
Sarbatoarea Gustului / La fête du goût 2020/2030 pentru educație incluzivă privind alimentația sustenabilă în România.

« Festival du Goût », une initiative éducative qui encourage le libre arbitre des jeunes élèves des écoles primaires, ambassadeurs auprès des familles, afin qu’ils deviennent des citoyens informés et actifs quant à leur consommation alimentaire.
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„Quand il existe la conscience du choix, la liberté de manger sain nous appartient”

L’éducation au goût, un incontournable de la soutenabilité pour les générations de demain.
L’éducation au goût et à l’alimentation au coeur du programme éducatif créé par Sarbatoarea Gustului depuis 2014. Nos systèmes alimentaires sont au cœur des enjeux de la transition écologique.
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États généraux de l’Éducation à l’Alimentation et au Bien Manger.
Madame la pré&sidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet a ouvert les États généraux de l’Éducation à l’Alimentation et au Bien Manger organisés par Mme Olivia Grégoire, députée de Paris.
Le 15 octobre dernier, à l’initiative de la député de Paris et ancienne ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, Madame Olivia Grégoire, ce sont 300 personnes qui étaient réunies pour les États Généraux de l’éducation à l’alimentation et au bien manger, avec une même vision : manger mieux c’est possible et l’enseigner à nos enfants, c est plus que souhaitable.
Dans ce pays où l’on a inventé la gastronomie, où la baguette est classée au patrimoine mondial au côté du repas français, où la cocotte-minute est un symbole de génie domestique, il faut bien reconnaître que nous avons parfois oublié d’enseigner l’essentiel : le goût, la saison, la mesure, la curiosité de ce que l’on met dans son assiette.
Car apprendre à bien manger, c’est bien plus qu’une question de santé publique.
C’est une question d’égalité des chances, quand la qualité de l’assiette dépend encore trop souvent du revenu, du temps disponible ou du code postal.
C’est aussi une question de pouvoir d’achat, car savoir cuisiner, c’est savoir dépenser mieux.
Et c’est enfin une question de finances publiques alors que nous dépensons chaque année 125 milliards d’euros pour traiter des maladies liées à une mauvaise alimentation.
Merci à l’ensemble des participants, aux intervenants venus témoigner de leurs expériences, aux chefs engagés, aux associations passionnés, aux élus, aux entreprises et acteurs de terrain qui œuvrent chaque jour pour que l’éducation alimentaire entre enfin à l’école de la République.
✊Cette journée marque une étape importante et la mobilisation collective des acteurs de tous bords (associations, chefs, élus, cantines scolaires, fédérations…) pour que TOUS les enfants puissent apprendre à bien manger, PARTOUT sur le territoire, à prendre soin d’eux, et à mieux comprendre le monde à travers son assiette.
« États généraux de l’éducation à l’alimentation et au bien manger » : Interfel soutient l’initiative d’Olivia Grégoire
pour une éducation à l’alimentation obligatoire à l’école
Véritable enjeu de santé publique, la consommation de fruits et légumes frais doit être au cœur de cette éducation, afin de favoriser de meilleures habitudes alimentaires dès le plus jeune âge. L’Interprofession des fruits et légumes frais soutient pleinement la démarche portée par la députée et appelle à ce que la future proposition de loi inscrive durablement l’éducation à l’alimentation dans les programmes scolaires, au même titre que les autres enseignements fondamentaux.
Communiqué Interfel : https://www.interfel.com/wp-content/media/2025/10/Communique-de-presse-Interfel-EGEA.pdf
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Dès cet automne, les élèves de troisième année de Bucarest apprennent l’importance d’une alimentation saine et de la protection de l’environnement.
À partir d’octobre, les élèves de CE2 de Bucarest apprendront à adopter une alimentation équilibrée et à préserver l’environnement, dans le cadre du programme éducatif « Mode de vie sain, alimentation variée et engagement pour le développement durable ». Ce projet, mis en œuvre d’octobre 2025 à juin 2026 par l’association Sărbătoarea Gustului et financé par la Fondation Auchan, apporte un soutien pédagogique aux enseignants grâce à des ressources dédiées au module optionnel « Mode de vie sain », officiellement approuvé et publié au Journal officiel de Roumanie en 2023.
Ce programme, lancé en 2014 et qui en est aujourd’hui à sa dixième édition, vise à familiariser les enfants, ainsi que leurs parents, avec les principes d’une alimentation saine, variée et durable, et avec les habitudes quotidiennes permettant de réduire l’impact sur l’environnement. Les activités pédagogiques s’articulent autour de deux axes principaux :
- Brochure pédagogique – un cahier d’exercices qui combine des activités pratiques réalisées en classe avec des devoirs interactifs, afin que les enfants puissent apprendre avec leurs parents les notions de nutrition et les bonnes habitudes.
- La toque de chef, disponible à 3 000 exemplaires, est ornée de 12 gestes anti-gaspillage alimentaire et offerte aux élèves lors des ateliers « Leçons de goût » organisés dans les écoles par l’association Sarbatoarea-Gustului. Elle symbolise le respect du métier de chef et est signée chaque année par des chefs de renommée internationale.
- De plus, grâce au livre « L’art de bien manger », signé par le chef Alain Alexanian, chef étoilé au Michelin depuis 1990, et distribué dans les bibliothèques des écoles participantes depuis 2014, les enfants et les enseignants ont accès à des conseils pratiques sur la façon de préparer des repas sains et savoureux, en utilisant des ingrédients locaux et des méthodes de cuisson équilibrées.
Les ressources pédagogiques aident les élèves à comprendre non seulement les principes d’une alimentation saine, mais aussi des concepts issus d’autres domaines, tels que la géographie, les sciences naturelles, les mathématiques, l’histoire, le tourisme, l’agriculture durable et les métiers du secteur de l’hôtellerie-restauration.
Le programme éducatif est complété par une série d’ateliers pratiques intitulés « Classes de goût », qui se dérouleront entre novembre 2025 et mai 2026 dans plusieurs écoles de la capitale. Lors de ces rencontres, les élèves découvriront, à travers des démonstrations interactives et des exercices pratiques, comment adopter de saines habitudes alimentaires et comment contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire, tout en apprenant le respect des aliments, le métier de cuisinier et les saveurs authentiques des produits locaux.
« L’éducation à un mode de vie sain et durable dès l’école est essentielle et contribue directement à la réalisation de plusieurs Objectifs de développement durable des Nations Unies, notamment l’Objectif 4 – Éducation de qualité –, mais aussi les Objectifs 3, 8, 10, 12 et 13, relatifs à la santé, à l’équité, à la consommation responsable et à la lutte contre les changements climatiques. Pour une vie saine, la clé réside dans l’éducation au goût, dès l’enfance. Ainsi, nous agissons tôt, en plaidant et en nous inscrivant dans une perspective de long terme pour le bien de chaque citoyen, afin d’améliorer sa santé, de réduire le gaspillage alimentaire et, par là même, de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone », a déclaré Daniel Dobre, cofondateur et président de la Fête du Goût.
L’événement de lancement de l’édition de cette année s’est déroulé le mercredi 16 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, au Collège national « École centrale » de Bucarest. Des dizaines d’élèves étaient présents, ainsi qu’Oana Marciana Ozmen, ancienne députée et experte en énergie ; Ana Maria Ştefan, représentante de l’Inspection scolaire de la municipalité de Bucarest ; Viorel Morărescu, ambassadeur de l’agriculture biologique en Roumanie et directeur de la Direction des politiques du secteur végétal du MADR ; Roxana Iordan, représentante de l’ANSVSA ; Corina Dospinoiu-Imre, directrice du développement durable chez Auchan Roumanie ; et Patrick Pierre Pettenuzzo, expert en développement durable dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie-restauration et coprésident de l’ONG « Fête du Goût ».
« L’association Feast of Taste développe un projet précieux, axé sur l’éducation à une alimentation saine, la consommation de produits locaux et la lutte contre le gaspillage alimentaire – des objectifs parfaitement en phase avec notre stratégie de développement durable. Nous sommes honorés de participer à cette initiative et de contribuer, étape par étape, à un changement positif au sein de la communauté », a déclaré Corina Dospinoiu-Imre, directrice du développement durable chez Auchan Roumanie.
Ce programme bénéficie du soutien du ministère de l’Éducation, avec l’appui du Département du développement durable du gouvernement roumain, du ministère de l’Économie, de l’Entrepreneuriat, de la Numérisation et du Tourisme et de l’ANSVSA, ainsi que des partenaires suivants : Auchan Retail Romania, Michelin, Edenia Foods, Ecocert Romania, Kotanyi, Paste Hutton, Up Romania, Novotel, Europcar, English Tea Shop.
À propos de la Fête du Goût
Devise : Bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la planète !
L’Association des gourmets de Sărbătoarea s’attache à éduquer les consommateurs au goût, enfants et parents, lycéens et jeunes chefs, grâce à une information transparente et pédagogique sur les produits, leurs origines, leurs méthodes de production et leur traçabilité. Elle vise également à transmettre des connaissances et à promouvoir une alimentation diversifiée, équilibrée, saine et durable, pour une vie meilleure et plus heureuse.
L’Association des gourmets de Sărbătoarea s’attache à éduquer les consommateurs au goût, enfants et parents, lycéens et jeunes chefs, grâce à une information transparente et pédagogique sur les produits, leurs origines, leurs méthodes de production et leur traçabilité. Elle vise également à transmettre des connaissances et à promouvoir une alimentation diversifiée, équilibrée, saine et durable, pour une vie meilleure et plus heureuse.
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15 novembre 1995 – 15 novembre 2025 ; Trente années de Roumanie.

Nous sommes donc le 15 novembre 1995, il est environ 18h00 lorsque je débarque dans le hall de l’aéroport d’Otopeni à Bucarest.
Même perception qu’en 1982, lorsque je passais la frontière à Berlin entre l’Ouest et L’Est. Sensation de passer du technicolor au noir et blanc du cinéma d’auteur. Le hall est triste de manque de clarté, moyennement propre, rien ne ressemble à un design en vigueur dans nos pays européens. Les personnages en uniforme en sont confondants de chagrin.
Heureusement, devant la jungle des taxis plus ou moins officiels qui puaient l’arnaque et l’accueil feins, je suis heureux d’avoir sympathisé dans l’avion avec le représentant d’un transporteur français déjà installé. IL m’emmènera plus tard à mon adresse, ma famille d’accueil du côté de Vacaresti. Entre temps nous nous arrêterons au restaurant Budapesta, une institution, dont j’apprendrai plus tard la légende qui courrait à son sujet durant la période communiste (« Restaurantul Budapesta… une légende glaçante » voir lettre N° 45). Premier choc culturel quant aux pratiques de la restauration en vigueur à 5 ans de l’entrée en l’an 2000. Heureusement, pas d’embouteillage, cela circule très bien. Je découvre les façades noires et blêmes, dont les seules couleurs sont les bandeaux qui entourent les vitrines de tous les magasins pour une marque de soda américain. Déjà la liberté, et le premier goût pour la démocratie, c’est d’abord consommé made in USA !
Dans mes petits mocassins, j’ai les pieds gelés, je débarque dans une ville où l’Est signifie neige et froid intenses. Il y a environ 1 mètre de neige et ce depuis presque un mois, apprendrais-je plus tard en soirée. Alors que nous ne connaissions presque plus les hivers de nos enfances en France, le choc est brutal.
Je débarquai dans un pays dont je ne connaissais rien, ni personne. J’avais suivi à la télévision la fin du régime du couple maudit, comme beaucoup de ceux qui s’intéressaient en général à la politique et au devenir du monde. J’avais été surpris de mon attention à capter la moindre information de ces évènements aux confins de l’Europe, cette révolution en direct semblait me toucher pourquoi ! Impossible à comprendre. Je n’avais ni lu de poètes roumains, ni assisté à du théâtre de ses auteurs et personne ne m’avait parlé de ce pays ni famille, ni ami. Une méconnaissance totale, hormis le fait que j’avais quand même pas mal lu sur les pays du bloc de l’Est dont on pensait un temps dans les milieux anarcho-communistes que cela pouvait être un modèle pour l’égalité et un modèle de vie pour des gens heureux.
Durant mes recherches d’opportunité quand aux pays de l’Europe de l’Est, bien évidemment la Russie eut été ma destination favorite. Moscou et pour ce qui est de la grande Russie, j’étais déjà mieux préparé intellectuellement. Entre mes sensibilités communistes de jeune révolté, une famille engagée, et toutes mes lectures historiques, tragiques, de grandeur de la Grande Russie jusqu’au bouleversement d’octobre 1917. De Tourgeniev à Hélène Carrère d’Encausse, dont le nom à lui seul m’évoqua durant toutes ses lignes, la riche histoire de la grande Russie.
Enfin, le hasard d’une rencontre d’un énergumène atypique qui produisait une revue de 24 pages, autant économique que culturelle avec pour mission de favoriser les relations franco-roumaines, à partir de sa salle à manger à Aulnay sous-bois, amoureux du pays depuis son mariage avec une fille de Sibiu. Mais qui, selon mon souvenir, avait aussi fait les langues O à la faculté.
François, puisque c’est de lui dont il s’agit, était un entrepreneur dans l’âme qui avait mille idées à la seconde mais, je l’appris à mes dépends par la suite n’en faisait aboutir que peu et souvent plus du tout dans l’objectif fixé au début. Sa réputation le précédait auprès d’une bonne partie de la communauté française et notamment au sein du service économique qui publiait la revue ACTIM, qui bien évidemment bénéficiait officiellement du prestige de la diplomatie française. Concurrence éminemment déloyale ! Mais bon qui avait aussi ses détracteurs parmi les grands patrons représentants des grandes entreprises du CAC 40. Une brèche que j’appris à utiliser avec malice mais aussi sans doute grâce à la chance du débutant.
Donc, j’avais de ce fait une revue intitulée « Economie Roumaine Magazine » antre les mains pour rencontrer les français expatriés et faire connaissance avec les roumains entrés nouvellement dans les affaires officielles de la Roumanie avec l’étranger.
Même si je n’avais ni contrat, ni sécurité, je m’étais donner entre 3 et 6 mois pour essayer de me faire une place officielle dans ce pays et peut-être rebondir vers d’autres contrées de cette influence datée de la guerre froide. Il avait été topé que j’encaisserai 20 % de toutes les publicités que je rentrerai pour la revue. Défi plutôt intéressant sachant que je proposerai les publicités au prix du marché soit 3000 $ la page, alors qu’à l’époque les quelques demi-pages acquises l’étaient au tarif de 1500 Francs. Un mois plus tard à la première page vendue auprès de la Banca Comercială Română, je m’étais assurer une présence bien plus longue en Roumanie que les trois mois que je m’étais fixé au départ.
Il est vrai, que mon rêve s’étais presque porté sur une aventure qui m’emmènerait jusqu’à Vladivostok, ville à mon sens idéalement située pour se trouver à la croisée des flux économiques à venir entre Russie, Chine, Corée et Europe de l’Ouest.
Flux en progression selon ce que j’avais lu dans les documentations de la Chambre Régionale des CCI des lectures encourageantes.
Un genre de bureau économique et de réceptif pour homme d’affaires était un peu ma vision de l’époque. Fort de mon apprentissage en Russe par cours privés dont j’avais entrepris l’apprentissage à Clermont-Ferrand quelques années plus tôt. Déchiffrer le Cyrillique me paraissait suffisant pour une installation à près de 12000 km du Villeurbanne de mon enfance.
Sauf que, voilà, fils unique, sans beaucoup de moyens, des parents tous deux en retraite, je me disais aussi que revenir en urgence ne me serait pas facile vu le peu de visibilité financière dont je disposais. A peine de quoi tenir 3 mois dans le meilleur des cas et sans aucun contact sur place, ni famille pour m’accueillir.
La mort du père. Fin avril 1996, donc pour le 1er mai, je décidai d’aller rendre visite à mes parents, je savais mon père fatigué, et les bons produits de table me manquaient. Bien que je me fusse fait plaisir à cuisiner la Bolognaise chaque dimanche chez la famille qui m’hébergeait, ce qui suffisait à mon bonheur. Cela dit, même si j’appréciais déjà la Zacuscă, (Pâte de légumes traditionnelle roumaine, semblable à un hors-d’œuvre, préparée à partir de légumes cuits tels que des aubergines, des poivrons, des oignons et des tomates).
Les légumes et la charcuterie roumaine, le repas à la française et certains produits du marché de Cusset commençaient sérieusement à me laisser un arrière-goût de manque. Aussitôt arrivé, nous primes la décision avec mes parents de partir en Week-End à la maison de campagne familiale du côté de la Tour du Pin. Une belle pintade fermière, caprice qui me faisait saliver depuis quelques temps déjà dans ma nouvelle contrée d’adoption.
Le vendredi 3 juin en fin d’après-midi, alors que mon père regardait le jardin, j’entendis un bruit sourd, me retournant je voyais mon père sur le dos, il venait faire un arrêt cardiaque. Nous rentrions avec ma mère et notre vieille Miss, la chienne que mes parents avaient depuis une quinzaine d’années le samedi. Les obsèques terminées, je reprenais mon avion retour, laissant ma mère seule avec son chagrin et ses troubles de mémoire dont je savais qu’ils n’iraient pas en s’améliorant. Pour ne pas laisser la charge de l’euthanasie de notre chienne, nous l’avions emmené chez le vétérinaire pour qu’elle ne devienne pas une charge trop lourde à gérer pour ma mère qui de plus ne conduisait pas, devenue la veuve Pettenuzzo. Seule, Maman restait dans l’appartement vide de la rue Cerdan, avec vue sur l’Astroballe !
Cet épisode m’avait pas mal affecté, aussi c’est totalement abattu que je retrouvai mon appartement du 7ième étage avec vue sur la Palais de Ceaucescu et milles interrogations sur la suite quant à la santé de ma mère.
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