La saisonnalité en septembre
Après le raout du festin de Dionysos nourrissant d’interminables controverses durant ce mois d’août, dés septembre, il nous faut s’alimenter Bon, bon et bon.
Voilà que dansent encore les légumes de l’été alors que ceux de septembre arrivent sur la pointe des pédoncules, de quoi, avec cette farandole végétale imaginer tous les possibles pour nos assiettes. L’art du cuisinier entre l’humain et le divin !
Qui de l’oeuf ou de Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech.
Une rentrée toute en cosmogonie dalinienne !
Aussi… „I went to the market, mon p’tit panier sous mon bras…”
(Chantait Gilles Vigneault au beau milieu des seventies.1976)
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i05059788/gilles-vigneault-i-went-to-the-market
La grande gastronomie a toujours transmis les valeurs du mieux manger local, du produit brut que l’on travail, de la recherche de sapidité la plus proche de la pureté quant à la complexité de sa composition de ses enzymes aux molécules qui le constitue.
Dans notre non-lettre N° 37, mon acolyte et moi espérions bien quitter notre lutte contre les moulins à vent du mauvais goût et du manger bestial de la Roumanie pour nous sustenter de tout Dali et c’est ce que nous fîmes.
Une véritable orgie, une boulimie, de sa naissance à sa mort, entre Figueres, Cadaqués, Pubol et le sanctuaire Dels Angels où il se maria avec Elena Ivanovna Diakonova, cette femme née à Kazan en Russie. Nous n’avons rien négligé, jusqu’au livre sur les vins de Gala, presque terminé à l’hôtel Dali de Perpignan. Parti de la gare, dans un train, c’est la vie secrète de Salvador qui dévoila ses indiscrétions.
Les recettes de Salvador Dalí qui vous font tempêter l’estomac.
C’est cette lucidité qu’il faut tenter de faire toucher du doigt chaque bouche, chaque palais, dans la transparence, sans l’interférence des marques de l’agro-industrie.
„La mâchoire est notre meilleur instrument de connaissance philosophique”
” Toute illumination en moi naît et se propage à travers les viscères”.
À défaut d’avoir un Dalí au mur, vous l’aurez dans l’assiette pour Noël.
«Les dîners de Gala ont été voués aux plaisirs du goût… Si vous êtes un disciple de ces peseurs de calories qui transforment les joies d’un repas en punition, vous refermerez ce livre, il est trop vivant, trop agressif et bien trop impertinent pour vous.»
Quand la conscience du choix est là, la liberté de se nourrir l’est aussi.
La révolution bioéconomique délicieuse commence dès l’école primaire et le citoyen qu’il adviendra sera libre de choisir une #alimentation, bonne pour le goût, bonne pour la santé, bonne pour la planète ! Un vote quotidien avec sa fourchette, Pour son microbiote, pour ses agriculteurs, pour la biodiversité de son environnement.
Bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la #planète !
La révolution délicieuse est en chacun de nous et peut fédérer une nouvelle économie, plus juste, plus responsable et moins destructrice !
https://www.foodwatch.org/fr/a-propos/qui-sommes-nous
Comment réfléchir à notre alimentation en 2024 ?
L’industrie alimentaire n’obéit pas aux mêmes lois que les autres industries. Ce n’est pas la technologie qui la régit mais le facteur humain : que veut manger le consommateur ? Pourtant, aucun ou presque ne sait si tel aliment est bon ou mauvais pour lui.
Pour éclaircir les choses, il est bon de garder à l’esprit trois grandes règles de la science de la nutrition. D’abord, il n’est pas simple d’observer les effets de l’alimentation sur les systèmes fonctionnels complexes du corps humain. Ensuite, bien des conséquences d’un type d’alimentation ne prennent effet que sur de très longues périodes, bien plus longues que la durée moyenne de la plupart des études. Cela implique l’utilisation de projections sur la durée d’une vie entière, d’où des risques d’erreurs. Enfin, de nombreuses maladies dites „occidentales” sont si complexes que, selon toute probabilité, elles ne sont pas le fait d’une seule cause et ne peuvent être traitées par un remède unique.
Mais que veut dire manger de saison, donc à fortiori local ?
Manger des fruits et légumes de saison, mais aussi suivre la saisonnalité des fromages, viandes ou encore poissons, c’est simplement se caler sur les cycles de la nature.
L’achat de nourriture est le moyen le plus efficace d’impacter la réduction des gaz à effet de serre, dans l’objectif d’un réchauffement de 2 degrés validé par les accords de Paris.
Sachez que les aliments transformés, gras ou salés ne valent rien ; ce sont des nutriments vides. La transformation détruit les fibres et les oligoéléments tels que les vitamines, les minéraux entre autres. A la composition de certains produits « écrite en lettres minuscules » s’ajoute un nombre considérable de composants indésirables et nocifs. En voici une liste non exhaustive : colorants, parfums artificiels, conservateurs, émulsifiants, stabilisants, fongicides, pesticides, sucres, sel, soufre, graisses, amidon, petit lait ou en eau salée, pour gonfler, par exemple, le volume du jambon de 20 %.
Il convient d’être en harmonie avec la #terre et donc de prendre en compte le rythme de la #nature et de la #biodiversité.
Pour les légumes, il est aisé de manger local, c’est moins évident pour les poissons, alors choisissons ceux labélisés „Pêche durable”.
Gilbert Bécaud – C’est en septembre (1978)
Les oliviers baissent les bras
Les raisins rougissent du nez
Et le sable est devenu froid
Au blanc soleil
Maîtres baigneurs et saisonniers
Retournent à leurs vrais métiers
Et les santons seront sculptés
Avant Noël
C’est en septembre
Quand les voiliers sont dévoilés
Et que la plage
Tremble sous l’ombre d’un automne débronzé
C’est en septembre
Que l’on peut vivre pour de vrai
En été, mon pays à moi
En été, c’est n’importe quoi
Les caravanes, le camping-gaz
Au grand soleil
La grande foire aux illusions
Les slips trop courts, les shorts trop longs
Les Hollandaises et leurs melons
De Cavaillon
C’est en septembre
Quand l’été remet ses souliers
Et que la plage
Est comme un ventre que personne n’a touché
C’est en septembre
Que mon pays peut respirer
Pays de mes jeunes années
Là où mon père est enterré
Mon école était chauffée
Au grand soleil
Au mois de mai, moi je m’en vais
Et je te laisse aux étrangers
Pour aller faire l’étranger moi-même
Sous d’autres ciels
Mais en septembre
Quand je reviens où je suis né
Et que ma plage me reconnaît
M’ouvre des bras de fiancée
C’est en septembre
Que je me fais la bonne année
C’est en septembre
Que je m’endors
Sous l’olivier
En septembre – Paul Verlaine
Parmi la chaleur accablante
Dont nous torréfia l’été,
Voici se glisser, encor lente
Et timide, à la vérité,
Sur les eaux et parmi les feuilles,
Jusque dans ta rue, ô Paris,
La rue aride où tu t’endeuilles
De tels parfums jamais taris,
Pantin, Aubervilliers, prodige
De la Chimie et de ses jeux,
Voici venir la brise, dis-je,
La brise aux sursauts courageux…
La brise purificatrice
Des langueurs morbides d’antan,
La brise revendicatrice
Qui dit à la peste : va-t’en !
Et qui gourmande la paresse
Du poëte et de l’ouvrier,
Qui les encourage et les presse…
« Vive la brise ! » il faut crier :
« Vive la brise, enfin, d’automne
Après tous ces simouns d’enfer,
La bonne brise qui nous donne
Ce sain premier frisson d’hiver ! »
Paul Verlaine, Poèmes divers
Que devons-nous manger en 2024 ?
L’industrie alimentaire n’obéit pas aux mêmes lois que les autres industries. Ce n’est pas la technologie qui la régit mais le facteur humain : que veut manger le consommateur ? Pourtant, aucun ou presque ne sait si tel aliment est bon ou mauvais pour lui.
Pour éclaircir les choses, il est bon de garder à l’esprit trois grandes règles de la science de la nutrition. D’abord, il n’est pas simple d’observer les effets de l’alimentation sur les systèmes fonctionnels complexes du corps humain. Ensuite, bien des conséquences d’un type d’alimentation ne prennent effet que sur de très longues périodes, bien plus longues que la durée moyenne de la plupart des études. Cela implique l’utilisation de projections sur la durée d’une vie entière, d’où des risques d’erreurs. Enfin, de nombreuses maladies dites „occidentales” sont si complexes que, selon toute probabilité, elles ne sont pas le fait d’une seule cause et ne peuvent être traitées par un remède unique.
Nos choix #alimentaires sont responsables de plus d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Nous avons la possibilité de réduire les émissions liées à l’alimentation d’au moins 50% grâce à des choix alimentaires intelligents. Agir en ce sens a plus d’impact que tout progrès technologique.
Pour vous aider à consommer plus responsable, chaque mois la Fête du Goût 2020-2030 #Roumanie vous invite à découvrir, une page du calendrier de saisonnalité des fruits et légumes.
Refus des OGM, pas de fruits et légumes emballés, pas de transport par avion, priorité au local… Avec pour objectif, la réduction de l’impact carbone et la préservation de l’environnement.
Une bonne cuisine, c’est avant tout celle où il convient d’être en harmonie avec la Terre et donc de prendre en compte le rythme de la nature et de la biodiversité.
Riches en fibres, en vitamines et en antioxydants, les fruits et légumes sont des alliés santé essentiels ! Il nous apporte une grande variété de fruits et légumes ensoleillés
En septembre, c’est le mois de la rentrée des classes ! Le temps commence à se rafraîchir doucement : c’est le moment de profiter des derniers fruits et légumes d’été comme la figue, la framboise ou encore le melon
Voici la liste des légumes et fruits de saison de septembre et de leurs principaux bienfaits ! Les fruits de septembre
Découverte des légumes de saison en septembre
Septembre marque la fin de l’été et le début de l’automne, une période riche en légumes divers et variés. Ainsi, divers types de légumes sont disponibles, notamment les légumes-racines, les légumes-feuilles et les légumes-fruits.
Les légumes de septembre
L’artichaut est riche en inuline, qui possède une action bénéfique sur le développement de la flore intestinale et sur son équilibre. Il facilite aussi l’élimination urinaire.
L’aubergine, à consommer avec sa peau antioxydante, est riche en potassium, zinc et magnésium. Elle stimule aussi le bon fonctionnement du foie.
La betterave regorge d’antioxydants puissants qui ont notamment une action bénéfique sur la prévention de l’hypertension en réduisant la pression artérielle.
Le brocoli est riche en composés qui ont une action protectrice contre le cancer et qui favorisent l’élimination des toxines. Privilégiez une cuisson douce car la cuisson détruit les glucosinolates.
Le céleri branche contient un antioxydant aux propriétés anticancer, anti-inflammatoires et cardioprotectrices, de l’api génine.
Le chou-fleur est riche en substances que l’on retrouve dans les légumes crucifères et qui ont rôle protecteur contre le cancer grâce à leur capacité d’aider le foie à éliminer les substances toxiques.
Le concombre est composé à 95% d’eau. Il est donc faible en calories et très désaltérant. Sa richesse en eau favorise aussi la satiété.
La courgette est à choisir bio pour pouvoir consommer sa peau, riche en flavonoïdes très bénéfiques dans la prévention de différentes maladies.
Le fenouil est une source intéressante de vitamine B9 et de potassium. Il est aussi très riche en fibres et peu calorique.
Les haricots verts font partie des légumes les plus riches en fibres et contribuent ainsi à la satiété, à la régulation du transit et de la glycémie. Ils ont aussi une action bénéfique sur la santé osseuse.
La laitue contient des antioxydants, les caroténoïdes, qui sont mieux absorbés quand ils sont accompagnés d’une source de gras, comme une vinaigrette à l’huile. Alors, rangez les vinaigrettes allégées !
Le maïs est en réalité à mi-chemin entre une céréale et un légume de par sa composition. À consommer en épi frais plutôt qu’en boite, c’est une source de phosphore et de magnésium.
Le poivron est un champion de la vitamine C, une vitamine dont on manque souvent : il en contient plus que l’orange ! Le poivron rouge est celui qui en possède le plus.
Côté salé Purée de panais : c’est une bonne façon de découvrir ce légume oublié, cousin de la carotte. Le panais a un goût doux et sucré qui plaira aux adultes et aux enfants. Soupe de potimarron : elle annonce l’arrivée de l’automne. Délicieuse, la soupe de potimarron est un plat sain et léger. Artichauts en vinaigrette : un grand classique pour consommer simplement des artichauts. Faites-les cuire à l’eau bouillante. Lorsque les feuilles se détachent sans peine, vos artichauts sont cuits ! Laissez-les refroidir avant de les déguster. Ratatouille : la ratatouille vous permettra de cuisiner les derniers légumes du soleil : tomates, courgettes, poivrons et aubergines et d’apporter une touche d’été à vos plats avant l’automne !
Risotto aux choux rouge pour un peu de roumanité, plat simple, à la couleur rosée cet accompagnement aura toujours du succès avec votre pintade ! Les poissons pour manger de saison en septembre
Les légumes-racines
Les légumes-racines, comme la carotte et la betterave, sont prêts à être récoltés en septembre. Pleins de saveurs, ils sont parfaits pour réaliser des soupes réconfortantes ou des salades croquantes.
La pomme de terre, cet incontournable de la cuisine française, entre également dans la catégorie des légumes-racines. Septembre est le moment idéal pour savourer des variétés plus tardives, comme la pomme de terre Ratte ou l’Agria.
Quelques exemples de légumes-feuilles :
Les légumes-feuilles ne sont pas en reste en septembre. L’épinard, la blette, le fenouil, la laitue et la roquette, par exemple, se montrent sous leur meilleur jour à ce moment de l’année. Ils sont idéaux pour apporter de la fraîcheur à vos plats.
Quant au chou-fleur, il est l’un des légumes-feuilles les plus polyvalents de cette saison. Du chou frisé au chou de Bruxelles, il y a une variété de chou pour tous les goûts.
Chou vert : L’incontournable de la cuisine roumaine. Il est couramment utilisé dans les soupes et les ragoûts. Il existe des variétés lisses et frisées
Chou rouge : Plus doux que le chou vert, il est souvent utilisé en salade ou braisé.
Chou blanc : Similaire au chou vert, mais avec des feuilles plus pâles.
Chou de Bruxelles : Ce sont de petits choux qui ressemblent à des bourgeons miniatures.
Chou-fleur : Il a des têtes blanches denses qui sont utilisées dans une variété de plats.
Brocoli : C’est techniquement une forme de chou avec des têtes vertes denses et des tiges comestibles.
Chou-rave : C’est un chou dont la tige est gonflée en une sorte de bulbe au-dessus du sol.
Chou chinois (Bok choy et chou Napa) : Ces variétés sont plus douces et ont souvent des tiges blanches croustillantes et des feuilles vertes.
Chou frisé (Kale) : Il a des feuilles frisées et une saveur légèrement amère.
Chou Romanesco : C’est une variété de chou-fleur avec une tête verte et des fleurons en forme de spirale.
Chaque type de chou a sa propre saveur et texture, ce qui les rend polyvalents pour une variété de plats culinaires.
Les légumes-fruits
Les légumes-fruits, comme la tomate et la courgette, continuent à produire en abondance en septembre. Ces légumes sont parfaits pour réaliser des gratins, des ratatouilles ou même des tians. Le tian, ce plat traditionnel de la cuisine provençale, est un gratin de légumes cuits lentement au four jusqu’à ce qu’ils soient tendres et caramélisés. Les légumes utilisés varient en fonction de la saison, mais les recettes de tian incluent souvent des aubergines, des courgettes, des poivrons, des tomates et des oignons, souvent disposés en rangées ou en motifs alternés pour une belle présentation. L’ail, l’huile d’olive, les herbes de Provence, le sel et le poivre sont couramment utilisés pour assaisonner le plat.
Enfin, ne manquez pas l’aubergine et le poivron qui sont également de saison en septembre. Ces légumes d’été tardifs ajoutent une touche colorée et savoureuse à n’importe quel plat.
Les fruits de septembre
La figue est très riche en fibres. Ses graines lui donnent des propriétés légèrement laxatives et facilitent la digestion.
La framboise est très riche en minéraux (magnésium, calcium, fer), en vitamine C et en antioxydants.
Le melon est riche en bêta-carotène, un antioxydant qui lui donne sa couleur orangée. Il stimule aussi la production de sérotonine, un neurotransmetteur responsable de l’apaisement.
La mûre est riche en composés antioxydants, notamment en anthocyanes, des pigments violets qui lui donnent sa couleur. C’est aussi une bonne source de vitamine C.
La myrtille est constituée de pigments bleus renfermant des composants au fort pouvoir antioxydant, protégeant nos cellules du vieillissement.
La pêche est riche en fibres, qui participent à la régulation de la glycémie et du transit intestinal. Elle contient aussi une quantité intéressante de vitamine C.
La poire d’automne, comme la Conférence ou la Comice, concentre de précieux antioxydants dans sa pelure. Privilégiez les poires biologiques car les pesticides se concentrent eux aussi dans la peau.
La pomme, tout comme la poire, concentre de précieux antioxydants dans sa pelure et est donc à choisir biologique car il s’agit de l’un des fruits les plus traités.
La prune est un laxatif connu : elle possède des fibres très bénéfiques qui facilitent le transit intestinal. C’est aussi un bon diurétique qui favorise l’élimination des toxines.
Le raisin contient de nombreux antioxydants dans sa peau et ses grains, bénéfiques pour le coeur et le cerveau, ainsi que pour la prévention du risque de cancer.
La tomate est riche en lycopène, un antioxydant puissant qui contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, du cancer et des maladies inflammatoires.
Faire de la cuisine l’ingrédient d’une vie plus belle, plus saine et plus durable.
Un engagement vers une alimentation variée, équilibrée et toujours délicieuse.
#Quitoque, racheté par Carrefour est une super idée pour réapprendre à cuisiner et connaître les fondamentaux du mieux manger pour sa santé et pour la planète.
Les 4 règles d’or pour cuisiner pas cher !
User et abuser des légumes : Même cuisinés en quantité, ils restent très raisonnables par rapport au prix de la viande, du poisson.
Dans le même temps, utiliser les plantes aromatiques sans restriction en cuisine, c’est du voyage, des saveurs riches et autant de bienfaits pour la santé. Elles peuvent être subdivisées en plusieurs catégories :
Les condiments ayant une origine végétale pour la grande majorité ; et parfois animale, comme les bouillons de volaille ou de bœuf. Toutefois, certaines espèces ne proviennent ni d’une plante, ni d’un animal, comme le sel.
- les aromates proviennent de plantes et sont représentés, à titre d’exemple, par le curry, le cumin, l’anis, l’oseille, le clou de girofle ou même les cornichons.
- les épices, dont on consomme les graines ou les racines, comme le gingembre, l’ail, l’aneth et le piment.
- les fines herbes, utilisées pour assaisonner les plats et dont font partie le persil, la ciboulette, l’estragon et le cerfeuil, les herbes de Provence qui dégagent une odeur forte et puissante, telles que l’origan, le thym, la sauge ou la marjolaine.
Favoriser les produits bruts et non emballés : « Pour réduire l’impact environnemental des emballages, mais aussi pour renouer avec le geste de cuisiner, premier pas vers une alimentation plus saine et moins chère. » C’est la cuisine du marché ! La bonne cuisine, de #Bocuse, c’est avant tout celle du marché.
Le délicieux mois de septembre avec les fromages
L’Automne : la saison idéale pour savourer des fromages qui ont du caractère.
L’automne marque en principe la fin de l’été et le retour de la pluie, mais rien n’est moins vrai avec le réchauffement climatique. Des surprises vont arriver en continu.
L’herbe qui repousse à cette période est riche et particulièrement parfumée. Le fromage d’automne possède donc un goût prononcé et très dense en arômes. Les fromages à inviter sur la table sont presque les mêmes que ceux qu’il faut consommer en été, mais avec une saveur plus relevée. Par ailleurs, les fromages dont l’affinage vient à maturité en automne sont également les bienvenus.
Après la sécheresse de l’été, arrivent les premières pluies. L’herbe va regagner en densité et en richesse et le lait sera plus puissant, avec plus de caractère. On appelle cela le regain.
On va donc retrouver les mêmes fromages qu’au printemps, mais avec un goût plus prononcé. C’est l’occasion de les redécouvrir !
Les fromages à croûtes lavées deviennent plus corsés. Si tu aimes le goût puissant du Maroilles ou du Livarot, c’est le moment d’en profiter.
Les pâtes persillées comme les bleus, le Fourmes, le Roquefort fabriqués il y a 4 à 5 mois sont désormais au top. Parfait pour la saison des noix, avec lesquels ils s’accordent merveilleusement bien.
Mais alors, quels fromages je mange en hiver ?
Puisque les bêtes sont rentrées et ne pâturent plus, le lait n’a plus de goût ?
Ça va être le moment de manger des fromages à durée d’affinage moyenne, fabriqués avec le lait de l’été ou du regain de l’automne : tommes, Salers, Laguiole…
On reste aussi dans la saison des fromages à pâtes persillées.
Et puis, c’est le moment de se régaler avec des formages à affinage plus long, comme un Comté 18 mois, un Gruyère ou un Beaufort.
Et la raclette ?
Si l’hiver n’est pas la saison pour la tartiflette, c’est en revanche le meilleur moment pour la raclette ! Fabriquée avec le lait du regain et nécessitant 2 à 3 mois d’affinage, on est pile dans la bonne saison ! Ouf, la soirée raclette est sauvée !
Saisonnalité du Mont d’Or ! Ce fromage qui se déguste cuit au four, directement dans sa boîte, est soumis à une réglementation particulière : il ne peut être produit qu’entre le 15 août et le 15 mars, et commercialisé entre le 10 septembre et le 10 mai.
La meilleure saison pour apprécier les différentes viandes. Pourquoi consommer des viandes de saison ?
Si on connait l’intérêt de consommer des fruits et légumes à la bonne saison et à attendre patiemment le soleil à croquer dans les fruits pour leurs vitamines et leurs bienfaits pour nos cellules, les légumes de printemps pour se délecter de jus et saveurs complexes et juteuses…
Eh bien pour la viande, c’est pareil !
Pourquoi on devrait respecter la saisonnalité des viandes ?
– C’est meilleur. Eh oui ! Même principe que pour les tomates ! S’il y a une saison, c’est qu’il y a une raison ! L’alimentation de l’animal influe sur la saveur de sa viande. Un bœuf qui pâture aura forcément meilleur goût que celui nourri au foin en hiver !
– C’est respecté le rythme de la nature. Chez les animaux, les gestations et les naissances suivent un rythme bien spécifique à chaque espèce. Laisser la nature faire son œuvre, c’est plutôt cool non ?
– C’est soutenir les producteurs. En achetant en circuit court, non seulement tu soutiens l’économie locale mais tu aides un agriculteur et sa famille à vivre.
Le flexitarisme est une discipline pour les viandards repentis.
Comme avec cette assiette de bœuf de Galice saignant de chez Martín Berasategui à Lasarte-Oria, dans son emblématique restaurant où il officie depuis 31 ans.
Encore un élève des Prés D’Eugénie avec Michel Guérard, qui nous a quitté trois jours avant notre dîner et où nous espérions déjeuner ce 19 août.
C’est avec lui que Martin entrait en contact avec la haute cuisine.
Puis plus tard avec Alain Ducasse, au restaurant Louis XV à Monaco.
Bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la planète ; C’est moins de viande mais de la viande exceptionnelle élevée avec des méthodes traditionnelles et complètement naturelles.
Les saisons des viandes
Le porc, c’est de l’automne au printemps. Egalement en plein hiver, on apprécie particulièrement un petit salé ou un mijoté de porc qui réchauffe les entrailles !
À propos de cochon, connaissez-vous les saucisses de Molène et d’Ouessant ? Fumées aux algues pour la première, à la tourbe et au bois de hêtre pour la seconde, ce sont deux petites tueries 100 % locales. On a même testé pour toi (parce qu’on se dévoue, vraiment) une recette de cassoulet breton à la saucisse de Molène. Le mariage du Languedoc et de la Bretagne !
Le bœuf : de novembre à avril. Dans le bœuf, on différencie deux types de pièces : les pièces nobles comme l’entrecôte, le faux-filet, le rumsteck, destinés aux grillades, et les bas morceaux comme le plat de côtes, le paleron, le collier, la macreuse, le jarret, etc.
Ces derniers se prêtent surtout aux plats mijotés qu’on aime déguster au coin du feu !
La saison du veau : au printemps et en été !
Le veau (qui est donc le petit de la vache, comme tu le sais ) est une viande dite « blanche » car il n’a consommé que le lait de sa mère. Il est abattu au moment du sevrage, entre 3 et 10 mois.
Avec le printemps revient la saison du veau et il est traditionnellement consommé pour la pentecôte. Et comme la nature est bien faite, le goût du veau se marie particulièrement bien avec les légumes primeurs : petits-pois, asperges, etc.
Le veau, c’est une viande peu grasse, parfaite pour les plats d’été qu’on aime légers et frais. Il se prête merveilleusement à la préparation du carpaccio, par exemple.
La volaille, c’est toute l’année! Poulet, canard, pintade…
Tant de variétés de volailles avec lesquelles se régaler !
Le poulet est le plus largement répandu. Tu trouveras du poulet toute l’année, mais si tu veux déguster un bon poulet fermier, sache que c’est en été, entre juin et août, qu’il sera le plus savoureux.
Les bons élevages de poulets se distinguent par leurs certifications et labels. Je t’invite à lire l’article qu’on y a consacré, qui t’aidera à faire ton choix.
Concernant les autres volailles, voici une indication des mois où elles sont les meilleures :
• Pintade : Juillet à février
• Dinde : Octobre à janvier
• Magret de canard : Janvier à décembre
• Poule : Juin à octobre
• Caille : Août à novembre
• Chapon : Octobre à avril
• Pigeon : Juillet à novembre
• Oie : Octobre à février
Le lapin : d’avril à juin
Viande plutôt légère, le lapin fermier est le meilleur au printemps. Il se prête par exemple à la réalisation de terrines pour les pique-nique des beaux jours !
Et pour le gibier, logique, le gibier se déguste pendant la saison de la chasse, d’octobre à mars.
Les viandes de gibier sont vraiment propices aux plats en sauce d’hiver avec des cuissons lentes.
• Bécasse
• Chevreuil
• Faisan
• Lièvre
• Perdreau
• Sanglier
Le calendrier des viandes mois par mois
Janvier
Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre : Novembre Décembre |
Porc, bœuf, pintade, dinde, canard (magret), chapon, oie, gibiers
Porc, bœuf, pintade, canard (magret), chapon, oie, gibiers Porc, bœuf, canard (magret), chapon, gibiers Porc, bœuf, veau, canard (magret), chapon Veau, canard (magret) Veau, agneau, poulet, canard (magret), poule Veau, agneau, poulet, pintade, canard (magret), poule, pigeon Veau, agneau, poulet, pintade, canard (magret), poule, caille, pigeon Porc, agneau, pintade, canard (magret), poule, caille, pigeon Porc, agneau, pintade, dinde, (magret), poule, caille, chapon, pigeon, oie, gibiers Porc, agneau, bœuf, pintade, dinde, magret, caille, chapon, pigeon, oie, gibiers Chapon, la dinde, la pintade, l’oie, le canard ou encore le sanglier et le chevreuil. |
Moins de viande ou plus de viande du tout ?
Si tu lis régulièrement nos articles, tu sais que chez Mangeons Local on est très attentifs à l’environnement, mais on pense aussi que chacun doit rester libre de ses choix alimentaires.
D’ailleurs, certains de nos bénévoles sont accro au café, au thé ou encore au chocolat.
Pas très local tout ça !
Et tu sais quoi ? Ils ne s’en privent pas. Parce que manger, ça doit être aussi un plaisir, un partage et une découverte.
Alors réduire sa consommation de viande pour préserver la planète c’est bien, mais si nous sommes des viandards, la côte de bœuf une fois de temps en temps, mais de la viande française choisis avec traçabilité
Empreinte carbone des viandes : comparaison
On peut lire ici et là que l’impact écologique de la consommation de viande est désastreuse, mais certains chiffres se contredisent. J’ai souhaité aller chercher mes propres sources pour créer un tableau comparatif de l’impact écologique des différentes viandes en France et en déduire mes propres conclusions ! Les chiffres de l’ADEME
Essayez d’appliquer le régime Vrai, Végétal, Varié à vos repas de copains et vos tablées de fête !
Si vous ne souhaitez pas consommer de la gélatine d’origine animale, utilisez de l’agar-agar, un gélifiant naturel sans goût ni odeur, issu d’algues rouges. Confiture de tomates vertes : Cette confiture sort des sentiers battus. Très douce et légèrement acidulée, elle n’a pas du tout le goût des tomates classiques. Une bonne idée pour ne pas perdre les tomates de fin de saison qui auront du mal à rougir !
Poissons, le choix ne manque pas en septembre pour faire le plein d’oméga 3.
Bon pour les papilles et pour la santé ! Penser Pêche durable
On vérifie toujours l’état des pêches de l’année avant d’acheter !
En septembre, vous pouvez cuisiner, sauf si leur stock est trop faible et que l’espèce est en danger :
Anguille, carpe, crevette, dorade, écrevisse, langouste, perche, rouget, Saint-Pierre, Sardine, sole, thon.
En septembre nous vous conseillons : les moules !
Les 3 principes du label MSC
Pour être certifiée MSC, une pêcherie doit respecter nos 3 principes fondamentaux :
- Stocks de poisson durables
L’effort de pêche doit se situer à un niveau qui permet d’assurer la pérennité des populations de poissons.
- Impact environnemental minimisé
Les activités de pêche doivent être gérées de façon à maintenir la structure, la productivité, la fonction et la diversité de l’écosystème.
- Gestion efficace des pêcheries
La pêcherie doit respecter les lois en vigueur et doit avoir un système de gestion lui permettant de s’adapter aux différents changements.
Bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la #planète !
Bun pentru gust, bun pentru sănătate, bun pentru planetă!
Implica o dietă plictisitoare, monotonă? Dovediți că vă înșelați luna aceasta!
Încearcă să aplici dieta Adevărata, Vegetală și Variată la mesele tale festive și de familie!
– Consumul unui produs sezonier înseamnă:
Mai bine pentru sănătate
Gust si prospetime
Fă bine portofelului nostru
Sprijinirea fermierilor din regiunile noastre
Reduceți impactul nostru asupra mediului
Faceți descoperiri culinare
– Consumul unui produs în afara sezonului înseamnă:
Prioritizează pesticidele
Generarea unui bilanţ negativ de carbon din cauza transportului de mărfuri
Un produs cu gust puțin și fără beneficii nutriționale pentru sănătate
Scump
Un dezastru ecologic pentru planetă
Tot pentru a alege cu bună știință, trebuie să fii informat pentru a cunoaște adevărul despre ingredientele care compun preparatele.
Avem dreptul să știm ce mâncăm în deplină transparență și într-un mod de înțeles și ar trebui să fie o obligație pentru toate mărcile alimentare să respecte cetățeanul consumator!
Le goût responsable, accessible à tous et notamment aux plus jeunes générations afin de les préparer à être des consomm’acteurs du goût des producteurs partisans d’une culture attentive et raisonnée.
Des valeurs du mieux manger durable qui rejoignent celles des grands chefs engagés avec l’étoile verte du guide Michelin et qui mettent tout en œuvre au quotidien pour « Partager la valeur du bon, bon et bon », pour le goût, la santé, la planète !
Suntem mândri că putem contribui la formarea viitorului, inspirând și educând generațiile viitoare în privința importanței unei alimentații echilibrate și a unui consum responsabil.
FondationAuchan #FundatiaAuchanRomania
#ecoresponsabilitate #michelin
#departamentuldedezvoltaredurabila #danieldobre
#economiecircuara #filierescurte
Sirha Lyon
Du 23 au 27 janvier 2025 à Lyon. Le rendez-vous mondial de l’hôtellerie, de la restauration, des métiers de bouche
Ne manquez pas les 5 jours consacrés au métier de nourrir, de se nourrir comme de partager. Soyez vous aussi au cœur du marché, de votre marché ! Accès au site pour prendre son #badge
A retenir du livre d’Alain Alexanian,
” L’Art de bien manger”
Réduire notre gaspillage en amont est une grande partie de la solution même si cela ne suffira pas, il faut aussi repenser notre système au bout de la chaîne. Tous les aliments qui ne sont pas triés finissent enterrés ou incinérés dans de gigantesques décharges. Ils rejettent des gaz comme le méthane, plus nocif pour le climat que le carbone. Ce qui a étaye mon propos sur l’anti-gaspillage c’est de savoir que dans le monde, plus d’1 milliard de tonne d’aliments sont gaspillés chaque année, c’est 41 tonnes jetées chaque seconde, 1/3 de la production mondiale. Si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le troisième plus gros émetteur à effet de serre au monde.
Collecter pour valoriser c’est le geste le plus simple à faire en cuisine avant et après un repas. D’une matière inutilisable, elle devient matière première. Ces nouvelles ressources existent et nous montre la voie, le compost, le tri, réduire les portions etc..mais en l’absence des pouvoirs publiques, ces actions restes isolées.
(Livre traduit en roumain et distribué gratuitement dans toutes les écoles primaires de Roumanie grâce au Département du Développement Durable du gouvernement de Roumanie et la Fondation Auchan).
C’est la culture du goûtoriginel, de la géographie d’un lieu, de la climatologie d’un espace, de l’histoire d’une chaîne humaine qui partage l’héritage de ses connaissances.
Comme le disait #Cioran, c’est « un rituel, un acte de civilisation, presque une prise de position philosophique » pour le devenir du vivant, la conservation des ressources au-delà de l’animal qu’il se disait être avant d’avoir rencontré la cuisine de tradition française.
Manger n’est pas qu’une affaire à croquer, c’est avant tout une histoire de réflexion, de nourritures célestes, avant d’être terrestres. Apprendre à mastiquer les idées avant les matières avalées pour une santé équilibrée de notre microbiote.
Patrick-Pierre Pettenuzzo – Conquistador pour Sarbatoarea-Gustului