Sarbatoarea Gustului / La fête du goût 2020/2030 pour une éducation formelle de Roumanie inclue l’alimentation durable.

« Festival du Goût », une initiative éducative qui encourage le libre arbitre des jeunes élèves des écoles primaires, ambassadeurs auprès des familles, afin qu’ils deviennent des citoyens informés et actifs quant à leur consommation alimentaire.

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„Quand il existe la conscience du choix, la liberté de manger sain nous appartient”

L’éducation au goût, un incontournable de la soutenabilité pour les générations de demain.

L’éducation au goût et à l’alimentation au coeur du programme éducatif créé par Sarbatoarea Gustului depuis 2014.

Nos systèmes alimentaires sont au cœur des enjeux de la transition écologique.

De la production à la consommation de nos aliments, en passant par leur transport, leur transformation et leur commercialisation contribue au changement climatique. Ainsi, l’alimentation représente entre 22 et 34% de l’empreinte carbone au niveau mondial. C’est le 3ème poste le plus émetteur de GES, après le transport et le logement.

Les de la transition écologique sont majeures et nécessité des changements de pratiques dans l’ensemble du système alimentaire, et notamment au niveau du secteur agricole et au stade de la consommation. De plus, aux enjeux environnementaux s’ajoutent des objectifs de santé et de justice sociale. Concrètement, pour que notre alimentation soit durable, nous avons de nombreux défis à relever parmi lesquels :

– Permettre à chacun d’accéder à une alimentation suffisante en quantité et en qualité.

– Mieux rémunérer les producteurs, les agriculteurs qui protègent la biodiversité et pratiquent la permaculture.

– Apprendre à manger moins mais mieux, réduire la part des protéines animales dans nos assiettes.

– Manger de saison, local et en circuit court, réduire les emballages,

– Arrêter de gaspiller l’énergie lors de la cuisson et des cuissons en général, couvrir les cocottes, cuire de façon passive

Les objectifs globaux étant de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires qui sont de formidables outils au service de la transition écologique.

Dans une approche systémique, ils rassemblent des acteurs très divers et cette pluralité est une opportunité pour que les transformations des territoires soient profondes et durables.

Produire (et distribuer !) une offre alimentaire de qualité ne suffit pas si elle ne rencontre pas un consommateur avec des besoins correspondants et qui soit en capacité de se la procurer et d’en apprécier sa valeur.

Ainsi, un producteur ne pourra pas écouler ses choux d’hiver si le consommateur ne veut manger que des tomates et n’est pas éduqué à l’appréciation des choux. De même, un consommateur avec des exigences gustatives, nutritionnelles ou de durabilité qui ne rencontre pas, sur son territoire, une offre qui répond à ses attentes, pourra se procurer des aliments qui ont parcouru de longues distances et qui ne contribuent pas au soutien des filières locales. Les défis pour l’ensemble de la communauté sont donc de développer une agriculture et des modes de consommation qui « se rencontrent ». Pour réussir la transition écologique, nos modes de production et de consommation doivent se transformer.

Cela implique des changements de pratiques pour tous les acteurs, des producteurs aux consommateurs, en passant par les acteurs de la transformation et de la distribution.

C’est ici que l’éducation au goût et à l’alimentation a toute sa place. En facilitant et en accélérant les changements de pratiques de tous les managers, elle favorise la rencontre de l’offre et de la demande, sur un territoire.

L’éducation au goût et à l’alimentation comme accélérateur de changements.

Faire évoluer à la fois l’offre alimentaire et, en même temps, la demande des consommateurs ne se décrète pas. L’exemple de l’introduction parfois laborieuse des repas végétariens en restauration scolaire montre qu’il ne suffit pas d’adopter une mesure, pourtant vertueuse et nécessaire, pour faire évoluer les pratiques. Les collectivités qui ont réussi l’introduction des plats végétariens ont en général décliné une approche sensorielle à tous les niveaux et auprès de toutes les parties : qualité de l’offre travaillée à partir de produits de qualité, formation des agents de restauration et des animateurs à une approche sensorielle leur permettant de valoriser le contenu de l’assiette, éducation au goût des convives pour ouvrir leur curiosité et renforcer leurs compétences de goûteurs.

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Deschiderea oficiala a programului educațional organizat de Sărbătoarea Gustului (ONG) cu prima Lecție de Gust mediatizată, in prezenta Chef-ului cu o stea Michelin Alain ALEXANIAN.

Programul educațional sustinut de Ministerul Educației si Cercetării are ca scop educarea tinerelor generații de 9/10 ani si a părinților acestora pentru o alimentație diversificata si o atitudine eco-responsabila, si astfel in viitor vom contribui pentru o mai buna stare de sănătate a populației, la reducerea risipei alimentare si implicit a amprentei de carbon.

Conștientizarea tinerelor generații, de la vârste fragede, in școală, pentru o alimentație sustenabilă face parte din cele 17 ODD ale ONU şi mai precis face referire la Obiectivul 4: Educație de calitate iar aceasta fiind realizata influențează concret in mod pozitiv: Obiectivul 3: Sănătate şi bunăstareObiectivul 8: Muncă decentă şi creștere economică, Obiectivul 10: Inegalități reduse, Obiectivul 12: Consum şi producție responsabile si Obiectivul 13: Acțiune climatică.

Program Educațional:
Stil de viată sănătos, o alimentație diversificata si o atitudine eco-responsabila!

MottoBun pentru Gust, Bun pentru Sănătate, Bun pentru Planeta!

Data: 16 Octombrie 2024, de Ziua Mondială a Alimentației. Ora: 10.00 Primirea oaspeților intre orele 09.30 – 09.50

Locație: Școală Centrală, Str. Icoanei nr 1-3, Sector 2, Bucuresti (în sala Amfiteatru) – Lansare rituală din 2014

Elevi clasa a 3-a70 – Cadre didactice: 3

Lista scurta a personalităților care sunt invitate la lansarea programului educațional:

  • Alain Alexanian – Chef cu 1 Stea Michelin din Lyon FRANTA (Chef VIP)
  • Andreea Smeureanu – Director Adjunct Colegiul National Scoala Centrala
  • Dr. Alexandru Nicolae Bociu – Preşedinte al ANSVSA
  • László Borbély – Consilier de Stat Departamentul de Dezvoltare Durabila
  • Ionel – Florian Lixandru – Inspector Scolar General
  • Ștefan Georgescu – Consilier / Secretar de Stat din Ministerul Economiei, Antreprenorialului si Turismului
  • Corina Dospinoiu-Imre – Head of Corporate Social Responsibility Auchan Romania & Fundația AUCHAN
  • Patrick Pierre Pettenuzzo – Expert Sustenabilitate Turism & Horeca si Copreședinte Sarbatoarea Gustului ONG.

Programul educational Sărbătoarea Gustului este susținut de:

Parteneri Instituționali: Ministerul Educației si Cercetării, Departamentul de Dezvoltare Durabila, Ministerul Economiei, Digitalizării, Antreprenorialului si Turismului, ANSVSA.
Parteneri/Sponsori: Fundația Auchan, Auchan Retail Romania, Michelin Romania, Kotanyi, Edenia Foods, Ecocert Romania, Hutton Paste, Up Romania, English Tea Shop, Europcar, Novotel.

 

« La mise en place d’une éducation nutritionnelle obligatoire et générale les jours de classe est indispensable. Cette politique publique volontariste doit être mise en place dans les écoles primaires avec la conclusion de contrats Etat-régions. Il en va de la cohésion de l’Europe, de l’avenir de ses agriculteurs et de ses spécialités gastronomiques ».

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Dix ingéniosités pour réduire vos coûts en restauration

Nous parlons souvent de perte en restauration. Que ce soit dans la cuisine, la salle, le bar, les zones de stockage ou le back-office. Cela étant, il va de soi qu’il y a aussi beaucoup de choses que les opérateurs peuvent faire pour endiguer les pertes potentielles. Et réduire vos coûts en modifiant la façon dont ils font des affaires dans ces domaines. Voici donc 10 conseils pratiques que les restaurants, grands et petits. Ils sont efficaces pour réduire les pertes et, par conséquent, augmenter la rentabilité.

1 – Baisser les niveaux de stock
Évidemment, il y a une limite à la réduction les niveaux de stock, mais il est courant pour de nombreux restaurants d’avoir plus de nourriture sur leurs étagères qu’ils n’en ont vraiment besoin. Évaluez vos niveaux d’inventaire produit par produit et basez vos niveaux de commande sur la quantité que vous pensez avoir à utiliser réellement jusqu’à la prochaine livraison et ajoutez un facteur de sécurité raisonnable.
Donc en réduisant les stocks excédentaires, vous aurez moins de déchets et d’altérations et vous allez réduire vos coûts. Vous verrez probablement que votre personnel fera un meilleur travail de rationnement et de manipulation de vos produits coûteux lorsqu’il y en aura moins sous la main.

2 – Inventaire quotidien des articles clés
Il s’agit de l’un des contrôles des coûts les plus élémentaires, mais les plus efficaces dans le secteur de la restauration, et nous sommes constamment étonnés du nombre d’opérateurs indépendants qui ne le font pas. Cette pratique commence donc par l’identification de vos 10 à 15 meilleurs produits qui constituent l’essentiel de vos coûts alimentaires. Chaque jour, comptez et enregistrez la quantité de départ ou d’ouverture disponible pour chaque produit.

Comparaison réelle/théorique
Ajoutez à cela tous vos achats de la journée. Comptez l’inventaire de fin et calculez l’utilisation de chaque article en ajoutant la quantité de début et les achats, puis soustrayez le montant de fin disponible.
Le résultat est la quantité de chaque produit qui a été utilisée. Maintenant, comparez ce chiffre avec le rapport d’utilisation des produits POS (point de vente) pour chaque produit.
Si l’utilisation réelle est supérieure à l’utilisation POS (théorique) examinez là immédiatement. Cela pourrait être un signe de vol, de casse ou d’autres problèmes d’utilisation des aliments.

3 – Calculez régulièrement votre coût idéal
Pour contrôler le coût des aliments, il faut connaitre votre objectif de coût des aliments. Tout d’abord, vous devez effectuer l’exercice de calcul du coût de l’ensemble de votre menu.
Ensuite, Calculez le coût idéal en fonction de la composition réelle des ventes du menu à partir de vos rapports de combinaison de produits PDV. Ce rapport doit vous indiquer la quantité vendue et les ventes totales pour chaque élément de menu pour une période donnée. Indiquez simplement le coût de chaque élément du menu et le nombre de ventes pour cet élément. Ensuite, multipliez le coût par le nombre de ventes pour arriver au coût idéal pour chaque article.
Ensuite, ajoutez le coût idéal pour tous les articles pour arriver au coût total idéal de la nourriture pour la période… La différence réside dans les économies de coûts potentielles perdues.

4- Concentrez-vous sur la vente de vos articles à marge brute le plus élevé
Quel que soit le coût des aliments, il y a des moments où un coût alimentaire plus élevé peut signifier plus de profits. C’est le cas lorsque vous faites la promotion et vendez des plats plus chers comme le steak ou les fruits de mer frais et que vous vendez moins d’articles à moindre coût tels que les spaghettis ou le poulet grillé. Bien que le steak puisse avoir un coût alimentaire élevé. Il rapporte donc généralement plus de bénéfices bruts, ce qui entraîne un coût alimentaire plus élevé, mais également un bénéfice plus important.

5- Assurez l’utilisation maximale de vos produits
Prévoyez d’utiliser des garnitures et des sous-produits utilisables ailleurs dans le menu. Les soupes, les garnitures et même les sauces peuvent être des candidats privilégiés pour les aliments qui peuvent aller directement dans votre poubelle, ce qui vous permet de réduire vos coûts.

6- Achetez uniquement ce dont vous avez besoin
Là sur achat est l’une des choses les plus chères que vous puissiez faire dans cette entreprise. Cela conduit donc à plus de déchets, de détérioration et donc de perte. Utilisez des bons de commande. Gardez une trace de ce que vous avez commandé, de la quantité commandée et du prix indiqué.
Des erreurs se produisent et elles ne sont généralement pas en votre faveur.

7- Utilisez un guide de commande pour réduire vos coûts
Un guide de commande est un ensemble de formulaires contenant une liste de tous les produits utilisés par un restaurant. Il est généralement divisé en sections distinctes telles que la viande, les fruits et légumes, les produits de nettoyage et le papier. Le guide de commande est utilisé comme un outil pour compter et suivre tous les produits que votre restaurant utilise et doit réorganiser.
C’est pourquoi, les guides de commande les plus efficaces incluent autant d’historique de commande que le formulaire le permet. En voyant l’historique d’utilisation des produits, vous pouvez ajuster vos parts au besoin et maintenir l’inventaire à des niveaux optimaux.

8- Établir la quantité de préparation quotidienne
Pour contrôler la fraîcheur, le gaspillage et la détérioration. Vous devez donc connaître la quantité de nourriture à préparer pour chaque quart de travail en fonction des ventes anticipées. Trop de produit disponible entraîne gaspillage et détérioration. Trop peu de résultats entraînent un manque d’approvisionnement sur la ligne, ce qui signifie à son tour la compensation occasionnelle pour compenser l’invité. En établissant et en réévaluant constamment les niveaux de parité pour tous les articles préparés, vous contribuez à réduire les déchets excessifs et réduire vos coûts.

9- Mettre à jour le prix de votre menu
Qu’il s’agisse de condiments de table, de frites et de salade, de pain et de beurre, ou d’huile de friture. Chaque restaurant propose des produits alimentaires qui rendent difficile la répartition des coûts pour des éléments de menu spécifiques. Il est donc souvent difficile d’affecter le coût à des éléments de menu spécifiques. Généralement appelé coût de la plaque ou coût surround. Cela doit ainsi être pris en compte pour avoir des attentes de coût de menu précises pour réduire vos coûts.

10- Utilisez des fiches techniques en cuisine
Vos différentes recettes contiennent souvent des ingrédients et des portions très similaires. Il peut donc être facile pour les cuisiniers de les confondre. Une méthode pour assurer la cohérence consiste à afficher des fiches de référence rapide de recette à chaque station. Enfin, ses fiches contiennent une liste des ingrédients et des portions pour chaque élément du menu afin que les cuisiniers puissent rapidement vérifier les portions de recette correctes.

Cet article fait partie d’une série publiée dans la décennie 2000, suite à la fréquentation au quotidien de la restauration roumaine et l’aspect vente de services, en comparaison avec les expériences et pratiques en cours quant aux clients européens depuis les années 1970. Dans la série «  Chance de succès  » pour la création d’un restaurant, un article publié dans la revue HRB Expert (Azi Trends HRB ), la série d’articles faisait référence aux pratiques d’alors dignes de romans de science fiction. Des novices sans qualités professionnelles en service et sans autre motivation que la recherche du pourboire. Respect du client inexistant, mais note salée à souhait pour faire gonfler le tiroir caisse qui débordait exclusivement de cash à partager en fin de service, une fois que le patron avait prélevé sa part.

Attention : Identifier des centres de profits ou des dépenses qui permettent un coulage à long terme, une trace de fuite difficilement identifiable lorsque la gestion d’un poste n’est pas lissée sur plusieurs mois.

En Roumanie, ce qui est identifiable dans l’approche de tous les restaurants est la relation avec l’espace temps appartenant au client. Car c’est ce qui est le plus perturbant, par manque de formation des personnels en service de salle, une inefficacité constante et une absence de regard circulaire de la salle et des requêtes des clients assis. C’est à se demander si cette relation au temps n’est pas inscrite dans les gènes transmis par les familles qui perdaient leur temps à faire la queue devant des magasins qui n’avaient presque rien à proposer du temps de Ceausescu.

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51 filières AOP engagées dans une démarche de qualité durable

Les fromages, beurres et crèmes AOP garantissent des aliments de qualité, typiques, élaborés dans le respect de l’environnement et du bien-être animal. Ils sont issus de filières dynamiques et permettent de maintenir des emplois dans les zones rurales, notamment les zones agricoles défavorisées (montagne, piémont, zones intermédiaires…). En effet, par définition les AOP ne peuvent être délocalisables.

Propriété collective, l’AOP place les Hommes et leurs savoir-faire au cœur de la démarche. Les filières AOP investissent également les champs de la recherche et de l’innovation pour renforcer leurs pratiques dans une logique de développement durable. Et il ne peut en être autrement :  avec pour fondement de son identité le terroir, une AOP ne peut se projeter dans l’avenir qu’en assurant la préservation de ce même terroir pour les générations futures.

Le lien au terroir, fondamental de chaque cahier des charges AOP

Une AOP tire sa typicité du terroir dont elle est originaire. Chaque produit a des caractéristiques sensorielles spécifiques (goût, saveurs, odeur, texture) qui sont liées aux conditions de production et au terroir d’origine (nature des sols, composition des prairies, race locale, climat, environnement de l’étable, de la laiterie et de la cave d’affinage, ferments locaux, etc.). Pour pouvoir obtenir le label AOP, il faut d’ailleurs que les producteurs démontrent et argumentent le lien entre le produit, sa typicité et le terroir d’origine.

Les fromages au lait cru , une expression du terroir

78 % des fromages AOP sont au lait cru,  c’est-à-dire qu’ils sont élaborés avec un lait qui n’a pas été chauffé au-delà de 40°C. Cela permet de conserver la flore microbienne naturellement présente au moment de la traite. Ce microbiote est d’une grande diversité ! Il varie en fonction de l’alimentation des vaches, de la saison, et est propre à chaque ferme et chaque fromagerie. Il va évoluer au cours de la fabrication fromagère et permettre un développement intense d’arômes, de saveurs et de couleurs. Cela permet de proposer une gamme de fromages aux profils aromatiques riches et divers. Pour en savoir plus sur la richesse des fromages au lait cru et connaître les recommandations de consommation, consultez le site.

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7 mesures pour apprendre à comment fidéliser vos clients

Comment fidéliser un client  afin d’assurer une meilleure  rentabilité  à votre entreprise ?

Si les activités de  prospection  restent essentielles, votre travail ne doit pas s’arrêter là. En effet, dans le secteur du commerce la concurrence peut s’avérer féroce, les consommateurs font face à une multitude de choix et d’options. Dans ce contexte, la fidélisation de votre clientèle est devenue un enjeu crucial pour la réussite de votre entreprise.

Les enjeux entourant la  fidélisation  sont nombreux, et les  bénéfices  que vous tirerez de la conservation d’une base clientèle pérenne ne sont plus à prouver.

Mais établir un lien de confiance durable entre les  consommateurs  et votre marque nécessite de mettre en place un certain nombre de bonnes pratiques, afin de vous différencier d’une concurrence toujours plus intense.

Comment fidéliser sa clientèle , et par là même  développer son chiffre d’affaires  ? Découvrez dans cet article toutes les  techniques  à appliquer et les  logiciels  à utiliser, afin d’atteindre vos objectifs de croissance !

Fidéliser un client : définition

Loin d’être une simple question de satisfaction, la fidélisation client consiste à établir une  relation durable  et rentable entre vous et vos clients. Elle repose sur la création d’une bonne  expérience client  qui non seulement répond mais aussi dépasse les attentes des consommateurs.

7 conseils à suivre pour une stratégie de fidélisation client efficace

Soignez la qualité de votre offre

rappelez-vous que, grâce à internet, les consommateurs disposent désormais de nombreux moyens pour comparer les offres. Par conséquent, difficile de fidéliser une clientèle avec  un produit ou un service  de mauvaise qualité.

Proposez donc toujours une offre qualitative, qui tient ses promesses, afin de ne pas susciter de déception.

Quelques conseils pour améliorer la qualité de votre offre :

  • Prenez connaissance de votre cible   afin de proposer des produits qui répondent à leurs besoins,
  • Proposez un service client efficace, les consommateurs aiment se sentir réfléchis et écoutés,
  • Demandez des retours directement aux clients   pour identifier dans quels domaines vous devez apporter des améliorations,
  • Ne lésinez pas sur la  qualité  de vos produits, les clients sont plus enclins à être fidèles à une entreprise qui fournit des produits fiables et durables.

Différenciez-vous de la concurrence

Pour identifier votre  proposition de valeur  et vous distinguer de manière pertinente de vos concurrents, analysez leurs atouts ainsi que l’évolution de votre marché.

Cette différenciation doit se construire en accord avec :

  • vos  points forts  (prix, innovation, sens du service, etc.),
  • les  attentes et les besoins  de votre public cible.

Quelques conseils pour vous différencier de la concurrence :

Identifiez votre public cible et leurs besoins,
Créez une expérience client unique que vos clients ne trouveront nulle part ailleurs,
Soyez innovant et continuez à développer de nouveaux produits afin de garder une longueur d’avance sur vos concurrents,
Impliquez-vous dans votre communauté en soutenant des causes qui collent aux valeurs de votre entreprise pour vous aider à créer une image de marque positive et attirer les clients qui partagent vos valeurs.

1. Faites évoluer votre offre

En faisant évoluer progressivement votre offre, vous restez compétitif par rapport à la concurrence. N’oubliez pas que vous n’êtes probablement pas seul sur votre marché !

Par ailleurs, lorsque vous améliorez vos produits ou services suite aux retours de vos clients qui se voient valorisés puisque vous les avez écoutés.

Cette évolution doit également suivre celle du marché. Il peut s’agir d’un  changement de comportement global des consommateurs  (utilisation grandiose du canal mobile par exemple) ou encore de l’arrivée de  nouvelles technologies  (citons le développement de l’IA).

2. Soignez votre fichier client

Fidélisation va avec expérience client avec personnalisation.

Il est donc essentiel de disposer d’ informations qualifiées sur vos clients, dans l’objectif de leur adresser des  messages personnalisés  et des offres correspondant à  leurs besoins .

C’est pourquoi nous vous recommandons de soigner votre  fichier client . Vous obtiendrez ainsi des informations sur :

  • leur typologie ,
  • leurs comportements d’achat ,
  • leur historique avec votre entreprise.

En parallèle, vous améliorez la qualité de vos produits et services en détectant les sources de satisfaction, mais également de déception ou de frustration.

3. Offrez un service client réactif et proactif

Même si tout ne repose pas sur  le service client , il est indispensable qu’il fasse preuve de capacité d’écoute et de pertinence dans les réponses fournies aux problématiques des consommateurs, mais aussi de réactivité.

Qu’il s’agisse d’une réclamation, d’une  assistance technique  ou encore d’une  demande de renseignements, la rapidité du service client est plus stratégique que vous croyez. Bien géré et intégré à votre politique de  relation client, il peut avoir un impact très fort sur votre  chiffre d’affaires .

Vous devrez découvrir :

pourquoi la rapidité d’un service client doit être votre priorité ?
les 7 étapes clés pour accélérer et optimiser votre service client

4. Améliorez votre expérience client

En 2017, 44 % des consommateurs français sont passés à la concurrence, car leur expérience d’achat n’était pas suffisamment personnalisée.

Quelle différence entre la relation client et l’expérience client ? La  relation client  se concentre sur vos interactions avec le consommateur. L’ expérience client  quant à elle fait référence au parcours du client avec votre entreprise, il s’agit de la  perception  que le consommateur a vis-à-vis de vous.

En conséquence, une expérience client positive :

marque l’esprit du consommateur  sur le long terme ,
contribue fortement à l’instauration d’un  lien durable  (là où la relation client apporte des réponses sur le court terme).

Quelques pistes d’amélioration de votre expérience client :

  • Personnalisation  : grâce à la  qualification de votre base de données client , vous disposez de toutes les informations nécessaires pour adresser la bonne offre au bon client, au moment opportun. De la sorte, vous répondez à ses problématiques réelles.
    Mais la personnalisation doit intervenir également dans votre manière de communiquer. Appeler un client par son prénom dans les newsletters que vous lui adressez, par exemple, fait toujours mouche !
  • Considération  : faites en sorte que votre clientèle se sente considérée par votre enseigne,  remerciée pour sa fidélité . Exemples d’actions allant dans ce sens –  –  envoyer un mail de remerciement suite à un achat ;
    – ratifier le  client fidèle  avec une  récompense  lui signifiant son statut de privilégié ( programme de fidélité  avec cadeau, bons d’achat, exclusivités, pass VIP, etc.) ;
    – solliciter son avis quant à vos produits et à vos services ;
    – le surprendre (bonus, cadeau, etc.), car la surprise marque les esprits et vous rappelle à lui de manière agréable, etc.
  • Simplicité et fluidité  : toute l’expérience du client avec votre entreprise doit être  fluide . Cela passe notamment par un travail d’amélioration de l’expérience utilisateur.

5. Installer un programme de fidélité

Instaurer un  programme de fidélité , c’est bénéficier d’un système gagnant-gagnant entre :

  • l’entreprise : elle obtient des  données supplémentaires  sur le client. Elle s’assure en parallèle qu’il achètera à nouveau, motivé par l’obtention des récompenses promises par le programme ;
  • et le client : il se envoie privilégié et profite d’avantages concrets (club VIP,  réductions , cadeaux, etc.).

Quelques prérequis à un bon programme de fidélité :

  • simplicité  : les formules compliquées comme « 1 point offert à chaque 50 euros dépensés » sont à proscrire. Par contre, la  gamification  est appréciée grâce à l’aspect ludique.
  • originalité  : une fois n’est pas coutume, faites la différence avec vos concurrents… puisqu’un consommateur peut avoir en sa possession plus d’une vingtaine de  cartes de fidélité  !
  • création de valeur  : Amazon, par exemple, propose un programme de fidélité premium avec Amazon Prime. Malgré une souscription payante, ce service parvient à fidéliser en créant de la valeur au travers d’une offre toujours plus diversifiée et répondant aux aspirations de sa cible.

6. Laissez vos clients parler pour vous, sont autant d’atouts pour votre marque !

  • Le lien qui lie le client à votre marque
  • le sentiment d’appartenance à une communauté,
  • la possibilité pour le client de s’exprimer à votre proposition,

Soyez visible sur les réseaux sociaux, grâce à une bonne gestion des  réseaux sociaux , vous créez l’engagement autour de votre marque.

Pour fédérer votre  communauté , mettez en avant ses valeurs afin de susciter une adhésion forte, touchant plus à la sphère personnelle que la relation client-marque.

Fidélisez par la communauté

La réussite ultime de vos actions de fidélisation est de faire de vos clients des  ambassadeurs qui véhiculeront une image de marque positive. Vous pouvez développer sur les réseaux des offres spéciales pour votre communauté, créer un programme de fidélisation par parrainage  ou via un service premium, etc.

7. Mesurez les résultats de vos actions de fidélisation

En contrôlant vos résultats et en analysant vos indicateurs de performance commerciale, vous ajustez vos priorités afin d’améliorer le taux de fidélisation.

  • date du premier achat,
  • fréquence d’achat,
  • valeur du panier moyen,
  • segments les plus rentables.

Nous vous recommandons également d’évaluer la satisfaction client en vous appuyant sur le feedback fourni par les clients eux-mêmes, au travers de leurs témoignages, de leurs avis ou encore d’un questionnaire de satisfaction. Si ces retours sont positifs, travaillez et renforcez les points forts relevés. S’ils sont négatifs, vous avez une base pour améliorer votre offre.

Pourquoi fidéliser ses clients ?

Avantages pour le client

Les actions de fidélisation déployées par les entreprises sont, comme nous le verrons, orientées autour de : la  qualité  de l’offre et du service, la  personnalisation et du ciblage, l’expérience client, l’instauration de  programmes de fidélité , avec récompenses à la clé.

Les consommateurs ont donc tout à gagner à ce que la  rétention client  gagne le cœur des priorités des marques.

Avantages pour l’entreprise

Dans un contexte économique où le développement du numérique a donné  plus de pouvoir au consommateur (et l’a rendu par là même volatile), il devient urgent d’axer sa stratégie sur la fidélisation tout autant que sur l’acquisition, et sur les actions visant à réduire le taux de déperdition de clients

Par ailleurs, transformer un  prospect  en client coûte 7 fois plus cher que de fidéliser un client existant.

Enfin, les  clients satisfaits  constituent les meilleurs  ambassadeurs  pour étendre l’influence d’une marque, lui offrant de la « publicité gratuite ».

Quels sont les outils de la fidélisation ?

Les CRM permettent entre autres :

  • de consigner vos données stratégiques pour  personnaliser la relation client , grâce à un fichier client étoffé et mis à jour régulièrement ;
  • de  segmenter  votre clientèle en vue d’actions de ciblage marketing ;
  • d’engager votre commercial dans le processus, en  centralisant  toutes les données utiles, pour améliorer en continu votre  programme de fidélisation .

Favorisez la fidélisation  de vos clients en synchronisant tous les membres de votre équipe commerciale, et via des  fonctionnalités avancées  :

  • des tableaux de bord intuitifs pour suivre l’avancement du statut de vos clients,
  • un système de création de fichiers clients entièrement personnalisé,
  • un module d’emailing sur mesure avec des templates prêts à l’emploi pour communiquer efficacement, et bien plus encore !

Les solutions de service client omnicanales.

Les plateformes omnicanales, permettent de gérer activement, de manière fluide et harmonisée, tous vos points de contact client sur l’ensemble des canaux numériques.

Pour  personnaliser intelligemment les interactions avec vos clients.

Vous pouvez créer un ou plusieurs programmes de fidélité (BtoC, BtoB ou BtoBtoC) en même temps ! Sa capacité à se connecter à des sources multiples (sites avis client, CRM, réseaux sociaux, points de vente, etc.), à nettoyer et réconcilier les données, va vous permettre de les exploiter avec une vision complète de vos clients. Proposez-leur une expérience personnalisée, non intrusive, et qui répond toujours à ses besoins au moment le plus opportun. Vos services marketing et client gagnent en pertinence, quel que soit le canal de contact utilisé.

Le CRM

Importance et intérêt du logiciel CRM comme outil de fidélisation

Le CRM  ( Customer Relationship Management )  est  l’outil de gestion de la relation client par excellence, notamment pour le suivi de l’historique et de la satisfaction client. Un CRM centralise l’ensemble des informations de votre clientèle telles que :

  • coordonnées et profils ;
  • l’historique des achats et demandes ;
  • modes de paiements ;
  • opérations commerciales, etc.

La connaissance et le suivi de ces informations vous permettent :

  • de segmenter votre base ;
  • proposer un parcours client sur mesure et des offres personnalisées ;
  • d’automatiser certaines actions, comme l’envoi de campagnes emailing à des moments clés, etc.

Un CRM est idéal pour la gestion de vos contacts. Parmi ses nombreuses fonctionnalités axées sur la relation client  :

  • une  vision globale sur toutes vos interactions avec vos clients , pour apprendre à mieux les connaître ;
  • l’ intégration avec vos différents réseaux sociaux , en vue d’ obtenir des informations sur ce que vos clients pensent de vos produits et services ;
  • une  fonction de Chatting , afin d’ échangez directement avec vos clients et obtenez de précieuses informations sur leurs besoins.

Une  suite CRM complète est destinée à gérer l’ensemble de votre cycle de vente, de la prospection à la fidélisation. Adressée aux TPE et aux PME, elle intègre de nombreuses fonctionnalités intéressantes pour satisfaire votre clientèle et optimiser votre NPS :

  • une  gestion fine des contacts , avec des données enrichies, afin de connaître les besoins de vos clients et de garder une trace des échanges avec l’entreprise ;
  • des  outils marketing , pour automatiser l’envoi de campagnes ciblées à vos segments (enquêtes de satisfaction par exemple) ;
  • des  tableaux de bord et des reportages  servant à suivre vos performances, et donc à améliorer au besoin vos actions.

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Comment mesure-t-on le piquant des piments ?

Scientifiquement : Techniques plus précises comme la chromatographie liquide à haute performance (HPLC). Cette méthode permet de mesurer précisément la capsaïcine et les autres composés piquants dans les piments.

Par rapport au test de Wilbur Lincoln Scoville, mis au point en 1912 l’échelle qui porte son nom, mesurant la force des piments.
– Reproductibilité : les résultats sont fiables et peuvent être comparés entre différents échantillons.
– Détails analytiques : elle permet de détecter et de mesurer les différents composés piquants.
– Objectivité : les résultats ne dépendent pas de la perception humaine.
– Rapidité : les analyses peuvent être faites rapidement sans besoin de panels de dégustateurs, ou de multiples dilutions.

À l’origine
Au début, on mesurait la puissance des piments grâce à la méthode inventée par Wilbur Scoville, appelée le « Scoville Organoleptic Test ». Cette méthode consistait à broyer des piments et à les mélanger avec de l’eau sucrée. Un groupe de 5 personnes goûtait ce mélange, et on ajoutait de plus en plus d’eau jusqu’à ce qu’ils ne sentent plus aucun piquant.
Le niveau de dilution déterminait le nombre de SHU. Par exemple, le piment Carolina Reaper peut atteindre 2 200 000 SHU, ce qui signifie qu’il faudrait diluer 1 gramme de ce piment dans 2 200 litres d’eau pour ne plus sentir son piquant !

La capsaïcine, et donc le piment, ont aussi des propriétés médicinales. Elle est utilisée dans des crèmes pour soulager les douleurs articulaires et mus

culaires. De plus, elle pourrait aider à augmenter la dépense énergétique, favoriser la perte de poids, et aurait des propriétés aphrodisiaques.
Par contre, selon les personnes, le piment peut aussi irriter le tube digestif qui possède aussi des récepteurs TRPV1. La capsaïcine va activer les mouvements péristaltiques qui déplacent les aliments le long du tube digestif, et l’éventuelle irritation va donner au piment un effet laxatif, on redoute souvent le passage aux toilettes quand on consomme des piments forts !

Principaux éléments qui vont moduler le piquant perçu :
Le type de capsaïcinoïdes : au-delà de la capsaïcine, d’autres molécules influencent la durée et l’intensité de la brûlure. Certaines sont immédiates et brèves, d’autres lentes, mais persistantes, etc.
– Les conditions de culture : chaleur, ensoleillement, sécheresse, un piment stressé produit plus de capsaïcine. Plus de soleil, plus de chaleur, ou manque d’eau, donne plus de capsaïcine.
– La forme du piment : frais, séché, en poudre ou intégré dans une sauce, l’intensité perçue change du tout au tout. Une poudre concentrée peut au contraire le démultiplier, le produit étant plus concentré.
– La perception de chacun : Un habitué des piments s’adaptera vite, là où un novice ressentira une brûlure vive en langue, palais & gorge, voire les trois !

SHU (Scoville Heat Units). + de capsaïcine dans un piment, plus le nombre d’unités Scoville est élevé.

Le Piment d’Espelette est évalué à 4. Ce chiffre est le même que pour le poivre. C’est ce qui a largement contribué à faire sa réputation. Il relève les plats sans vraiment emporter et masquer les autres gouts.
Un peperoncino calabrais typique est noté entre 15 000 et 30 000, donc évalué 7.

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De la servitude volontaire, hier sous Ceausescu, comme aujourd’hui avec Macron.

En 1989, une grande partie de la société roumaine, dont l’attitude équivoque devant le communisme est connue, voit en Ceauşescu la source de tous ses maux. Toute la Roumanie voulait un changement sans en payer le prix. Plusieurs activistes sont parfois heureux de cacher leurs excès derrière la figure du Dirigeant. Lorsque l’on parle de mauvais gouvernement, on identifie en Ceauşescu le seul coupable; il devient en quelque sorte bouc émissaire de tous les maux et les injustices produites par le régime. La plupart des «victimes du système» exerçaient la servitude volontaire en attendant la chute de son gouvernement oppressif. Pour eux, le président et ses proches acolytes doivent passer pour les seuls responsables. Une autre partie des Roumains, qui vivent la honte obsédante de l’inaction de leurs concitoyens devant l’oppression communiste, a vu dans le mouvement révolutionnaire de décembre 1989 la meilleure occasion de prouver à l’Occident que la mamăliga4 a finalement «explosé». Ils considèrent que la méchanceté de Ceauşescu est non seulement la principale raison de l’inaction, mais aussi une excuse très utilisée. Pour eux, Ceauşescu fait figure de tyran cruel et oppressif. Plus la méchanceté de Ceauşescu est grande, plus l’héroïsme de ceux qui l’ont renversé est brillant. La tyrannie de Ceauşescu est la pierre angulaire autour de laquelle ils articulent les représentations de l’héroïsme des martyrs révolutionnaires. Par le sang de ces martyrs, les Roumains ont prouvé qu’ils sont sortis de l’inertie historique de la servitude. Ils mettent parfois en œuvre une esthétique du pathétique qui fait passer les Ceauşescu pour une incarnation du Mal absolu. Si l’image de Ceauşescu était moins cruelle, le mérite des centaines de victimes de la Révolution serait déconsidéré. Or, par le sang de ces martyrs les Roumains devraient justifier leurs affinités «européennes» à la liberté.

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Réflexions
L’Europe part à la dérive et l’origine de ce lent naufrage est simple

L’origine de ce prêt naufrage est simple. Au fil des décennies, les Européens sont devenus des junkies de la dépendance externe. Nous avons laissé les autres assurer la croissance économique, la Chine assurer nos besoins industriels (surtout sales), la Russie nos besoins énergétiques, et les États-Unis notre sécurité militaire. Il faut arrêter cet engrenage, avertit Franklin Dehousse.

Une tribune de Franklin Dehousse, ancien professeur au Collège d’Europe, ancien représentant de la Belgique dans les négociations européennes, ancien juge à la Cour de justice de l’Union européenne

La société actuelle est gangrenée par sa soif d’instantané, sa personnalisation à outrance, et son culte forcé de l’image. Les politiciens, qui la représentent, aussi. Tout cela les dispense – et nous dispense – de se fatiguer sur un réel sans cesse plus complexe. Il est facile de tirer à boulets rouges sur le récent „deal” commercial USA/UE (de fait exécrable, mais que propose-t-on d’autre ?) et sur la présidente von der Leyen (de fait très médiocre, mais qui l’a nommé – et renommée – là ?). Il est plus fondamental, et plus productif, de se poser deux questions. D’une part, pourquoi l’accord est-il aussi exécrable ? D’une part, que faire pour éviter la répétition – très probable – d’un pareil scénario ?

Von der Leyen n’a pas provoqué seule ce naufrage. Elle n’a pas de conviction, pas d’imagination, pas de courage et pas d’éloquence, mais elle répond toujours aux ordres des États membres, spécialement les grands.

Ayant noté depuis 2020 les nombreuses fautes de von der Leyen, il me semble indispensable de souligner que, en ce moment, elle n’a pas provoqué seule ce naufrage. Von der Leyen n’a pas de conviction, pas d’imagination, pas de courage, et pas d’éloquence, mais elle répond toujours aux ordres des États membres, spécialement les grands. Hélas pour elle, dans le cas présent, ceux-ci s’opposaient les uns aux autres. Le Conseil européen est devenu un marécage sans la moindre direction, avec plusieurs gouvernements ayant déjà un pied dans la tombe (comme von der Leyen). Le Parlement européen est tout aussi invertébré. Sans ferme instruction, la présidente de la Commission a été incapable, comme à son habitude, de proposer une stratégie cohérente (même choisie pour les armements ou le budget). Les États membres, comme le Parlement, les institutions peuplées de gens aux ambitions immenses et aux idées inexistantes, se sont donc disloqués encore davantage. Dès lors, avec Trump, von der Leyen n’a su déployer aucune capacité d’action autonome. Mais les gouvernements comme le Parlement l’ont choisi en connaissance de cause, et précisément pour cette incapacité. C’est toujours ce qui arrive quand on nomme par amour du confort des gestionnaires incompétents dans des crises aiguës.

Un deal vaseux, déséquilibré et sans justification

En premier lieu, le « deal Trump/Von der Leyen » n’est pas un accord commercial réel. Il s’agit d’un cocktail vaseux, incomplet, d’engagements précis et imprécis et de promesses brumeuses.

Ainsi, le deal ne vise que 70 % des produits échangés. Le régime de l’acier et des produits pharmaceutiques doit encore être négocié. La négociation sur l’acier est liée aux mesures communes à prendre contre la Chine, celle sur les produits pharmaceutiques aux éructations de Trump à venir sur leurs prix aux USA. Le tri des vins et spiritueux, comme d’une série de produits agricoles, reste également incertain. L’Europe a par ailleurs pris des engagements d’effectuer des achats pharaoniques d’énergie, de semi-conducteurs (à acheter de façon groupée ?), et de matériel militaire (de volume différent, mais non déterminé ?). Elle s’est également engagée à investir à hauteur de 600 milliards d’euros aux USA (que Trump prend, il semble, comme un fonds personnel géré selon son bon plaisir). Au-delà de toutes ces carences, les sanctions contre les grandes entreprises numériques américaines peuvent aussi changer la situation. La libre Belgique

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Pour l’année scolaire 2026/2027, une nouvelle édition réactualisée du livre d’Alain Alexanian, avec les enjeux environnementaux de l’après COVID, à l’urgence climatique sera, de nouveau, distribuée dans toutes les bibliothèques scolaires.

LE SEUL ESPOIR… LA PRISE DE CONSCIENCE (Chapitre 5)

J’ai cuisiné durant mes trente premières années sans vraiment me préoccuper de l’environnement. J’affichais une indifférence absolue à tous les propos de ceux qui me parlaient nouvelle façon de faire le marché, cuisine attentive aux conseils des nutritionnistes ou préservation de la planète.

A part jouer à celui qui aura l’assiette la plus créative ou la plus raffinée, rien à l’époque ne pouvait m’émouvoir ; j’avais la certitude que mon enseignement culinaire de base était la référence absolue.

Puis, année après année, j’ai été influencé par mes amis protecteurs de la paysannerie régionale, puis par mes propres producteurs, devenus à leur tour mes nouveaux amis. Sans chercher à me convaincre, ils m’ont fait prendre conscience, au fil de nos échanges culinaires, de la santé (catastrophique) de la terre et de celle des humains, de la déforestation, de l’agriculture intensive, de l’appauvrissement des sols, des problèmes liés à l’eau, aux transports…, si bien qu’il m’était impossible désormais de ne pas réfléchir à tous ces sujets.

En quelques années, j’ai lu, appris, compris, et écrit un livre « L’Art de bien manger bio » il y a 15 ans de cela qui a reçu un Awards sur la santé et la nutrition.

Aujourd’hui, la cause de la fragilité du vivant, liée au changement climatique, à la pollution, à la raréfaction de l’eau potable, celle de l’alimentation en lien avec la santé, la cause aussi des besoins en énergies renouvelables sont autant de sujets qui motivent mes actions.

Tout le monde en parle en 2025, mais très peu de changements voient le jour. Quel dommage ! Mais je reste indubitablement un « optimiste actif », persuadé que s’il était trop tard, je ne pourrais pas écrire ces lignes. Notez bien optimiste mais actif, car seul l’optimiste idiot, celui que j’étais il y a encore vingt ans, devient criminel s’il a peur du changement.

Il nous faut à tous du temps pour comprendre le danger réel de l’épuisement des ressources. Mais aujourd’hui, personne n’ignore l’état de la planète.

En fait, que faut-il pour nous faire exister ? De l’air non toxique, de l’eau potable, des aliments sains.

L’urgence, dans les années à venir, c’est d’arriver à vivre en sachant se « désintoxiquer », même si c’est un peu tard…Mais c’est encore possible surtout quand on sait que nos cellules se renouvellent tous les 7 ans et que les nouvelles sont constituées essentiellement de ce que nous avons consommé. Voici quelques pistes :

  • A propos de l’air, il faut savoir que 20m3 pénètrent dans nos poumons toutes les 24 heures. C’est sa qualité qui compte avant tout ; le fait de respirer des gaz divers ou de la poussière de polluant chimique peut être très nocif. Tous les allergologues sont là pour témoigner de la longue liste de leurs effets : irritations, asthmes, allergies, insuffisances respiratoires et autres maladies des poumons.

L’une des solutions s’il n’est pas trop tard, reste de se mettre au vert, de retrouver de l’air pur, en attendant patiemment le renouvellement des cellule.

Certes il y a incompatibilité entre les impératifs « de la santé » et les impératifs dits « économiques ». Mais…réfléchissons à la pollution de l’air : plus les années passent, plus s’agrandissent les deux trous de la couche d’ozone. Cette couche qui nous protège, nous, les plantes et les animaux, des dangereux ultraviolets du soleil. Le trou de l’Antarctique est aussi gros que l’Amérique du Nord et celui de l’Arctique, aussi gros que le Groenland. Il est expliqué dans la revue scientifique « Nature » la cause de ces perforations. Pour ne citer que les premières causes : méthane, oxyde d’azote, chlore, aérosol, rejet industriel, lancement de navette spatiale avec 250 tonnes d’acide chlorhydrique lâchées à chaque lancement. Si l’air nous est indispensable, sa pureté l’est tout autant.

  • Quant à l’eau, 70% de notre corps en est constitué. En gros, 56kg d’eau pour un humain de 80kg. Sans eau, aucun être vivant ne peut exister. Pourtant, il n’y a que 3% d’eau de source disponible pour une vie saine ; en plus, quelques 9000km3 d’eau proviennent de l’évaporation de l’eau malheureusement très inéquitablement rependue à travers le monde. Si l’eau s’évapore pure, elle retombe pure. Si nous la souillons de produits, elle retombe polluée. En outre, voici la répartition de son utilisation : 25% de la consommation d’eau va à l’industrie et c’est à l’irrigation pour l’agriculture qu’est consacrée la plus grande partie de l’eau utilisée par les êtres humains, environ 65%.
  • Changer est donc une obligation absolue ; ainsi, des méthodes non agressives, biologiques, en agriculture et en jardinage sont déjà explorées, comme on le fait aussi pour des piscines dont l’eau est filtrée par des plantes, des minéraux et recyclée. Le dessalage d’eau de mer, le filtrage à charbon de bambou et d’autres nouvelles méthodes de filtration sont en cours.

Après l’air et l’eau, il ne me reste plus qu’à vous parler des aliments…mon domaine favori !

Les nitrates, les conservateurs artificiels, les produits traitant après récolte, les agents de textures et autres colorants rentrent bien évidemment dans la catégorie des « slow killers » comme j’aime à les appeler. Mais il faut savoir aussi que les polluants atmosphériques (gaz de moteur, rejet industriel) ne sont pas sans effet sur les fruits et les légumes même s’ils ne sont pas traités !

Le XXème siècle n’a pas réfléchi à la multiplication de tous ces dangers contre lesquels on ne peut pas lutter à court terme.

Il ne nous reste plus qu’à faire évoluer petit à petit nos sociétés en changeant nos pratiques : déplacements non polluants, agriculture saine, sortie du tout chimique par des approches plus naturelles. Je me répète, mais il faut bien avoir conscience que nous subissons insidieusement ces toxines, ces potentiels poisons en très faible quantité chaque fois que nous mangeons ; de plus la diversité des aliments que nous ingérons correspond à une diversité de ces toxines et qui sait ce que la multiplicité de leurs effets peut produire sur l’être humain ?

Au contraire, l’agriculture biologique qui ne peut être pratiquée que par des particuliers ou des fermes petites ou moyennes n’épuise pas les sols et répond à nos besoins. Consommé ultra frais, le légume vous donne alors un maximum de vitamines, il n’y a que peu de perte de stock vu de la petite quantité produite, et s’il y en a, les invendus sont éventuellement compostables donc enrichissent les sols.

Mais me direz-vous, s’il faut plus de temps pour que pousse une salade, s’il y a des limaces, s’il faut retirer leurs premières feuilles, s’il y a plus les mouches sur certaines variétés, cela va coûter plus cher ! Eh bien oui… Oui, si l’on mange trop comme au siècle passé. Non si nous mangeons selon nos stricts besoins journaliers, qui varient en fonction du type de travail que nous exerçons (travail assis dans un bureau ou travail manuel physiquement fatigant), en fonction du mode de transport que nous choisissons (voiture, vélo ou marche à pied) en fonction aussi de nos temps de travail et de nos temps de repos. Ne mangeons pas comme un sportif si nous ne le sommes pas, lui, dépense ses calories, nous, nous les stockons.

Manger mieux, et des aliments de meilleure qualité ne coûte pas plus cher, peut-être même au contraire ! Soyez attentifs à toute la quantité de ce que vous ingurgitez dans la journée, boissons et sucreries comprises et vous verrez que l’alimentation bio, parait chère mais elle correspond en fait à la juste rémunération des travailleurs de la terre, tellement indispensables à notre santé et à celle de notre planète. N’oubliez pas qu’à côté de ce modèle, il y a l’agriculture intensive, l’automatisation, les tueurs de centaines de fleurs et d’abeilles, ces pollueurs –que finance l’Europe ! qui s’enrichissent sans scrupules en déversant sur nos étales des montagnes de fruits, de légumes et de poissons pas chers, mais en appauvrissant les ressources de la mer et de la terre.

Effectivement à quantité égale, le prix sera plus élevé pour les produits naturels si nécessaires à notre santé mais ce sera sans doute largement compensé par les économies qu’on fera en achetant moins de médicaments. Nous ne sommes plus dans les carences d’après-guerre, alors, essayez de vous faire plaisir deux ou trois fois par semaine en achetant des légumes et des fruits de saison, des légumineuses de l’année, cela diminuera vos dépenses en vous faisant du bien. Nous sommes devenus sédentaires, nous devrions donc manger mieux et réduire la quantité de nos aliments. Quant à la «Junk food», à proscrire absolument : pas assez de vitamines et minéraux, et bien trop de sucre, de sel et de graisses.

Alors, ne vaudrait-il pas mieux choisir une vie saine loin de la pollution et des médicaments ?

*****

Aussi, comme le confirme le chef 3 étoiles de Saint-Bonnet-le-Froid, Régis Marcon : „Toutes les opinions ne se valent pas, selon qu’elles sont éclairées par la connaissance ou l’ignorance, la réflexion ou une idée reçue. Nos enfants ont besoin d’être formés au plus vite à l’esprit critique qui manque aujourd’hui à tant de nos concitoyens, le niveau du débat public et des échanges sur les réseaux sociaux en est la preuve quotidienne”.

En conséquence, pour les cadres didactiques de Roumanie qui doivent enseigner l’alimentation saine aux enfants, le livre d’un grand professionnel qui connaît autant les bases de la cuisine classique que les enjeux de l’alimentation durable est essentiel pour la préparation des cours.

Patrick-Pierre Pettenuzzo

 

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