ainsi c’est comme cela que pour la Tarom Insight, j’ai rencontré Claude Terrail, Alain Passard et Alain Ducasse dès 2000. J’ai ainsi permis à Dumitru Burtea, le chef historique de l’ANBCT (Association Nationale des Chefs et Pâtissiers du Tourisme) de rencontrer Monsieur Paul Bocuse dès 1999, pour le Bocuse d’Or fondé douze années plus tôt.

Vous avez fondé „La fête du goût” depuis une dizaine d’années maintenant. Quelles en sont les actions concrètes ?

C’est auprès des chefs étoilés et des maisons de tradition que j’ai continué d’apprendre pour mes articles exclusifs via des journées de stage en cuisine, mais aussi grâce à mes expériences de restaurants autopromus « fine dining », mes rencontres dont celle avec Radu Anton Roman, l’auteur de « Savoureuse Roumanie » et mes activités de conseils. La désagrégation des écoles publiques comme Viilor et Calimanesti m’ont convaincu qu’il y avait un réel besoin en matière d’éducation au fondamentaux du goût. En 2023, nos actions se concentrent sur l’organisation des „Classes de goût” dans 17 villes de Roumanie et, pour les années à venir, dans toutes les écoles du système scolaire. Nous avons aussi permis la distribution dans les écoles primaires de la brochure pédagogique pour tous les élèves de classe 3 et du livre „L’art de bien manger” d’Alain Alexanian (édition II – 2023) pour les cadres didactiques. Mais nous avons aussi organisé „les Classes du goût” dans les écoles primaires et une conférence anti-gaspillage avec le gouvernement.

Votre démarche est aussi écologique ?

Quand on avance depuis le départ avec un slogan tel que « Bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la planète » il se pourrait que nous ayons été des pionniers en termes d’éducation inclusive au développement durable.
 

Quand vous allez dans les écoles en Roumanie, que constatez-vous ? L’éducation du goût est-t-elle entièrement à repenser ?

Les shows culinaires travestissent la réalité des métiers de bouche. Les enfants doivent être au plus tôt formés à l’esprit critique, qui fait défaut à tant de nos concitoyens aujourd’hui, le niveau des débats publics et des discussions sur les réseaux sociaux en est quotidiennement la triste preuve. Car toutes les opinions ne se valent pas, selon qu’elles soient nourries par le savoir ou l’ignorance, par une réflexion ou une idée reçue. Il faut sensibiliser les enfants aux réalités des métiers de la cuisine dans cette société du spectacle où les émissions de télévision laissent à penser à des comptables ou des avocats qu’ils pourraient devenir célèbres du jour au lendemain en se transformant en chef étoilé au bout de seulement 3 mois. Donner un peu à réfléchir aux enfants avant qu’ils ne soient complètement empoisonnés, cela fait partie d’une mission de bien commun qui me convient et fait sens. Aider chaque citoyen à réfléchir afin que tous aient des armes pour se défendre face au marketing de l’agro-industrie qui utilise toutes les ficelles pour accroître ses profits.


Comment les jeunes réagissent-ils à vos interventions ?

C’est toujours un grand moment, les enfants sont curieux, et sont déjà très conscients des problématiques qui se posent aujourd’hui. Il faut juste essayer de leur faire toucher du doigt les priorités et, si chacun fait sa part, les choses avancent indéniablement. Mais, tout reste à faire toujours et tout le temps. Si la restauration rapide a permis à une majorité d’entrer dans un restaurant où l’hygiène était observée, la grande distribution, elle, a rempli les étals des magasins et vendu à la Roumanie toutes les tromperies du merchandising. En France malgré tous les contrepouvoirs, les gens se font encore manipuler, imaginez un peu dans les pays d’Europe Centrale…

Qu’en est-il des parents ? Vous vous investissez également auprès d’eux ?

Bien sûr, puisque notre brochure pédagogique comporte des exercices à réaliser à la maison avec les parents. C’est le but: que les enfants soient prescripteurs pour le développement durable auprès de tous les adultes qu’ils rencontrent, ce sont des ambassadeurs du goût vrai, végétal et varié.

Vous avez aussi réuni des chefs partenaires de votre évènement. Comment interviennent-ils ?

Oui, chaque année, nous mobilisons les chefs sur le mode du volontariat pour qu’ils assurent quelques „Classes du goût” dans leur quartier, village. Comme le font tous les chefs en Italie, Suisse, France, Belgique parce que la transmission de valeurs se fait par le partage de connaissances.

Quels sont vos projets pour l’avenir?

Continuer plus que jamais le projet d’éducation inclusive avec « Sarbatoarea Gustului » (Fête du Goût), en adéquation avec les ambitions du ministre de l’agriculture qui voudrait que la Roumanie devienne le jardin vert de l’Europe dans une dizaine d’année. Donc continuer le programme dédié à l’éducation des élèves de 9-10 ans aux fondamentaux d’une alimentation saine et une attitude éco-responsable. Ce festival a commencé en 2014 et, chaque année, a connu le soutien de grands chefs qui signaient notre Toque Collector, le symbole de notre festival.

En 2014 elle a été signée par Paul Bocuse, puis par presque tous les plus anciens 3 étoiles de France plus quelques chefs emblématiques, tel que le regretté Benoît Violier, Massiliamo Alajmo, Daniel Boulud, Martin Barestegui, un des chefs les plus étoilés d’Espagne, et bien sûr Troigros, Anne-Sophie Pic, Alléno et le précurseur de la cuisine santé en France, Michel Guérard, plus d’une vingtaine au total. En 2015 par les prestigieux chefs de cuisine des Maisons royales et présidences du monde entier du Club des Chefs des Chefs ; en 2016 par Marc Veyrat en exclusivité ; en 2017 par les lauréats du Bocuse d’or et en 2018, 2019 et 2023 par Alain Alexanian. Notre parrain officiel était déjà engagé dans le bio bien avant les modes d’aujourd’hui.

Pour les prochaines années, nous avons encore plein d’idées de toques en exclusivité pour faire parler de la Roumanie auprès des chefs qui font les tendances et qui sont des mentors pour le monde entier.

Il serait nécessaire que plusieurs heures soient dédiées à l’alimentation dans le cadre d’un programme formel de l’éducation nationale. C’est d’ailleurs le souhait également en France soutenu par de nombreuses organisations de chefs et notamment l’Ambassadeur spécial à la gastronomie auprès du président Macron, Guillaume Gomez, l’ancien chef de l’Elysée, qui a été un des tous premiers avec monsieur Bocuse à nous soutenir.

https://lepetitjournal.com/bucarest/communaute/la-fete-du-gout-une-initiative-culinaire-qui-celebre-le-bien-manger-367373

Costinesti, Eforie, Mamaia, Constanta, petite escapade de 3 jours fin août en train.

Mon premier séjour à Costinesti eu lieu en 1997, avec un logement chez l’habitant, assez loin des plages, mais le soir sous la treille à diner avec la grand-mère qui nous hébergeait, c’était tout à la fois aventureux, joyeux, simple et familiale. La vie au coeur de la roumanité était très riche en échanges et découvertes.

La grosse déconvenue était le voyage en train et les heures d’attente pour prendre un billet pour le train qui devait arriver mais sans aucune possibilité de réservation. Nous montions donc dans le train sans billet et les choses s’arrangeaient avec un petit bifton glissé au contrôleur. Parfois, en présentant sa carte d’immatriculation de l’Ambassade avec son logo „République Française” au dos qui en jetait en termes de document très officiel et rarement vu pour l’époque, le contrôleur nous ouvrait son compartiment réservé pour que nous soyons en tranquillité malgré le monde qui encombrait les couloirs. Et même nous avions droit à des „Excellence” en veux tu en voilà pour compléter le service !

2023, pour le retour entre Eforie et Constanta, voilà donc que deux trains d’une compagnie privé se suivent, sans qu’il y ait moyen d’acheter des billets à l’unique guichet de vente. Ah, dans les petites gares Costinesti, comme Eforie, ne cherchez pas les toilettes publiques, il n’y en a pas, ni pour les autochtones, ni pour les touristes. Lors du premier train qui s’arrête en gare, nous essayons de faire le forcing avec 5 jeunes de Medjidia qui sont des habitués. Mais rien à faire, le contrôleur dit très fermement qu’il n’a pas le droit de laisser des gens debout pour les quelques kilomètres que nous avons à faire. Nous aurons plus de chance après trois quart d’heure d’attente avec le suivant, nous monterons tous sans billet et personne ne nous demandera rien.

Ensuite ayant des billets pour Bucarest à 20h passé, nous essayons de rentrer plus tôt, le train envisagé de 17h20 est complet et nous oblige à réserver pour celui de 18h30. La caissière nous conseille d’essayer de prendre le train de 17h00 en allant au wagon restaurant en payant le supplément de 10 ron par billet au contrôleur.

Nous voilà donc dans le train déjà en route et qui ne fait aucun arrêt avant Bucarest, première halte avant sa destination finale Brasov. Simplement que le contrôleur qui se présente comme le chef de train nous menace de devoir payer le prix du billet, que nous, nous ne savons pas, c’est lui qui décide. Bon nous avons bien vu autour de nous des habitués qui se présentent comme des amis du Contrôleur glissé discrètement des billets vers la poche du contrôleur. Donc le contrôleur repart et nous dit de réfléchir ! Il repasse quelque chose comme une demie heure après et lui glissons nous aussi 50 Ron pour satisfaire sa soif de cash. Et tant pis pour les finances de l’Etat qui augmentera de nouveau la TVA dans la restauration même si cela ne plait pas aux représentants patronaux de l’Horeca qui sont toujours les mêmes à la table des négociations avec le gouvernement sans qu’il y ait une fédération d’employés qui soit invité.

Donc, nous sommes en 2023, malgré toutes les tribunes où secrétaires d’état, ministres, conseillers présidentiels viennent expliquer la Roumanie moderne, la Roumanie durable, la Roumanie qui se met aux normes européennes (pas besoin de vision, il s’agit de copy/paste) et qui tape à la porte de l’OCDE avec insistance, il existe encore une corruption active. Outre l’hôpital où, cumulant cinq opérations à l’hôpital public, je suis parfaitement au fait de cette obligation de glisser une gratification pour avoir un minimum de service, il y a encore de nombreuses professions qui sont au coeur de cette petite malhonnêteté quotidienne, une prise en otage que la population doit subir et qui finalement perpétue les usages de l’ère Communiste.

Conséquence, en extrapolant un peu, les centaines d’Euros quotidiens multiplier par (x) contrôleurs qui vont dans les poches de ceux qui sont supposés encaisser pour les caisses de l’Etat, on comprend mieux les déficits du budget roumain. Mais comme une bonne majorité de roumains sont convaincus que la classe politique dans son ensemble encaisse des milliers, voire des millions d’euros pour valider certains investissements et dispensés des autorisations diverses et variées auprès des investisseurs locaux ou étrangers comme cela se pratique de partout dans le monde, surtout pour les marchés publics. D’ailleurs, on se demande pourquoi il y a toujours autant d’intervenants politiques dans les conférences et sommets d’affaires quelques soient les secteurs. Si l’on comptabilise toutes les conférences, les rencontres d’affaires, les forums franco-roumain qui sanctifiaient autant l’entrée de la Roumanie dans l’UE pour l’éradication de la corruption, que les prévisions de grands tracés autoroutiers qui devaient sillonner le pays du Nord au Sud et d’Est en Ouest pour le désenclaver, rien n’a été efficace. On se demande bien à quoi ont servi les fonds des études de faisabilité et les promotions tous azimuts de cette nouvelle Roumanie. Au final, le compte n’y est pas !

En comparant avec la Hongrie, qui a deux fois moins de superficie, mais qui a réussi à construire deux fois plus de kilomètres d’autoroutes qui sont complètement aux normes européennes, ce qui n’est pas le cas en Roumanie. Autant concernant la sécurisation pour que personne ne traverse ou ne circulent des véhicules non habilités, la maintenance est quasi inexistante. Qu’une avarie, qu’un défaut d’asphalte soit réparé dans les meilleurs délais pour préserver la sécurité des automobilistes, n’est toujours pas la priorité des autorités.

Dans ce domaine comme dans de nombreux autres, on doute quand même des implémentations de projets réalisés en cohérence avec des partis de gouvernement PSD et PNL suppléés par tous les petits partis qui complètent les majorités fragiles en parasitant une volonté collective de mettre la Roumanie sur la voie de sa splendeur. On serait plutôt dans le faste et la marchandisation à tout crin et la célébrité facile d’une Roumanie égalitaire dans laquelle tout un chacun peut devenir ingénieur, docteur, professeur, genre génie des Carpates.

  • Oh „Marie” si tu savais, serait-on tenté de dire ! Pas celle de Johnny, celle qui rencontra le Tigre.

Alors, pourquoi la Roumanie ne pourrait pas être un peu avant-gardiste en prenant de l’avance avec le rail. Alors qu’il faut encore 10 bonnes heures pour couvrir les 600 km entre Timisoara et Bucarest, vu la demande croissante de ferroutage et afin d’éviter des tonnes de CO2 chaque année sur les routes, il y a un programme ambitieux à envisager. Sans compter que les trains de nuit jusqu’à Vienne et Bratislava vont arriver très vite, les ambitions de certaines sociétés européennes sont déjà annoncées.

Entre réchauffement climatique et dynamisation du littoral par le rallongement de la saison grâce à des trains rapides, il y a peut-être une bonne carte à jouer. Sachant que la voiture sera de moins en moins désirée et que de toute façon la fameuse autoroute du soleil accouchée sous césarienne ne pourra guère supporter une importante augmentation de trafic dans la décennie qui vient. Il y a un choix judicieux à entrevoir autant environnemental que salutaire pour l’économie touristique du pays.

Que les autorités de Bucarest rencontrent celles du Maroc qui, bien qu’ayant pourtant longtemps hésité à investir dans une première ligne TGV, envisage aujourd’hui la construction d’une deuxième. Entendu aussi que la France a financé pour moitié cet investissement dans le cadre de son partenariat stratégique avec le royaume.

Inauguré en 2018, Al Boraq, avec 186 km, le train à grande vitesse marocain a soufflé sa quatrième bougie le 15 novembre 2022. Avec 10 millions de passagers transporté depuis sa mise en service, la grande vitesse affiche un beau succès. Les études ont déjà débuté pour le TGV jusqu’à Marrakech.

https://www.bladi.net/succes-tgv-marocain,97815.html

Pour tous les gens du secteur c’est une évidence, imaginez pouvoir aller déjeuner sur le port de Constanta un dimanche sans se fatiguer avec 6 heures de train aller/retour ou partir une journée à la plage. Sans compter l’organisation de journées ou Week-End de conférences pour prolonger la saison hôtelière presque 5 mois de plus. Sans non plus avoir besoin de faire atterrir des avions pour des courts trajets qui coûtent chers en kérosène comme en pollution et en déplacements supplétifs !

Une vraie vision de grandeur pour le „Jardin vert de l’Europe” ! On se prend à rêver qu’au delà d’un nationalisme puéril trop souvent mis en avant comme l’unique ambition de l’unité du pays, tout le monde aime la Roumanie au-delà de son passé dogmatique !

 

 

L’art et le durable sont privilégiés en Roumanie !

Les dignes héritiers de Constantin #Brancusi et Nicolae #Georgescu unissent leurs talents pour seconder la puissance publique.

Nicolae Georgescu, né à Constanta, sur la mer noire, est l’auteur de « Demain la décroissance. Entropie, écologie, économie » en 1979.

🖼 Constantin Brancusi ; Auteur de la colonne de l’infini : « Ceux qui appellent mon travail abstrait sont des imbéciles. Ce qu’ils appellent abstrait est en réalité du pur réalisme, celui qui n’est pas représenté par la forme extérieure, mais par l’idée, l’essence de l’œuvre. »

Sensibiliser les baigneurs à l’écologie joyeuse, un beau projet !

Mamaia ; Si désormais de nombreux bars branchés avec transats, parasols et musique à fond, des restaurants, des discothèques et de nouveaux resorts jonchent les plages privées, pour des ouest-européens, cela nous apparaît comme une station balnéaire familiale un peu bas de gamme, au front de mer bétonné et blingbling.
L’excellence du zéro charme, excepté pour les nouveaux riches qui se vantent de faire du Business ! 🙃

De nouvelles constructions avec sans doute un plan d’occupation des sols très étudié !

De l’aménagement haut de gamme sur les plages de Constanta

Je suis revenu après 10 ans et c’est vraiment plus que décevant. Services médiocres a des prix élevés. L’intérêt de visiter le littoral roumain est uniquement pour voir comment on peut très mal administrer une zone avec un tel potentiel touristique et une côte qui pourrait accueillir 3 fois plus de touristes. Le système des chèques vacances accordé aux familles roumaines n’arrange pas du tout les choses car elles sont obligées de les dépenser à l’intérieur du pays, de ce fait, cela ne motive pas les opérateurs touristiques à améliorer leurs services.

Le mieux pour visiter la Roumanie le dictionnaire insolite de la Roumanie, pour casser de nombreux préjugés sur ce pays ou Hors-piste en Roumanie de Grégory Rateau écrivain français installé en Roumanie.

La nomaclentura sait parfaitement bachoter pour réussir les examens d’entrée dans les institutions internationales.

Peut-on comparer les élites des anciens blocs de l’Est avec un nouvel establishment qui continue de faire circuler l’argent aux profits de quelques apparatchiks sans que jamais rien ne change pour la démocratie et la population ?

La nomenclatura roumaine, c’est à dire les héritiers des anciennes élites du Parti communiste, les hauts gradés de l’armée, les membres des partis politiques, les dirigeants de la bureaucratie, les directeurs des conglomérats et institutions d’état, les apparatchiks les plus influents et bien sûr, les responsables de l’État et des ministères se sont recyclés en business associatif dans l’organisation de débats, conférences, autre sommets et soirées de gala où les problèmes du monde sont mis sur le devant de la scène et où l’on se remet les médailles de parade et diplômes comme à la glorieuse période communiste.

Lever de soleil sur la plage de Constanta – Août 2023

Comme le commente Catherine Durandin dans son « Histoire des roumains », L’espace mioritique définit par Lucian Blaga (1895-1961), « Spatiul Mioritic », le sens de la culture roumaine par une matrice à trois dimensions. Le musical exprimé par la doina, le spatial caractérisé par le plai, l’ancrage du roumain dans son habitation et la géographie de son pays entre collines et vallées et le linguistique, le fameux dor qui exprime une quintessence de sentiments : mélange de sensations ambiguës et fortes : amour, absence, tristesse, mélancolie, souffrance, vide.

L’histoire de ce peuple démarre bien avant le XVIè siècle, et qu’apparaisse l’idée même de Roumanie. Cette histoire particulière impose de parler non d’une histoire de la Roumanie, mais d’une histoire des Roumains.

D’un environnement géopolitique marqué successivement par l’apogée et la chute des empires romain, byzantin, ottoman, Habsbourg, russe, soviétique, dans un cadre territorial mouvant. C’est, jusqu’aujourd’hui, le cheminement du sens et des modalités de l’accession des Roumains à la modernité et à la souveraineté qui guide sa roumanité qui fait alterner malheur et euphorie dans un espace de miorita, l’espace propre à l’élevage des moutons.

En 2007, la Roumanie, alors en pleine croissance, est immensément fière d’entrer dans le giron européen, bien qu’elle n’ait jamais atteint un seuil acceptable de baisse de la sa corruption. 

Il suffit d’observer les taux d’absorption des enveloppes allouées par Bruxelles pour vérifier le résultat et cette incapacité chronique à implémenter et à se projeter dans un temps imparti, sans même parler des faiblesses de compréhension et des blocages administratifs.

L’autre Roumanie se débrouille, reste sur le bas-côté de la Roumanie qui se veut intégrer aux institutions internationales. Cette Roumanie, qui a importé des valeurs qui n’étaient pas de chez elle, trop vite, comme le féminisme, l’un de ses objets d’étude privilégiés. « Les femmes d’affaires ne sont pas des femmes qui s’occupent des affaires, mais de leur féminité. Toutes sont l’amante ou la fille, ou la femme de quelqu’un. Elles savent très bien que leur beauté est périssable et se disent donc qu’il faut vite en tirer le maximum d’avantages. En fait, ces femmes sont confuses. Elles confondent liberté de s’afficher et modernité. Elles sont orientées contre le féminisme comme les droits pour la diversité, alors que l’église, toute puissante financièrement et archaïque par ses idées continue d’accompagner toutes les personnalités politiques au long de leur carrière.

Les roumains sont tellement habitués à attendre et opposés à la vitesse, qu’il y a ici ce proverbe qui dit : si tu es pressé, le résultat sera mauvais.

Inauguré en 1910, le casino de Constanta avec son entrée en forme de coquille Saint-Jacques devrait retrouver sa magnificence.

Ce qui expliquerait que les Roumains aient bien moins « le réflexe du changement » que leurs voisins polonais, hongrois ou tchèques. Dans les yeux de la psychologue Aurora Liiceanu, ses compatriotes sont autant adeptes du « dolce farniente », cocktail de passivité et d’absence de ponctualité, que les Allemands sont sérieux et industrieux.

 

 

« Les élites d’aujourd’hui reprennent les codes des belles sixties comme sous Ceaucescu, où elles cultivaient le goût des réceptions et des clubs privés, se croyant résolument tournées vers la modernité. » (Chantal Deltendre, Le Monde diplomatique, 1996).

Nous pouvons l’appeler « la terre de tous les possibles », mais nous ne penserons pas à la Roumanie comme le rêve américain, au contraire, nous nous souviendrons de tous les moments où nous avons fait face à des situations absurdes ou qui nous laissent sans voix.

A fortiori à l’ère des réseaux sociaux, si vous rêvez que vous êtes médecin, le lendemain, vous pouvez voir votre rêve se réaliser.

L’Amérique n’est pas la terre de tous les possibles, je le dis avec force, la Roumanie est la terre de tous les possibles. Ici, vous pouvez mettre en pratique n’importe quel désir, n’importe quel espoir, n’importe quelle ambition. Si vous dormez la nuit et rêvez que vous êtes médecin, le lendemain, vous pourrez voir votre rêve avec vos yeux. Quelques faux papiers, quelques arnaques, quelques bonnes personnes et vous vous retrouvez déjà au bloc opératoire avec un scalpel à la main à marcher dans le cerveau d’un inconnu. Pour apprendre, on apprend tout sur Internet, comme le disait un médecin, quelques tutos en mâchonnant de la patate, et ça y est, on est un pro.

Evidemment personne ne fausse ses études pour devenir maçon, menuisier, parquetier ou fossoyeur, éventuellement cuisinier pour la célébrité.

Ce qui est frappant dans tous ces cas de faux médecins, c’est que personne autour d’eux, et je parle des autres médecins, n’a remarqué la moindre incompétence, la moindre lacune, l’incompétence.

Des influences architecturales dans le centre de Constanta

La situation découverte dans le domaine médical ne peut être singulière, cette maladie est beaucoup plus profonde et a touché tous les domaines d’activité. Dans les autres zones à moindre risque d’affecter directement la population, aucune enquête n’a été menée car elles sont moins spectaculaires. Sur le marché du travail, un imposteur est préféré car il est beaucoup plus affirmé, sachant qu’il est illégal.

Les imposteurs sont aussi ceux qui, bien qu’ayant reçu une formation officielle et adéquate dans un domaine, commencent à exercer des métiers ou à occuper des postes qui n’ont rien à voir avec leur formation. Ces imposteurs qui à l’unisson avec des dictateurs peuvent être décorés par la diplomatie française, dont on sait qu’elle est peu regardante, ni même cohérente en matière de real politique.

Le développement durable, même sur le littoral de la mer noire.

Pour un fonctionnaire d’Ambassade, il est relativement aisé de créer de l’évènementiel avec les sociétés du CAC40 qui ont peu ou prou l’obligation de soutenir les besoins hexagonaux de prestige ordonnés par Paris. Un autoentrepreneur peut avoir à souffrir de l’arbitraire d’une petite cheffe de la diplomatie au titre pompeux de conseillère agricole, qui de part sa position s’arroge un droit de dénigrement, surtout lorsque l’on ne se comporte pas en taste-rubans à son endroit et que de visu on lui laisse à entendre qu’elle n’a pas soigné son « Mal français » son jacobinisme. Retour de bâton et cortège de bassesses à la clé assurés. Celle-ci l’affuble alors du qualificatif de peu recommandable et le place dans la liste de français à éviter en faisant circuler la confusion, un petit ronron médiatique, façon diplomatie éclairée, donc autorisée. Heureusement que la moitié du gouvernement mis en examen ne subit pas l’opprobre et la vindicte des médias au quotidien.

Des listes de citoyens en toute illégitimité dans un état de droit ? L’héritage de Vichy sans doute, comme lorsque la tête de l’état affirme aujourd’hui que l’âge de la Françafrique est révolu. L’histoire prouve que beaucoup d’africains ont une tout autre lecture du colonialisme latent qui demeure et que les plaies sont loin d’être refermées. Les Ambassades sont sans doute les derniers endroits où un bureaucrate français peut se permettre d’élaborer des listes discrétionnaires au nom de la bienséance républicaine.

Enfin, on ne peut pas affirmer qu’un fonctionnaire d’Ambassade, un expert de Bruxelles ou un politicien roumain ne s’est jamais fait opérer dans un hôpital public en Roumanie !

20 années au Ritz, Guy Legay, un très grand cuisinier rend hommage au propriétaire décédé à 94 ans.

Notre grand patron Mohamed al Fayed a quitté ce monde il y a peu de temps. Grâce à lui le Ritz est redevenu l’un des plus grands palaces du monde.

Monsieur Al Fayed est devenu propriétaire de l’hôtel en 1979.

Dès septembre 1980 des travaux gigantesques ont été entrepris pour durer 8 ans sans fermeture, on a connu des moments difficiles…

J’ai une pensée émue pour lui et présente mes condoléances attristées à son épouse et à sa famille.

À la demande du grand patron j’ai pris la direction des cuisines le 1er juillet 1980 avec comme adjoints 2 anciens que j’avais eu chez Ledoyen, deux hommes de confiance, Mrs Biscay et Constant, j’ai aussi engagé qq cuisiniers de ma connaissance.

Les chefs qui m’ont précédé étaient tous issus de la brigade depuis Escoffier, je suis le 1er chef à venir de l’extérieur. Les chefs d’avant tous de grands pros connaissaient    la cuisine classique  à la perfection, mais Le grand patron a souhaité du changement dans le choix des plats, la tendance étant une cuisine plus allégée, moins conventionnelle, une touche au goût du jour.

Le guide Michelin nous a honoré d’une étoile en 1981 et de 2  étoiles en 1983. La brigade à mon arrivée était de 35 cuisiniers, la clientèle étant de plus en plus nombreuse nous avons augmenté la brigade pour arriver environ à 100 personnes afin d’ assurer le service de 6 points de vente.

À chacune de ses visite Mr Al Fayed ne manquait pas de venir nous saluer, parfois il se mettait au travail pour nous expliquer la façon de préparer un agneau, il avait entre autres une spécialité crée par lui-même, les fameuses huitres au caviar. Il adorait le homard, mais seulement les pinces, il disait Legay tu me donnes les jambes, il voulait dire les pinces, comme il avait raison.

 Je pense qu’il aimait bien l’ambiance de la cuisine pour lui c’était un moment de détente.

Le Ritz avec la capacité du personnel, la jeune direction actuelle, tant en restauration qu’en hébergement restera pour toujours un joyau parmi les grands palaces du monde.

j’ai cessé mes activités fin 1999, mon successeur Michel Roth qui a été un fidèle collaborateur pendant plus de 20 ans a pris ma succession avec brio.Bon anniversaire LEIDA, vivre magnifiquement l’excellence dans

Village International de la Gastronomie avec 70 pays représentés

Guillaume Gomez à l’inauguration du forum de l’alimentation ce 7 septembre 2023

« Très heureux d’avoir ouvert ce matin au nom du Président de la République ce 1er Forum de France de l’Alimentation. C’est jusqu’à dimanche ! Plus de 50 pays présents pour réfléchir et agir sur notre alimentation » ; Guillaume Gomez

Sous le haut patronage du Président de la République, et à l’initiative du chef Guillaume Gomez, le monde de la gastronomie se réunit à Paris à l’occasion du premier Forum de France de l’Alimentation.

Au pied de la Tour Eiffel, le Musée de l’Homme et le Village International de la Gastronomie accueilleront plus de 70 pays des 5 continents, et tous les terroirs français pour découvrir, partager et penser leurs patrimoines culinaires en mouvement. Savourez ateliers, visites et conférences au programme du musée !

LES CONFÉRENCES

Auditorium Jean Rouch. – Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Jeudi 7 septembre

Les conférences du jeudi seront traduites en anglais.

  • 11 h : Ouverture du Forum de France de l’alimentation avec Guillaume Gomez, Philippe Faure, Alain Ducasse et Aurélie Clémente-Ruiz ;
  • 11 h 45 : Le Musée de l’Homme et les Patrimoines alimentaires de l’humanité avec Aurélie Clémente-Ruiz, Ana Gonzalez-Medina, Yasmina Sellam et Christophe Lavelle ;
  • 13 h 30 : L’Omnivore du XXIe siècle avec Philippe Mauguin, Philippe Legrand, Valérie Lacroute, David Tourte, Tiphaine Piriou et Christophe Lavelle ;
  • 14 h 30 : L’influence mondiale d’Auguste Escoffier avec Michel Escoffier, Nicolas Sale, Anton Mosiman, Marie Soria et Christian Heuline.

Vendredi 8 septembre

  • 11 h 30 : Cuisine et Préhistoire avec Roland Nespoulet, Sandrine Prat, Emmanuel Perrodin et Christophe Lavelle.

LES ATELIERS

Rendez-vous à l’accueil du Musée de l’Homme. – Gratuit dans la limite des places disponibles. – À partir de 6 ans. – Durée : 45 minutes.

Les chefs ambassadeurs

  • Katia Ajoup-Desprez, cheffe à domicile, disciple d’Escoffier ;
  • Nicolas Rota, chef formateur, membre Eurotoques.

Samedi 9 et dimanche 10 septembre

  • 11 h : Fabrication de wrap de légumes croquants façon maki ;
  • 14 h : Fabrication de verrine de fleur de lait aux fruits de saison et éclat de spéculos ;
  • 16 h : Fabrication de verrine de fleur de lait aux fruits de saison et éclat de spéculos.

LES VISITES GUIDÉES

Rendez-vous à l’accueil du Musée de l’Homme. – Gratuit dans la limite des places disponibles. – À partir de 10 ans. – Durée : 40 minutes.

Samedi 9 et dimanche 10 septembre

Bilanțul Comandamentului Sezon Estival 2023

În perioada 26.06 – 03.09.2023, inspectorii sanitari veterinari și pentru siguranța alimentelor, care activează în cadrul Comandamentului Sezon Estival 2023au desfăşurat activităţi de control în unităţi de producere, prelucrare, procesare, depozitare, valorificare şi comercializare a produselor alimentare.

Astfel, au fost verificate 2.245 de unități localizate în cele 6 zone de interes turistic: Năvodari, Mamaia Nord, Mamaia Centru, Mamaia Sud, Costineşti, Eforie Nord, Eforie Sud, Techirgiol, Mangalia și Constanța.

În urma controalelor s-au constatat deficienţe cu privire la:

  • comercializarea directă către consumatorul final a produselor alimentare în spaţii neaprobate sanitar veterinar;
  • nerespectarea normelor sanitare veterinare privind întreținerea spațiilor de prelucrare, depozitare și valorifcare a produselor alimentare;
  • depozitarea necorespunzătoare a produselor alimentare;
  • lipsa documentelor care să ateste trasabilitatea produselor.

Pentru abaterile de la legislaţia sanitară veterinară şi pentru siguranţa alimentelor au fost sancţionate contravenţional 471 de unități, cu amenzi în valoare de 4.962.200 de lei. De asemenea, au fost emise 22 de ordonanțe de interzicere a activității, 11 ordonanțe de suspendare a activității și 9 avertismente.

Au fost confiscate și direcționate către unități de neutralizare produse alimentare, în cantitate totală de 2.125 de kg. (carne de vită, carne de pui, pește, produse din pește și ouă, înghețată).

Echipele de inspectori sanitari veterinari și pentru siguranța alimentelor împreună cu instituţiile partenere, au efectuat controale la festivaluri, la manifestări culturale cu specific gastronomic, la festivităţile prilejuite de ziua Marinei Române şi în toate unităţile de alimentaţie publică, reușind să realizeze dezideratul propus, 0 toxiinfecţii alimentare.

Résumé de la saison d’été 2023

Entre le 26 juin et le 3 septembre 2023, les inspecteurs de la santé vétérinaire et de la sécurité alimentaire, qui travaillent au sein du commandement de la saison d’été 2023, ont mené des activités de contrôle dans les unités de production, de transformation, de transformation, de stockage, d’utilisation et de commercialisation des aliments.

Ainsi, 2.245 unités situées dans les 6 zones d’intérêt touristique ont été contrôlées : Năvodari, Mamaia Nord, Mamaia Centru, Mamaia Sud, Costineşti, Eforie Nord, Eforie Sud, Techirgiol, Mangalia et Constanța.

Suite aux contrôles, des déficiences ont été constatées concernant :

• commercialisation directe auprès du consommateur final de produits alimentaires dans des locaux non sanitaires et agréés vétérinaires ;

• le non-respect des règles sanitaires et vétérinaires relatives à l’entretien des locaux de transformation, de stockage et d’utilisation des produits alimentaires ;

• stockage inapproprié des produits alimentaires ;

• absence de documents attestant la traçabilité des produits.

471 établissements ont été sanctionnés pour violation de la législation sanitaire, vétérinaire et de sécurité alimentaire, avec des amendes s’élevant à 4.962.200 lei. En outre, 22 ordonnances d’interdiction d’activités, 11 ordonnances de suspension d’activités et 9 avertissements ont été émis.

Des produits alimentaires, totalisant 2 125 kg, ont été confisqués et dirigés vers des unités de neutralisation. (bœuf, poulet, poisson, produits de la pêche et œufs, glaces).

Les équipes d’inspecteurs de santé vétérinaire et de sécurité alimentaire, en collaboration avec les institutions partenaires, ont effectué des contrôles lors de festivals, lors d’événements culturels à caractère gastronomique, lors des festivités à l’occasion de la Journée de la Marine roumaine et dans toutes les unités de restauration publique, réussissant à atteindre l’objectif proposé, 0 aliments toxiques.

Viața lui Radu Anton Roman

Radu Anton Roman este cel care a reinventat bucătăria românească. În fiecare duminică te făcea să vibrezi în fața televizorului și de fiecare dată când dezvăluia câte o rețetă delicioasă. Visa de mic să devină scriitor clasic, dar viața a avut alt plan cu el.

În copilărie şi tinereţe, Radu Anton Roman visa să devină scriitor „clasic“. Astăzi, lumea şi-l aminteşte ca omul care, duminică de duminică, te făcea să salivezi în faţa televizorului. Cutreiera țara și ne învăța și pe noi cum să gătim bine, românește.

S-a angajat ca gardian, chituitor de fereste și pedagog.

Radu Anton Roman s-a născut la 19 august 1948, la Făgăraş, în judeţul Braşov. Din copilărie visa să ajungă scriitor, dar până să își vadă visul împlinit, viața i-a pus în cale câteva obstacole.

După moartea mamei sale, este trimis de tată împreună cu sora sa, Anca Pop, la București și își ia astfel la revedere de la locul copilăriei sale.

În Capitală încep ani grei. Se înscrie la Facultatea de Drept, dar renunţă aproape imediat, extrem de dezamăgit. Se înrolează în armată, iar la finalul stagiului militar revine în Bucureşti, cu un singur gând: să publice.

A început să participe la diverse cenacluri literare, iar în paralel muncea în diverse domenii pentru a face rost de bani de mâncare.

A avut meserii precum chituitor de ferestre la Hotel Intercontinental, între 1968 şi 1969, învăţător la Râuşor, în 1970, pedagog şi gardian de noapte la „Sanatoriul pentru copii“ din Timişul de Sus, în 1971, bibliotecar la Biblioteca Municipală Bucureşti, între anii 1976-1978.

În cele din urmă ajunge să se înscrie la Facultatea de Jurnalism și, în 1974, câştigă „Premiul tineretului pentru reportaj literar“, iar în 1976 îşi susţine lucrarea de dizertaţie intitulată „Clişee imperative în cronica de artă“.

O boală gravă l-a pensionat la 37 de ani

În 1983, Radu Anton Roman este diagnosticat cu o boală ce avea să îi schimbe viața pe veci.

„Avea cam 35 de ani. Oricum, boala asta nici nu se manifestă înainte de mijlocul vieţii. A fost întâmplător. A căzut, a avut o fractură, la analize i-a ieşit ceva care a trimis spre altă zonă şi, din aproape în aproape, au aflat.

I-au descoperit o afecţiune congenitală, un tip de displazie neurogenă, cauzată de o enzimă lipsă. Afectează membrele, este înrudită cu scleroza în plăci. Mergea foarte greu, îşi ţinea degetele aşa (n.r. – femeia îşi chirceşte degetele mâinii drepte). S-a şi îngrăşat din cauza maladiei.

Unul din efectele bolii era modificarea ţesutului muscular. Lui i-a afectat zona centurilor, cum se numeşte, umerii şi picioarele. Nu avea tonus normal. Încerca să facă gimnastică − bine, e mult spus asta. Era aşezat pe aparate şi ajutat să ridice mâinile şi picioarele. Suferea cumplit. Îmi spunea tot timpul: „Sunt închis în acest trup”, a povestit sora sa, Anca Pop.

Cu toate astea nu se lasă și începe să publice, lucrând într-un ritm infernal: poeme, reportaje, primul roman, apoi alte poeme, până în 1985, când dă prima mare lovitură. Romanul „Zile de pescuit“ (titlul iniţial era „Peşti pe nisip“, dar fusese schimbat de editori pentru a face posibilă publicarea) conţinea unsprezece povestiri, având în centru soarta unui sat pescăresc, din Delta Dunării, în cea mai neagră perioadă a dictaturii lui Ceauşescu.

La câteva luni de la apariţia romanului, postul de radio „Europa liberă“ începe să comenteze elementele de critică socială ale acestuia. Autorităţile vremii încearcă să oprească difuzarea cărţii. Prea târziu: întregul tiraj, de 30.000 de exemplare, fusese vândut, iar romanul primise deja prestigiosul premiu „Luceafărul“.

Autorul este dat afară din funcţia de redactor al ziarului „Munca“, unde lucra în perioada respectivă, şi forţat să se pensioneze medical. Nicio carte nu-i va mai fi publicată până în 1989.

După revoluția din 89′, realizează două documentare, ambele pentru Televiziunea Română, „Paradisul pierdut“ (1990) şi „Delta, acum!” (1991).

Întâlnirea cu Jacques-Yves Cousteau îi schimbă viața

În 1991 îl întâlnește pe marele explorator francez Jacques-Yves Cousteau, iar acest moment îi schimbă viața pentru totdeauna. Pe vasul lui Cousteau înțelege sensul cuvântului „opulență” în momentul în care vede bucătăria. Toate experiențele culinare de pe acel vas își pun amprenta asupra lui.

„Când am dat de papa, nu bun, ci foarte, foarte bun, şi abundent până la risipă, nu m-am mai putut stăpâni. Am devorat ca o fiară, tot ce mi se punea în faţă, cu o foame veche, adunată din sărăcia atâtor ani“, scria Radu Anton Roman, potrivit Adevărul.

La câțiva ani distanță, în 1995, în casa profesorului de filosofie şi director al Editurii Paideia, Ion Bănşoiu, are loc o discuție între acesta și Radu Anton Roman care va duce la publicarea cărții „Bucate, vinuri şi obiceiuri româneşti”, în 1998.

„Totul a pornit de la o discuţie despre dacă există cu adevărat bucătărie românească sau nu. Participau Mihai Oroveanu, Andrei Pleşu, eu, Vintilă Mihăilescu şi Radu, evident. A fost o adevărată ceartă. Majoritatea ziceau că nu, printre care şi domnul Pleşu, chiar şi Radu.

 Eu i-am atras atenţia că există o variaţie foarte mare de moduri de a pregăti mâncarea, în funcţie chiar de sate, în aceeaşi zonă. De aici a început totul. Iniţial, voiam să facem o carte de dimensiuni nobile şi a ieşit un monstru de 900 de pagini!“, povesteşte Ion Bănşoiu.

Mâncarea i-a adus o emisiune la TV

În perioada 2001-2005, la ProTV se difuza emisiunea „Bucătăria lui Radu”, în care Radu Anton Roman folosea mâncarea pe post de metafore menite să îți înfrumusețeze viața.

Mișu Predescu, producătorul emisiunii, își amintește de momentul în care a descoperit magia lui Radu Anton Roman, atunci când a fost invitat într-o emisiune pentru a promova niște vinuri.

„Vizual a fost un şoc, plăcut. Apoi, când a început să vorbească, s-a făcut linişte. Îmi amintesc că din 3-4 minute, cât trebuia să vorbească, emisiunea s-a întins pe 15. Modul în care vorbea era fabulos”, a spus Mișu Predescu.

„Când a ieşit din emisie, l-am oprit pe hol. L-am întrebat cum îl cheamă. „Radu Anton.“ Îi zic: „Eu sunt producătorul emisiunii. Vă place să vorbiţi despre vinuri?“. „Da, şi despre vinuri, dar şi despre mâncare. Eu mai şi gătesc.“

„Din momentul ăsta vreau să fiţi angajatul meu.“ M-am dus, am rupt o foaie de hârtie goală şi am scris un contract de mână. I-am zis: „Dom’ne, vreau să faci o emisiune săptămânală, de 5 minute, despre mâncare şi băutură“. A semnat. Îmi amintesc că am dus contractul la „Juridic“ şi le-am zis să facă unul formal. Nu ştiu ce s-a întâmplat, dar, timp de un an şi jumătate, ăsta a fost singurul lui contract”, a adăugat Mișu Predescu.

Din 2001, Radu Anton Roman ne-a delectat simțurile spunându-ne „povești” despre bucătăria românească și despre preparatele noastre savuroase, până în 2005, când povestea s-a terminat brusc. Radu Anton Roman a murit pe 29 august 2005, în urma unui infarct miocardic.

La vie de Radu Anton Roman, épicurien, journaliste, producteur et surtout auteur de cette « Savoureuse Roumanie ».

Anton Roman est celui qui a réinventé la cuisine roumaine. Chaque dimanche, il vous faisait vibrer devant la télé et à chaque fois il dévoilait une délicieuse recette. Dès son enfance, il rêvait de devenir un écrivain classique, mais la vie avait d’autres projets pour lui.

Dans son enfance et sa jeunesse, Radu Anton Roman rêvait de devenir un écrivain « classique ». Aujourd’hui, le monde se souvient de lui comme de l’homme qui, chaque dimanche, faisait saliver devant la télé. Elle a parcouru le pays et nous a appris à bien cuisiner, en roumain.

Il a travaillé comme agent de sécurité, plâtrier de fenêtres et pédagogue. Radu Anton Roman est né le 19 août 1948 à Făgăraş, département de Braşov. Depuis son enfance, il rêvait de devenir écrivain, mais jusqu’à ce qu’il voie son rêve se réaliser, la vie lui a mis plusieurs obstacles sur le chemin.

Après la mort de sa mère, son père l’envoie avec sa sœur Anca Pop à Bucarest et fait ainsi ses adieux au lieu de son enfance.

Des années difficiles commencent dans la capitale. Il s’inscrit à la Faculté de Droit, mais abandonne presque aussitôt, extrêmement déçu. Il s’engage dans l’armée et, à la fin de sa formation militaire, il retourne à Bucarest avec une seule pensée : publier.

Il a commencé à participer à divers cénacles littéraires, et en même temps il a travaillé dans divers domaines pour gagner de l’argent pour se nourrir.

Il a travaillé comme plâtrier de fenêtres à l’Hôtel Intercontinental, entre 1968 et 1969, professeur à Râusor, en 1970, pédagogue et gardien de nuit au „Sanatorium pour enfants” de Timişul de Sus, en 1971, bibliothécaire à la Mairie de Bucarest. Bibliothèque, entre 1976-1978.

Finalement, il finit par s’inscrire à la Faculté de journalisme et, en 1974, il remporte le « Prix de la jeunesse du reportage littéraire », et en 1976 il soutient sa thèse intitulée « Clichés impératifs dans la Chronique de l’art ».

Une grave maladie l’a mis à la retraite à l’âge de 37 ans

En 1983, Radu Anton Roman a reçu un diagnostic de maladie qui allait changer sa vie pour toujours.

„Il avait environ 35 ans. De toute façon, cette maladie ne se manifeste qu’à partir de la quarantaine. C’était accidentel. Il est tombé, a eu une fracture, les examens ont révélé quelque chose qui l’a envoyé dans une autre région et, petit à petit, ils ont découvert dehors.

Ils ont découvert une maladie congénitale, un type de dysplasie neurogène, provoquée par une enzyme manquante. Affecte les membres, est lié à la sclérose en plaques. Elle marchait très fort, elle tenait ses doigts comme ça (n.r. – la femme tord les doigts de sa main droite). Il a pris du poids à cause de la maladie.

L’un des effets de la maladie était la modification du tissu musculaire. Cela a affecté la zone de sa ceinture, comme on l’appelle, ses épaules et ses jambes. Il n’avait pas de ton normal. Elle essayait de faire de la gymnastique – eh bien, cela en dit long. Il a été placé sur des machines et aidé à lever les bras et les jambes. Il souffrait terriblement. Il me disait tout le temps : « Je suis enfermé dans ce corps », disait sa sœur Anca Pop.

Il n’abandonne cependant pas et se lance dans la publication, travaillant à un rythme infernal : des poèmes, des reportages, le premier roman, puis d’autres poèmes, jusqu’en 1985, où il donne le premier grand coup. Le roman „Journées de pêche” (le titre original était „Poisson sur le sable”, mais avait été modifié par les éditeurs pour permettre la publication) contenait onze histoires centrées sur le sort d’un village de pêcheurs, dans le delta du Danube, au cours de la période la plus sombre de la dictature de Ceausescu.

Quelques mois après la parution du roman, la radio „Europe libre” commence à commenter ses éléments de critique sociale. Les autorités de l’époque tentent d’arrêter la publication du livre. Trop tard : la totalité du tirage de 30 000 exemplaires avait été vendue et le roman avait déjà reçu le prestigieux prix « Luceafărul ».

L’auteur est licencié du poste de rédacteur en chef du journal „Munca”, où il travaillait pendant cette période, et contraint de prendre sa retraite pour raisons médicales. Il ne publiera plus aucun livre avant 1989.

Après la révolution de 1989, il réalise deux documentaires, tous deux pour la télévision roumaine, „Paradisul pierdut” (1990) et „Delta, maintenant !” (1991).

La rencontre avec Jacques-Yves Cousteau change sa vie

En 1991, il rencontre le grand explorateur français Jacques-Yves Cousteau, et ce moment change sa vie pour toujours. Sur le navire de Cousteau, il comprend le sens du mot « opulence » dès qu’il voit la cuisine. Toutes les expériences culinaires présentes sur ce plat y laissent leur empreinte.

„Quand je suis tombé sur le pape, pas bon, mais très, très bon, et abondant au point de le gaspiller, je ne pouvais plus me contrôler. J’ai dévoré comme une bête tout ce qu’on me présentait, avec une vieille faim, recueilli après tant d’années de pauvreté”, a écrit Radu Anton Roman, selon Adevărul.

Quelques années plus tard, en 1995, dans la maison du professeur de philosophie et directeur des éditions Paideia, Ion Bănşoiu, une discussion a lieu entre lui et Radu Anton Roman, qui aboutira à la publication du livre „Cuisine, vins et coutumes roumaines” en 1998.

„Tout est parti d’une discussion sur l’existence ou non de la cuisine roumaine. Participaient Mihai Oroveanu, Andrei Pleşu, moi, Vintilă Mihăilescu et Radu, évidemment. C’était un vrai combat. La plupart ont dit non, y compris M. Pleșu, et même Radu.

  J’ai attiré son attention sur le fait qu’il existe une grande diversité dans les manières de préparer la nourriture, même selon les villages, dans une même zone. C’est ici que tout a commencé. Au départ, nous voulions faire un livre aux dimensions nobles et il s’est avéré être un monstre de 900 pages !”, raconte Ion Bănşoiu.

La nourriture lui a valu une émission de télévision.

Entre 2001 et 2005, l’émission „Radu’s Kitchen” a été diffusée sur ProTV, dans laquelle Radu Anton Roman utilisait la nourriture comme métaphore destinée à embellir votre vie.

Mișu Predescu, le producteur de l’émission, se souvient du moment où il a découvert la magie de Radu Anton Roman, lorsqu’il a été invité à une émission pour promouvoir certains vins.

„Visuellement, c’était un choc, agréable. Puis, quand il a commencé à parler, il y a eu le silence. Je me souviens que de 3 à 4 minutes, quand il devait parler, le spectacle durait 15 minutes. Sa façon de parler était fabuleuse”, il a dit Misu Predescu.

„Quand il a quitté l’émission, je l’ai arrêté dans le couloir. Je lui ai demandé quel était son nom. „Radu Anton”. J’ai répondu : „Je suis le producteur de l’émission. Aimez-vous parler de vins ?” ” Oui, et sur les vins, mais aussi sur la nourriture. Je cuisine aussi.”

” A partir de maintenant, je veux que tu sois mon employé. ” J’y suis allé, j’ai déchiré une feuille de papier vierge et j’ai rédigé un contrat à la main. J’ai dit : « Monsieur, je veux que vous fassiez une émission hebdomadaire de 5 minutes sur la nourriture et les boissons. Signé. Je me souviens que j’ai apporté le contrat à „Juridic” et que je leur ai dit d’en conclure un formel. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais pendant un an et demi, c’était son seul contrat”, a ajouté Mișu Predescu.

Depuis 2001, Radu Anton Roman a ravi nos sens en nous racontant des « histoires » sur la cuisine roumaine et nos plats savoureux, jusqu’en 2005, lorsque l’histoire s’est terminée brusquement. Radu Anton Roman est décédé le 29 août 2005 des suites d’un infarctus du myocarde.

https://newsweek.ro/actualitate/povestea-vietii-lui-radu-anton-roman-cel-care-ne-a-invatat-sa-mancam-sanatos-si-romaneste?fbclid=IwAR2fiv5r593eO6SXnfEWRbyHPAQddeluYO_FzqOEI3YUK53xi-HDLitkjUY

Déjà Radu interpellait ses concitoyens avec cette Savoureuse Roumanie quant au mieux manger durable.

Vous vous interrogez sur la composition de votre caddie et regardez avec circonspection les paquets colorés sortis des rayons de cette grande distribution qui remplit vos placards et frigidaires de E en tous genres et additifs qui détruisent votre microbiote à long terme. Il devient de plus en plus évident que le local et le saisonnier était déjà d’actualité sous la plume de Radu. Il n’était de fait, pas si malsain de se demander si l’uniformisation de nos assiettes soumises à la normalisation du goût et aux règlements sanitaires n’est pas en train de tuer définitivement la culture au quotidien.

Faites donc votre sac, direction le Jardin vert de l’Europe, la Transylvanie. On en reparlera !

Deux chefs apparentés en balade en Arménie, deux étoilés à la cueillette d’herbes uniques et pures.

Le Lavash, pain traditionnel arménien est inscrit depuis 2014 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Un repas concocté par Mamoulian, le Bocuse Arménien, son restaurant fait revivre un village entier.

Fabrication du Lavash, pain traditionnel arménien

La lettre des chefs cuisiniers de la République

Chers (es) Amis (ie)

Nous avons le plaisir de vous adresser le 1er numéro de notre newsletter „C L’Info”, newsletter bi-annuelle sur la vie et les actions de notre association.

Ce premier numéro, retrace les actions accomplies depuis notre nomination à la Présidence des Cuisiniers de la République Française le 1er janvier dernier.

Nous tenons à vous remercier de votre confiance, ainsi que Guillaume Gomez, fondateur de notre institution, notre

Président d’Honneur. C’est ensemble que nous pouvons aller encore plus loin. Notre association rayonne en France et à l’international.

Romain Besseron et Thierry Charrier ont de belles valeurs qu’ils savent véhiculer en toute occasion. L’excellence à la Française, la transmission, l’entraide et la fraternité, ne sont plus à prouver et Les Cuisiniers de la République Française fait partie intégrante du paysage de la gastronomie française.

http://les-cuisiniers-de-la-republique.fr/download/newsletter-1-cuisiniers-de-la-republique-francaise.pdf

Produire des aliments durables avec transparence

Les entreprises agroalimentaires ont un défi à relever face aux enjeux actuels de préservation de l’environnement, de changement climatique et de limites du modèle agro-industriel : celui de produire des aliments durables. Et face aux scandales et à l’opacité du système alimentaire régulièrement dénoncés, leur second défi est de retrouver la confiance des consommateurs.

Comment les entreprises agroalimentaires, a fortiori les jeunes, font-elles pour produire des aliments durables ? Comment sont-elles accompagnées ? Quels outils utilisent-elles ? Comment communiquent-elles sur leur démarche de durabilité ? C’est à ces questions que nous nous intéressons avec l’étude de deux jeunes entreprises lyonnaises.

Respecter tout cela est déjà compliqué pour un bon nombre d’entreprises alimentaires, surtout les PME-TPE qui ont moins de moyens financiers et humains. Et pour celles parmi elles qui voudraient en plus produire durablement ?

Il n’existe pas de définition d’un aliment durable. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) définit les régimes alimentaires durables comme « des régimes ayant de faibles conséquences sur l’environnement, qui contribuent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à une vie saine pour les générations présentes et futures. Les régimes alimentaires durables contribuent à protéger et à respecter la biodiversité et les écosystèmes, sont culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains, et permettent d’optimiser les ressources naturelles et humaines  » (FAO, 2010).

https://www.chaireunesco-adm.com/Cathy-Derailhttps://www.chaireunesco-adm.com/Cathy-Derail

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