La lettre mensuelle N° 36 – 7 juillet 2024
Pentru Cioran, mâncatul, un rituel, un acte de civilisation, ou poziție filozofică.
– Pour Cioran, manger : un rituel, un acte de civilisation, une position philosophique.
– For Cioran, eating: a ritual, an act of civilization, a philosophical position.
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François : la démocratie, c’est résoudre «ensemble» les problèmes de tous
A l’occasion de la visite du Pape à Trieste, le 7 juillet, pour la clôture de la 50ème Semaine sociale des catholiques d’Italie, la revue „Il Piccolo” publie un texte inédit de François. Il s’agit d’une introduction à une anthologie des discours et messages du Souverain pontife intitulée « Au cœur de la démocratie ». Le volume, publié par la Libreria Editrice Vaticana et « Il Piccolo », est distribué gratuitement en complément de la revue.La saisonnalité en juillet
De la ratatouille indigeste de nos politiques au rat de légumes de nos jardins que l’on touille.
Une bonne cuisine, c’est avant tout celle ou sur le manche de produits de qualité de manière équilibrée. Pour cela, il convient d’être en harmonie avec la Terre et donc de prendre en compte le rythme de la nature et de la biodiversité. Et pour être sûr de ce qui se trouve dans notre assiette, rien ne vaut un potager ! C’est aussi pourquoi nous vous proposons de découvrir le calendrier des fruits et légumes de nos jours.
https://sarbatoarea-gustului.ro/wp-admin/post.php?post=18387&action=edit
Le Pape aux jeunes Roumains : utilisez les réseaux sociaux sans rester dans la vie virtuelle
«Soyez porteurs d’espoir et bâtisseurs de ponts, en utilisant tous les instruments disponibles pour semer la bonté et l’amour dans le monde».
C’est ce qu’écrit le Pape François aux jeunes Roumains du diocèse de Iasi, en réponse à leur lettre envoyée à la mi-mai par l’intermédiaire du cardinal Pietro Parolin. Le secret de l’État était disponible pour participer à la réunion diocésaine des 18 et 19 mai, invité par Mgr Iosif Păuleț. Avec ce message, le Journal encourage les jeunes à utiliser les réseaux sociaux.
„Avec courage et créativité, dans la transmission de valeurs édifiantes : l’amitié, la paix, le dialogue entre ethnies et cultures, les valeurs familiales et chrétiennes.”
Il exhorte à ne pas devenir esclaves du téléphone portable et à ne pas s’enfermer dans la vie virtuelle, au détriment de la vie réelle.
La vraie richesse réside dans les relations directes et sincères
« Allez dans le monde, rencontrez les gens, écoutez leurs histoires, regardez vos frères et sœurs dans les yeux. „La vraie richesse se trouve dans les relations humaines vécues chaque jour, dans un contact direct et sincère”, écrit aussi le Souverain pontife, encourageant la participation à la rencontre nationale des jeunes, qui se tiendra dans le district de Brasov en septembre prochain. «Ce sera une occasion précieuse de grandir ensemble dans la foi, de partager des expériences et de renforcer votre chemin chrétien» , écrit le Saint-Père. « N’oubliez pas de prier pour moi », le Pape François exige enfin : « Votre soutien spirituel est un don inestimable qui m’aide à servir l’Église et l’humanité ».
Sărbătoarea Gustului cu Fundația Auchan: 600.000 de copii, profesori și părinți au învățat ce înseamnă o alimentație sănătoasă și o atitudine eco-responsabilă.
(La Fête du Goût avec la Fondation Auchan : 600 000 enfants, enseignants et parents ont découvert ce que signifie manger sainement et être éco-responsable).
Il s’agit du programme éducatif national 7-A Sărbătoarea Gustului, sous la bannière « Bun pentru Gust, Bun pentru Sănătate, Bun pentru Planetă ! », organisé par l’Asociația Sărbătoarea Gustului et le financement de la Fundația Auchan avec 80 000 euros, pentru produire du matériel didactique dans votre édition.
Le programme, qui soutient le ministère de l’Éducation et aide à transmettre les principes généraux d’une alimentation saine et un comportement responsable, est un mode de vie sain, même dans les pays programme scolaire.
L’édition actuelle sera réduite à 6.000 exemplaires de l’école primaire et de gymnastique, dans la période du 16 octobre 2023 au 21 juin 2024, enfin dédiée au reclassement des classes en III-a.
La „Chapelle Sixtine” de l’Est, Voronet, monastère roumain classé au patrimoine mondial de l’UNESCO
Véritable témoignage artistique de l’époque byzantine. Un chef-d’œuvre se trouve dans le village isolé de Voroneț, au nord de la Roumanie, en Moldavie. Une peinture murale biblique représentant des anges et des diablotins de part et d’autre d’une balance, examinant la vie d’un homme, évaluant le poids de ses bonnes actions et celui de ses péchés.
Autour d’eux, des cadavres sortent des tombeaux, rejoignant des dizaines d’autres âmes en attente du Jugement dernier. Cette scène est saisssante et ce n’est pas la même chose que ce tableau qui a 500 ans.
Lors de notre tournée dans les écoles pour la Fête du Goût 2024, après la découverte de Sapanta, je suis revenu à Voronet avec le même plaisir pour retrouver ce chef d’œuvre d’art qui porte toutes les histoires de spiritualité de la vie humaine.
”Mon ami,
Pour que tu aimes Voroneţ il faut d’abord que tu sonis toi même épris de beauté. Aimant la beauté extérieure tu fais la preuve de ta beauté intérieure, car tu ne peux pas aimer ce que tu ne possèdess pas en toi-même.
Pour avoir accès à la beauté matérielle de Voroneţ, vous devez connaître la beauté spirituelle. Commençons par ce primoin d’ordre spirituel pour arriver à saisir la spiritualité de la vie intérieure.
Pour y avoir accès, tu dois transférer ta propre pensée dans les siècles passés, connaître la façon de vivre et de raisonner propre aux gens d’antan, les comprendre. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut établir un lien indestructible entre le passé, le présent et le futur. „Et pour cela même, ce sera toute la cellule qui bâtira un pont entre le passé et le futur.”
Mère Supérieure Irina Pantescu
https://www.manastireavoronet.ro/fr/
L’Eglise du Monastère de Voronet, fondée par le voïvode moldave Saint Etienne le Grand , en 1488, fut construite en trois mois et trois semaines.
« Et alors, se rendant de la forteresse de Neamt vers la Haute Moldavie, il [le prince] prit la route de Voroneţ où vivait un père ermite dont le nom était Daniil. Et alors, frappant le prince Etienne à la porte de l’ermite pour qu’il lui ouvre, il eut la réponse de l’ermite qui lui demanda de rester dehors afin de lui donner le temps d’achever sa prière. Et aussitôt après avoir ouvert la porte, le prince l’invite dans sa cellule. Et alors, le prince Etienne exige à l’ermite ce qu’il devait faire, car il n’avait plus la force de lutter contre les turcs ; fallait-il soumettre le pays aux turcs ? Et l’ermite lui dit de ne pas le soumettre, car il aura le dessus, mais qu’après la victoire il devra édifier là un monastère sous la protection de Saint Georges. »
https://www.manastireavoronet.ro/fr/prezentare-generala-manastirea-voronet/
Une abbesse priante, combattante et assidue : Mère Irina Pântescu (1932-2022)
Sur les presque 90 ans de vie de Mère Proinstarețe Irina Pântescu, elle a passé 70 ans au service monastique et 27 ans comme abbesse du monastère de Voroneţ.
C’était le 28 septembre 1932, dans le village de Goruni, commune de Tomești, département de Iași, le premier enfant des 9 enfants et des parents Gheorghe et Ana Pântescu, recevant le nom de Margareta lors de son baptême.
Sa vocation monastique a été marquée par sa première jeunesse, mais il n’avait que 20 ans, en 1952, qui reçoit la bénédiction de sa mère pour sa « vocation monastique » et entre dans la communauté du Monastère de Văratec, département de Neamţ. En tant que résidente du monastère de Văratec, elle fréquentait fréquemment le séminaire théologique du monastère d’Agapia.
Ainsi, en 1991, le monastère de Voronet a été rouvert et la digne et sage religieuse Irina Pântescu a été nommée première abbesse de ce lieu saint de Bucovine, un monument précieux de l’art et de la spiritualité orthodoxe roumaine.
Pendant l’abbaye de Mère Irina, le monastère de Voronet a connu une véritable période d’épanouissement grâce à des travaux de construction, en continuant la vie spirituelle, à travers des programmes éducatifs, culturels et artistiques, visant à valoriser l’ancienne fondation du Saint Voïvode Etienne le Grand.
https://basilica.ro/o-stareta-rugatoare-luptatoare-si-harnica-maica-irina-pantescu-1932-2022/
Après le bleu de Sapanta du cimetière joyeux du XX ième siècle, le bleu de Voronet existe depuis six siècles. L’inspiration de l’art et de la spiritualité se transmet-elle dans un inconscient spécifiquement roumain ?
Ce qui est fascinant, dans ce monastère, ce sont ces fresques murales conservées depuis six siècles sans aucune intervention humaine. Sur le mur sud, la fresque représentant l’arbre de Jessé, un thème chrétien récurrent qui représente l’arbre généalogique de Jésus, est peinte sur un grand fond de bleu. Le fameux bleu de Voroneț . Ce bleu a été particulièrement étudié. Des spécialistes expliquent qu’il a été réalisé à partir d’azurite, une pierre réduite en poudre, mélangée à une substance organique faite probablement de chaux et de caséine extraite du fromage frais de vache. La couleur ensuite est appliquée sur les profondeurs nord, à base de charbon de bois.
Bleu et spiritualité
Dans l’imaginaire collectif, le bleu fait référence aux éléments : Les océans l’immensité du ciel et la terre qui se reflète dans l’imaginaire des étoiles.
L’heure où la terre est défendue des agressions humaines inavouables. La terre, le ciel et les océans se rappellent, ce qui est déjà nécessaire pour les majoritaires dans nos vies de spiritualité de paix et de stabilité , avec la couleur bleue faisant référence à la confiance, à la loyauté et à la vérité de l”univers.
Les yeux bleus qui sont souvent synonymes d’attirance devraient transmettre à toute l’universalité dont le monde un baiser pour retrouver la sérénité qui fait tant défaut en 2024 aux quatre pièces du globe. Les yeux bleus de Voronet tel un laser qui guiderait vers la lumière divine de paix cosmique si maltraitée par l’espèce humaine qui se débat tellement pour les causes de la futilité et des contradictions qui désunissent les êtres et le vivant.
Devoir de vigilance et notation extra-financière : un tournant majeur dans l’action de la Commission européenne
Assez fréquemment pour évoquer la nécessité de responsabiliser les entreprises, l’accident tragique du Rana Plaza au Bangladesh, causant la mort de plus de 1100 personnes le 24 avril 2013, est mentionné comme marqueur d’un basculement, en tous les cas d’un catalyseur. . En réalité, c’est le fruit d’un long processus, multifactoriel et plus complexe.
Ensuite, et c’est le deuxième grand dénominateur commun, les deux directives présentent des complémentarités fortes, à commencer par leurs similarités textuelles. Dans un cas comme dans l’autre, on est donc dans une nouvelle logique de texte contraignant pour les entreprises. Il y a une obligation de faire d’une part (celle d’appliquer un processus de diligence raisonnable à l’ensemble de ses activités pour la CSDDD), et une obligation de dire d’autre part (celle de publier des informations sur des aspects extra-financiers pour la CSRD).
Toutes les deux, bien qu’imposant des obligations de nature différente, relèvent, en droit, d’une obligation de moyens (par opposition à obligation de résultats). Le tournant réside d’abord dans le caractère contraignant, à la temporalité concomitante, ce qui complique indéniablement la mise en œuvre par les entreprises. Pascal Durand, ex-député européen et rapporteur sur la directive notation extra financière parle de « deux faces d’une même pièce de monnaie ».
L’adoption du Pacte vert de l’Union européenne, cette feuille de route pluridisciplinaire vers une Europe plus neutre en émissions marque une évolution significative dans la manière dont l’Europe aborde les questions environnementales et climatiques. Expert en communication des organisations et membre du Comité économique et social européen, Thierry Libaert parle ainsi d’une « dynamique puissante aux traductions multiples » , avec « un approfondissement de la trajectoire pour un rééquilibrage des relations avec l’entreprise qui se dessine » . La directive CSRD est d’ailleurs le deuxième instrument imaginé par l’Union à l’appui de ce projet politique phare parce que la comptabilité est un outil clé dans la mise en œuvre de la transition écologique.
Christophe Geoffroy, le Monsieur 100 000 volts de la cuisine déménage sa créativité, son talent et son goût du partage empreint de spiritualité avec son restaurant Le Pierre Scize sur le dos et rejoint l’Hôtel de la Tour à Chatillon sur Chalaronne.
Arborant déjà le label Saveurs de l’Ain quelques mois après son ouverture, il ouvre en parallèle „Les Jardins du Pierre Scize”.
Changement d’ambiance à Châtillon-sur-Chalaronne
A 1 heure de Lyon et en plein cœur de la Dombes cette Ville Fleurie classée Plus Beaux Détours de France a su garder une jolie partie de son patrimoine médiéval comme en témoignent les halles du XVe siècle très animées chaque samedi matin. On se promène avec grand plaisir en découvrant ses « rues latérales », sortes de traboules étroites, jadis caniveaux entre maisons rapprochées, et le long des ponts qui traversent la rivière ornés de fleurs suivant le rythme des saisons. Voiture à vent également en ville pour la variété des plantes et des fleurs. Plus verte encore est la balade auteur des remparts avec un chemin de ronde aux vingt tours avec vieux château. Axe économique médiéval majeur organisé en richesses corporations sur l’axe allant des Flandres à la méditerranée la ville garde de beaux restes de sa prospérité passée dont quelques maisons à colombages soigneusement conservées.
Les Halles de Chatillon sur Chalaronne
Une cité qui fait honneur à la gastronomie !
Son marché traditionnel de terroir a été élu plus beau marché de France en 2021, c’est dire si les produits se prêtent ici à l’excellence des chefs. Parmi eux une excellence, Christophe Geoffroy, président par ailleurs des Chefs cuisiniers du Monde. Sa devise ? « Ouvrir sa maison comme on ouvre son cœur ».Aux petits soins pour ses hôtes il les régale avec une maestria valorisant les saveurs inédites et les richesses produits du terroir de Bresse et de la Dombes dans son restaurant Le Pierre Scize.
Il s’agit du tartare d’omble chevalier, de la glace de crustacés et de la dentelle de sarrasin et de sa volaille de Bresse cuite en deux façons sont des musts à déguster dans la salle chaleureuse attenante à son hôtel de la Tour.
Il se pourrait bien que le chef devienne un champion de la gastronomie durable et voit atterrir un macaron sur la devanture de son établissement en 2025, voir deux, un rouge et un vert. Ce serait amplement mérité, non seulement pour sa carte d’aujourd’hui mais pour toutes les valeurs qu’il a transmis au long de sa carrière aux jeunes, et ses valeurs de générosité du bien manger durable qui sont l’ADN du guide rouge depuis ses débuts.
L’optimisme de la vie par Nicolas Bricas – Juillet 2024
Dans une ambiance nationale et internationale chargée d’incertitudes
– c’est le moins que l’on puisse dire ! -quelques avancées scientifiques donnent de l’espoir.
Non pas que ce soit la science qui apporte toutes les solutions aux défis du monde, mais certaines recherches ouvrent depuis quelques années des perspectives optimistes.
On réfléchit ici à la multiplication des publications sur la sensibilité et l’intelligence des animaux, et pas seulement des mammifères, mais aussi des plantes, et pas seulement des arbres. Si certaines d’entre elles tentent, dans une approche anthropomorphiste, de comparer ces intelligences à celles des humains, bien d’autres, et c’est là leur intérêt, révèlent des formes différentes, singulières, incomparables de sensibilité et d’intelligence. On pense aux chercheurs comme Baptiste Morizot , Emmanuele Coccia , Vinciane Despret ou à notre collège du Cirad Jacques Tassin .
On peut également les avancés sur le rôle joué par les microbes, tant dans les sols, les aliments, que dans nos ventres, comme nous l’avions abordés dans l’édition 2019 de notre colloque annuel ( „Manger le vivant” ). Toutes ces nouvelles approches sur notre position dans la biosphère invitent, chacune à leur manière, à penser autrement nos relations aux vivants non humains, mais aussi, par conséquent, nos relations entre humains.
https://www.chaireunesco-adm.com/L-optimisme-du-vivant
„Sarbatoarea Gustului” s’exporte avec une première participation à Valence en Espagne.
La « Fête du Goût » n’existe pas aujourd’hui avec le soutien de la Fondation Auchan. En 2024/2025, dans toute la région, 30 000 étudiants recevront une brochure pédagogique en espagnol.
A terme, la Fête du Goût se développera dans toute la zone latine de l’Europe du Sud afin que sa mangeoire durable devienne une réalité cohérente pour l’ensemble des éléments de l’Europe du Sud.
OLIVA – VALENCE – Communauté Valencienne
au Colegio Santa Ana de OLIVA avec le Chef Daniel Dobre Auchan Auchan Fondation Alain Alexanian Ecocert Roumanie Up Roumanie Michelin Europcar Roumanie
https://www.facebook.com/search/top?q=fiesta%20del%20gusto
Martin Berasategui avait signé en 2014, aux côtés de Paul Bocuse et quelques-uns des meilleurs trois étoiles du moment la première ” Toque collector ” de la Fête du goût.
Martín Berasategui est né en 1960 à Saint-Sébastien. Sa formation de chef et une grande partie de sa vie sont liées au Bodegón Alejandro, un restaurant populaire dirigé par ses parents et sa tante, situé dans la vieille ville de Saint-Sébastien, où il a obtenu sa première étoile Michelin. 
Entre 15 et 27 ans, Martín visite la France pendant ses jours libres pour se former et acquérir des connaissances. A Bayonne il apprend avec Jean Paul Heinard et à Anglet avec André Mandion. Il se lance dans l’épicerie fine avec François Brouchican à la Villa de Ustariz et en cuisine avec Bernard Lacarrau dans la commune de Labatut. Mais ce sera surtout avec Didier Oudill, professionnel prodigieux, premier chef de cuisine du glamour spa Les Prés D’Eugénie aux côtés de Michel Guérard avec qui il entre en contact avec la haute cuisine. Et puis plus tard avec Alain Ducasse, au restaurant Louis XV à Monaco.
Le prestige de Martín Berasategui, le chef espagnol le plus étoilé sur le territoire national, douzième et troisième au monde, a pris un essor vertigineux le 1er mai 1993 lorsqu’il a ouvert, avec son épouse, Oneka Arregui, le restaurant Martín Berasategui. Restaurant à Lasarte-Oria, à 7 km de Saint-Sébastien.
Six mois après l’inauguration, il obtient sa première étoile Michelin ; Trois ans plus tard, il a reçu la deuxième et dans le guide de 2002, on lui a attribué la note la plus élevée du guide emblématique, trois.
https://www.martinberasategui.com/fr/carta
Ensauvager les villes pour réconcilier nature et société
Aujourd’hui, 56 % de la population mondiale habite en ville, une proportion qui atteint 80 % en France. Ce contexte d’urbanisation modifie en profondeur les relations entre humains et nature. Il pose aussi des défis majeurs de durabilité.
D’un côté, les transformations paysagères urbaines participent au déclin de la biodiversité en homogénéisant les communautés biologiques à large échelle. De l’autre, l’omniprésence des paysages urbains et les changements de modes vie contribuent au déclin de l’expérience de nature des citadins. Ceci a des effets néfastes sur la santé, mais aussi sur la volonté de promouvoir des actions en faveur de la biodiversité.
Parc de l’Arrou, situé à proximité du centre-ville de Blois. Le plan de gestion de ce parc évolue pour progressivement intégrer des zones de prairies et de friches dans le paysage du site, tout en maintenant l’entretien des chemins et des zones d’accueil pour les usagers. Sébastien Bonthoux, Fourni par l’auteur
Pour remédier à ces problèmes, il importe de trouver des manières de planifier et de concevoir des villes qui permettent de favoriser la biodiversité urbaine, d’augmenter les interactions entre humain et non-humain, tout en améliorant le bien-être des citadins.
Approche de conservation apparue à la fin des années 1980 en Amérique du Nord, le rewilding (ré-ensauvagement) vise à encourager des écosystèmes autonomes et fonctionnels en limitant la domination et le contrôle humain. Le rewilding a jusqu’à maintenant été principalement appliqué et discuté dans des environnements présentant une faible densité de population ou dans des secteurs marqués, ces derniers temps, par la déprise agricole.
Patrick-Pierre Pettenuzzo
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