Courrier de la saisonnalité en Mai 2025

 « Ecologie de l’alimentation : Appréhender l’alimentation et ses enjeux de durabilité »

La provenance et la saisonnalité

 Mai, la nature nous offre un éventail de fruits et légumes frais, gorgés de saveurs et de nutriments pour entamer la saison estivale en pleine forme. ID fait le point.

Consommer de saison, c’est aussi consommer local. Récoltés mûrs, les fruits et légumes ont plus de goût et renferment plus de nutriments. Ils sont non seulement plus bénéfiques pour la santé et plus économiques, mais aussi plus écologiques, car ils nécessitent moins de transport pour atteindre nos assiettes. 

Quels fruits et légumes manger ce mois-ci ?

D’ailleurs, il suffit que quelques rayons de soleil fassent leur apparition pour que l’assiette change d’aspect ! Parmi les fruits de retour, on retrouve la rhubarbe, le pamplemousse, mais aussi la célèbre fraise, connue pour son goût si particulier, mais aussi pour ses nombreux bienfaits. Cette dernière protégerait en effet nos neurones des maladies neurodégénératives, et favoriserait le fonctionnement musculaire. 

Outre les fruits, certains légumes refont aussi surface avec l’arrivée des beaux jours. Il y en a pour tous les goûts, de l’artichaut à l’épinard, en passant par l’asperge et le radis, qui ont de nombreux bienfaits. L’épinard par exemple aurait un effet protecteur qui contribuerait à réduire le risque de cancer.

C’est le cas aussi des champignons de Paris, qui grâce à leur forte teneur en antioxydants préviennent le vieillissement des cellules, ou encore du cresson qui détoxifie l’organisme, et contribuerait à la lutte contre les maladies cardiovasculaires.  

Pour les amateurs de poisson 

Les légumes et les fruits ne sont pas les seuls à être impactés par les saisons. C’est aussi le cas des poissons et des fruits de mer. Parmi ceux à l’honneur au mois de mai, on retrouve le cabillaud par exemple, réputé pour être une source de vitamine B, essentielle au métabolisme et à la santé nerveuse. Mais aussi le homard, qui regorge quant à lui de minéraux essentiels pour la santé des dents, en plus de stimuler les réactions immunitaires. Le brochet et le saumon reviennent aussi progressivement sur les étales de nos poissonniers à cette période de l’année. 

Fruits & légumes de mai

L’achat de produits de saison a un effet positif sur l’écobilan.

Une bonne cuisine, c’est avant tout celle où l’on mange des produits de qualité de manière équilibrée. Pour cela, il convient d’être en harmonie avec la Terre et donc de prendre en compte le rythme de la nature et la biodiversité. Et pour être sûr de ce qui se trouve dans notre assiette, rien ne vaut un potager ! C’est ainsi que nous vous proposons de découvrir le calendrier des fruits et légumes du mois de mai.

Se nourrir, un acte de résistance et de solidarité avec le monde paysan, pour le bien-être du vivant.

Pour ne pas voir mourir nos agricultures nationales, nos produits de terroir, et nos traditions culinaires ancestrales.

Conscient que la réalité contemporaine comporte son lot de contraintes et de possibilités. Et parmi ces possibilités, on peut noter une offre diversifiée d’aliments et un accès à différentes cuisines. Ce n’est pas le mode de vie d’une autre époque qu’il faut recréer ; il s’agit plutôt d’actualiser des pratiques et des coutumes s’inspirant des principes qui ont guidé pendant des millénaires les autochtones dans leur rapport à l’espace habité.

Cette relation doit être directe le plus souvent possible et avec un intermédiaire pour les populations urbaines si on ne peut faire autrement. Il ne faut pas faire le compromis et se rendre dépendants de sociétés dont les sièges sociaux sont localisés dans d’énigmatiques paradis fiscaux et qui sont coupées de toutes racines.

La révolution bioéconomique délicieuse commence dès l’école primaire.

Le futur citoyen libre de choisir son #alimentation : Bonne pour le goût, bonne pour la santé, bonne pour la planète !

Les légumes & Fruits à privilégier

Place aux artichauts, radis, salades (batavia, frisée, salade romaine, laitue) concombres, les premières asperges, betteraves, fenouil, navets, épinards, petits pois, radis, courgettes, mâche, fèves, endives, artichauts… Côté légumes.

Pour les fruits, direction les fraises, framboises, les melons, les kiwis, les cerises, les pamplemousses, les citrons (IGP de Menton éventuellement), et la rhubarbe…qui peut devenir une excellente sauce pour le poisson.

Comment réfléchir à notre alimentation en 2025 ?

L’industrie alimentaire n’obéit pas aux mêmes lois que les autres industries. Ce n’est pas la technologie qui la régit mais le facteur humain : que veut manger le consommateur ? Pourtant, aucun ou presque ne sait si tel aliment est bon ou mauvais pour lui.

Pour éclaircir les choses, il est bon de garder à l’esprit trois grandes règles de la science de la nutrition. D’abord, il n’est pas simple d’observer les effets de l’alimentation sur les systèmes fonctionnels complexes du corps humain. Ensuite, bien des conséquences d’un type d’alimentation ne prennent effet que sur de très longues périodes, bien plus longues que la durée moyenne de la plupart des études. Cela implique l’utilisation de projections sur la durée d’une vie entière, d’où des risques d’erreurs. Enfin, de nombreuses maladies dites „occidentales” sont si complexes que, selon toute probabilité, elles ne sont pas le fait d’une seule cause et ne peuvent être traitées par un remède unique.

Mais que veut dire manger de saison, donc à fortiori local ?

Manger des fruits et légumes de saison, mais aussi suivre la saisonnalité des fromages, viandes ou encore poissons, c’est simplement se caler sur les cycles de la nature.

L’achat de nourriture est le moyen le plus efficace d’impacter la réduction des gaz à effet de serre, dans l’objectif d’un réchauffement de 2 degrés validé par les accords de Paris.

Sachez que les aliments transformés, gras ou salés ne valent rien ; ce sont des nutriments vides. La transformation détruit les fibres et les oligoéléments tels que les vitamines, les minéraux entre autres. A la composition de certains produits « écrite en lettres minuscules » s’ajoute un nombre considérable de composants indésirables et nocifs. En voici une liste non exhaustive :  colorants, parfums artificiels, conservateurs, émulsifiants, stabilisants, fongicides, pesticides, sucres, sel, soufre, graisses, amidon, petit lait ou en eau salée, pour gonfler, par exemple, le volume du jambon de 20 %.

Plus besoin d’expliquer l’importance de consommer des fruits et légumes de saison, autant pour, en premier le goût vrai de la nature, une meilleure santé (et le besoin d’alicaments de notre microbiote) que pour protéger la planète et aider les petits agriculteurs en favorisant les circuits courts. Donc, bénéficier de façon optimales, des qualités nutritives des aliments, mais aussi pour des raisons écologiques. Vous l’avez compris, manger de saison est un cercle vertueux qui bénéficie à tout le monde.

Chaque mois de l’année, certains fruits et légumes sont à privilégier. Ceux „de saison”, c’est-à-dire qui arrivent à maturité naturellement dans leur zone de production. Les produits cultivés sous serre, quant à eux, génèrent plus de gaz à effet de serre, de même que ceux qui ne sont pas produits localement, en raison du transport par avion ou sur de longues distances.

Les produits de saison cueillis peu de temps avant leur consommation ont également des qualités nutritives et gustatives plus importantes que ceux ayant mûri durant le transport. Les fruits et légumes de saison sont adaptés à nos besoins nutritionnels, ils sont plus savoureux, généralement moins chers et contribuent à varier notre alimentation.

On privilégie l’achat de ces fruits et légumes sur les marchés.

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Mai

Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?

Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières

Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913

Joli moi de mai

Ô joli mois de mai, tu ouvres une à une
De tes doigts délicats, les roses du jardin
Et tu déposes en pluie la rosée du matin,
Offerte par la nuit à un rayon de lune.

Tu murmures aux buissons la chanson du Zéphyr
Jetant à la volée des fleurs sur les chemins.
Tu fais valser les cœurs, joyeux lutins
Au rythme des passions et des éclats de rire.

Sur les calendriers avec tes saints de glace,
Des affres de l’hiver, il reste encore la trace
Entre soleil et pluie, nuages et éclaircies.

Les oisillons s’emplument et le vent les emporte,
Adieu mauvais temps et les intempéries
L’été s’annonce enfin, il tape à la porte.

Alphonse Blaise.

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Les 4 règles d’or pour cuisiner pas cher

  • User et abuser des légumes : « Même cuisinés en quantité, ils restent très raisonnables par rapport au prix de la viande ou du poisson. »
  • Réduire les quantités de protéines animales : « De toute façon, on en mange trop, ce n’est bon ni pour nous ni pour la planète ; 300 g de poisson suffisent pour quatre si l’on prévoit suffisamment de légumes pour compenser. »
  • Acheter des produits locaux et de saison : « Aujourd’hui, chacun sait que c’est une hérésie écologique, économique et gustative de consommer des fraises du Chili en hiver ! »
  • Favoriser les produits bruts et non emballés : « Pour réduire l’impact environnemental des emballages, mais aussi pour renouer avec le geste de cuisiner, premier pas vers une alimentation plus saine et moins chère. » C’est la cuisine du marché !

La bonne cuisine, celle dont parlait Paul Bocuse, c’est avant tout celle où l’on mange des produits de qualité de manière équilibrée ! Pour cela, il convient d’être en harmonie avec la Terre et donc de prendre en compte le rythme de la nature et de la biodiversité. Découvrez les fruits et légumes du mois de mai.

La provenance et la saisonnalité

” En mai, fais ce qu’il te plaît ! ” Les sols se réchauffent et nous offrent un panel un peu plus ensoleillé de fruits et légumes frais. Votre cuisine va se colorer et se parer de saveurs avec les carottes croquantes en primeur, la délicatesse du fenouil et même le pissenlit ! Avec un peu de chance, vous pourrez même profiter des melons charentais et des premières cerises si le temps est chaud.

Les 5 fromages de saison à consommer en Mai

C’est un fait acquis pour les fruits et légumes, mais beaucoup moins pour les fromages bien que cela soit évident quand on y réfléchit bien. Le goût du fromage dépend en effet de l’alimentation de l’animal, selon qu’il ait pâturé de l’herbe fraîche ou qu’il ait été nourri à la ferme. Le mois de mai, constitue la période idéale pour apprécier pleinement les fromages artisanaux. Profitez du mois de mai pour découvrir les saveurs subtiles et délicates de 5 fromages lors de votre prochain tour au marché ou chez votre fromager.

Le Langres est un délicieux fromage à pâte molle et à croûte lavée. C’est un fromage fabriqué dans la région Champagne-Ardenne à partir de lait de vache et qui bénéficie de deux appellations. Vendu sous différents formats, le Langres est ancien puisqu’il a commencé à faire parler de lui au XVIII ème siècle dans un chant composé par le Prieur des Dominicains de Langres au côté de grands noms comme le Maroilles. Connaissez-vous toutes les caractéristiques de ce fromage ? Savez-vous commencer le cuisiner facilement ? Quelles sont les astuces pour bien le choisir et le conserver ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le Langres.

Le maroilles, également appelé „marolles” est un fromage au lait de vache. Il est fabriqué dans le nord de la France et dans l’Aisne. C’est au XXème siècle que le Maroilles est né, lorsqu’un évêque eu l’idée d’affiner plus longuement le fromage. Aujourd’hui, le maroilles est affiné pendant 8 semaines à 10 semaines ce qui lui procure cette saveur et cette odeur si puissantes qui ont fait et font encore sa renommée. On dit que certains rois, tels que Charles Quint, François 1er ou encore Saint Louis étaient de grands amateurs de maroilles. Connaissez-vous les caractéristiques de ce fromage emblématique de la gastronomie française ? Savez-vous comment bien le conserver afin d’éviter que son odeur embaume tout votre réfrigérateur ? Comment le sublimer facilement dans de délicieuses recettes ? Découvrez tous les secrets du maroilles sans plus attendre.

Le Munster, originaire de l’Est de la France, est un fromage à pâte molle et à croûte lavée. L’histoire raconte que c’est un moine irlandais qui laissa la recette du Munster aux Vosgiens lors d’un voyage au cours du IXème siècle. Bien évidemment, il existe d’autres versions, mais toutes attestent de l’oigne géographique du Munster qui est né dans l’Est du pays. Ce fromage est bien connu pour sa forte odeur et se prête à des recettes aussi savoureuses que gourmandes. Savez-vous comment reconnaître un bon Munster ? Quelle est la meilleure méthode pour le conserver ? Comment sublimer le Munster dans de succulentes recettes ? Nous vous proposons de découvrir tous les secrets du Munster sans plus attendre. En savoir plus 

Les viandes de mai

Le lapin, la poule, le canard, le veau, l’agneau et mouton et le boeuf sont à l’honneur ce mois-ci.

Mais savez-vous comment faire un bon rôti de boeuf ?

Les Français aiment plaisanter avec nos amis “British” en les appelant “rosbif”. Ainsi, gros mangeurs de viandes, les Anglais affectionnent ce fameux “roast beef”, que nous avons “francisé” en rosbif. C’est pourquoi, nous avons demandé à nos amis anglais de partager leurs meilleures recettes pour faire un bon roast beef (rôti de bœuf).

Quel Morceau de Bœuf ?

Premièrement, le rôti n’est pas un morceau de bœuf en soi mais une préparation. Puisqu’il s’agit d’une pièce “noble” de bœuf ficelé en forme cylindrique, qui permet au rôti de garder sa forme après la cuisson. Aussi, il est souvent bardé de lard qui fond pendant la cuisson, et qui crée des sucs et permet à la viande de rester juteuse. Les Anglais saupoudrent le lard avec une petite cuillerée de poudre de moutarde mélangé avec de la farine.

Les morceaux à privilégier

  • Choisir une tranche tendre, rond ou plat de tranche pour un rôti de bœuf servi chaud ou froid
  • Le rumsteak pour un rôti avec un goût prononcé
  • Prendre un filet de bœuf ou faux-filet pour un rôti très tendre

La saison du veau : au printemps et en été !

Le veau, viande dite « blanche » car il n’a consommé que le lait de sa mère. Il est abattu au moment du sevrage, entre 3 et 10 mois.

Avec le printemps revient la saison du veau et il est traditionnellement consommé pour la pentecôte.  Et comme la nature est bien faite, le goût du veau se marie particulièrement bien avec les légumes primeurs : petits-pois, asperges, etc.

Le veau, c’est une viande peu grasse, parfaite pour les plats d’été qu’on aime légers et frais. Il se prête merveilleusement à la préparation du carpaccio, par exemple.

Mais aussi  au fameux et traditionnel vitello tonnato ou vitel tonnè pour les locaux. Grand emblème de la cuisine italienne que ce veau braisé, servi froid coupé en fines tranches où toute la magie réside dans cette sauce aux oeufs (une sorte de mayonnaise mais plus légère et parfumée) au thon, d’où le nom. Une recette typique du Piémont que je vous avais proposée il y a plus de dix… je la renouvelle un peu, même si les bases restent celles traditionnelles nées il y a plus d’un siècle et légèrement modifiées (notamment la présence des oeufs crus) au fil du temps. Un plat facile, à préparer à l’avance, chic et gourmand.

Pour les BBQ addict, penser aux brochettes de veau pour tes grillades !

La Préparation du Rôti de Bœuf.

Sortir le rôti au vingt minutes avant cuisson car une viande froide est moins tendre en cuisson. Ensuite, choisissez un plat au four suffisamment grand pour tenir le morceau. Puis, posez une grille au fond du plat, elle permettra une cuisson plus uniforme.

Poivrez et salez la viande. Coupez un oignon en deux et placez les deux morceaux au fond du plat. Pendant la cuisson, les sucs qui coulent vont caraméliser l’oignon et donner plus de goût au jus. Enfin, placez la grille par-dessus de l’oignon et placez la viande sur la grille.

On peut aromatiser la viande avec des herbes placées au fond du plat pendant la cuisson ou en marinade (avec de l’huile d’olive) avant cuisson  :

des gousses d’ail “en chemise” c’est-à-dire avec la peau quelques tiges de romarin, thym, sarriette, deux ou trois feuilles de laurier

La Cuisson de la Viande

Le temps de cuisson dépend du poids du rôti de bœuf. Préchauffer le four pendant 10-15 minutes avant de mettre la viande. Il est recommandé de régler le four à 240°C.

Cuisson                      Rôti de 500gr                             Rôti de 1kg

Saignant                          10 min.                                          20 min.

A point                            15 min.                                          30 min.

Bien cuit                          20 min.                                          40 min.

Contrôlez la cuisson avec une sonde ou un couteau très mince, puis l’insérer dans la partie de la viande la plus épaisse. La couleur du jus va déterminer la cuisson…  rouge, rose ou clair. Déposez la viande sur un plan de travail. Pendant la cuisson, sortez le rôti du four au moins trois fois puis arrosez-le du jus de cuisson, afin que la viande soit plus juteuse. Pendant cette opération, fermez la porte du four pour le garder chaud. À mi-temps, retournez le rôti pour uniformiser sa cuisson.

Une fois le rôti de bœuf sorti du plat, réservez les jus de cuisson pour en faire une sauce.  Chauffez les jus dans une poêle avec un épaississant (une cuillère de farine ou de maïzena). En dernier lieu, ajoutez les morceaux d’oignon et les herbes aromatiques à la cuisson du jus. Quand la sauce arrive à la consistance voulue, filtrez-la pour enlever les morceaux et herbes.

Dégustation : Déplacez la viande du four et laissez-la se reposer pendant 15-20 minutes. Enveloppez le rôti de bœuf sans le serrer avec un papier d’aluminium pour le garder au chaud. La viande va réabsorber ses sucs : on peut ensuite la retourner après 10 minutes pour mieux répartir les jus de cuisson.

Enfin, servez le rôti à l’anglaise – avec des légumes (les Anglais adorent les petits pois) et avec le fameux “Yorkshire Pudding”, puis présentez la sauce à part… et dégustez !

Les poissons de mai

Thon, turbot, truite, caviar, maquereau, sardine, haddock, sole… On se régale avec de savoureux poissons grillés, crus ou en tartare. La coquille Saint-Jacques, quant à elle, se retire bientôt de nos étals, puisque sa pêche n’est autorisée que jusqu’au 15 mai.

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Gaspillage alimentaire : quand les enfants éduquent les parents

Le rôle que s’est assigné SG en Roumanie – Derrière le bon, bon et bon, du contenu éducatif complet et puissant pour le bien-être de la société d’aujourd’hui et la vie durable de demain.

Chaque personne gaspille en moyenne 30 kg d’aliments par an. Au sein des foyers, la lutte contre le gaspillage alimentaire peut être appréhendée de diverses façons, avec parfois des chocs entre générations.

« À vrai dire, je n’ai jamais réfléchi à ça : gaspiller, ne pas gaspiller, je ne me suis jamais posé la question vraiment jusqu’à ce que mes enfants finissent par m’en parler eux-mêmes. » Jacques a 42 ans et l’avoue sans détour : en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire, chez lui, ce sont ses deux adolescents de 14 et 15 ans, qui sont les plus scrupuleux. Un contraste au sein d’un même foyer qui n’est ni rare ni anodin.

Sur les 9,4 millions de tonnes de déchets produits sur l’ensemble de la chaîne alimentaire française en 2022, un tiers concerne l’étape de consommation (phase où les aliments sont utilisés ou consommés par les ménages) : chaque français gaspillerait en moyenne 30 kg d’aliments par an, dont 7 kg seraient encore emballés.

Une tendance qui reste clairement défavorable, même si l’évolution du gaspillage alimentaire n’est pas simple à mesurer au sein des foyers. L’un des objectifs de la loi antigaspillage pour une économie circulaire (AGEC) qui vise la réduction de 15 % des déchets ménagers par habitant d’ici 2030, parait ainsi très ambitieux à relever. Il n’en reste pas moins qu’il est urgent d’agir sur ce problème, en réalité contrôlable, au moins partiellement.

L’éducation au goût et à l’alimentation, accélérateur de la révolution délicieuse pour l’écologie intégrale.

Faire évoluer à la fois l’offre alimentaire et, en même temps, la demande des consommateurs ne se décrète pas. L’exemple de l’introduction parfois laborieuse des repas végétariens en restauration scolaire montre qu’il ne suffit pas d’adopter une mesure, pourtant vertueuse
et nécessaire, pour faire évoluer les pratiques. Les collectivités qui réussissent l’introduction des plats végétariens ont en général décliné une approche sensorielle à tous les niveaux et auprès de toutes les parties prenantes: qualité de l’offre travaillée à partir de produits
de qualité, formation des agents de restauration et des animateurs à une approche sensorielle leur permettant de valoriser le contenu de l’assiette, éducation au goût des convives pour ouvrir leur curiosité et renforcer leurs compétences de goûteurs.

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Ambassadeur de l’éducation culinaire Guillaume Gomez vient de publier une lettre ouverte au Premier ministre français, afin de faire de l’accès à une alimentation saine et de qualité une “Grande Cause Nationale”.

Un engagement qu’il avait déjà évoqué avec nous lors du lancement des Cuisines Solidaires – La Relève, et que nous soutenons pleinement.
À La Tablée des Chefs, c’est précisément ce que nous défendons au quotidien :
Nous mettons en place des programmes éducatifs en milieu scolaire pour donner à tous les jeunes les mêmes chances d’apprendre à bien (mieux ! ) se nourrir.
Nous utilisons la cuisine comme levier pour développer l’autonomie alimentaire mais aussi la confiance et l’estime de soi.
‍Nos chefs bénevoles transmettent des competences essentielles en partageant leur métier et leur passion.

Découvrez ses mots et pourquoi cet engagement concerne toutes les écoles en Europe. Une Europe citoyenne pour TOUS !

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En Roumanie, nous sensibilisons les jeunes générations lors de nos classes de goût au manger durable et aux appellations fromagères qui font la France.

– Consumul unui produs sezonier înseamnă:
Mai bine pentru sănătate
Gust si prospetime
Fă bine portofelului nostru
Sprijinirea fermierilor din regiunile noastre
Reduceți impactul nostru asupra mediului
Faceți descoperiri culinare

– Consumul unui produs în afara sezonului înseamnă:
Prioritizează pesticidele
Generarea unui bilanţ negativ de carbon din cauza transportului de mărfuri
Un produs cu gust puțin și fără beneficii nutriționale pentru sănătate
Mai Scump
Un dezastru ecologic pentru planetă

#Furculița este un vot puternic de boicotare a agriculturii intensive care aduce beneficii industriei chimice în detrimentul unei #Biodinamici locale care consumă mai puțină energie, angajări cetățenești și beneficiază în primul rând populațiilor locale pentru o #hrană mai sănătoasă.

Tot pentru a alege cu bună știință, trebuie să fii informat pentru a cunoaște adevărul despre ingredientele care compun preparatele.

Avem dreptul să știm ce mâncăm în deplină transparență și într-un mod de înțeles și ar trebui să fie o obligație pentru toate mărcile alimentare să respecte cetățeanul consumator!

Le goût responsable, accessible à tous et notamment aux plus jeunes générations afin de les préparer à être des consomm’acteurs du goût des producteurs partisans d’une culture attentive et raisonnée. Des valeurs du mieux manger durable qui rejoignent celles des grands chefs engagés avec l’étoile verte du guide Michelin et qui mettent tout en œuvre au quotidien pour « Partager la valeur du bon, bon et bon », pour le goût, la santé, la planète !

Suntem mândri că putem contribui la formarea viitorului, inspirând și educând generațiile viitoare în privința importanței unei alimentații echilibrate și a unui consum responsabil.

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Le chocolat Dubaï, récit de «l’hystérie médiatique la plus stupide» depuis la découverte du cacao

Une bombe calorique et une vaste arnaque marketing avec plus d’ingrédients transformés dans le chocolat Dubaï

Les recettes de chocolat Dubaï varient selon les marques, mais elles ont un point commun : des listes d’ingrédients plus longues et souvent plus transformées que celles des chocolats traditionnels. On retrouve notamment plus d’additifs et de graisses ajoutées dans les chocolats fourrés. Certains chocolats Dubaï, comme la tablette Lindt, contiennent par exemple des émulsifiants (comme de la lécithine de soja) pour améliorer leur texture ultra-fondante.

D’autres chocolats „façon Dubaï” peuvent également être pointés du doigt pour leur liste d’additifs et de conservateurs à rallonge. C’est le cas, par exemple, du lapin de Pâques au „chocolat de Dubaï” de la marque alsacienne Fortwenger. Leurs lapins tout verts ont beau avoir envahi les réseaux sociaux à l’approche de Pâques, leur composition laisse clairement à désirer. 

Une liste d’ingrédients transformés bien plus longue qu’un chocolat classique.

La vrai différence qui existe avec cette tablette à la crème de pistache est la liste d’ingrédients qui est beaucoup plus longue, „avec bien plus d’aliments transformés et plus d’additifs alimentaires que le classique aux noisettes”, relève l’experte.

Pour rappel, les additifs alimentaires ne sont pas très bons pour notre santé parce qu’il y a un effet cocktail qui s’ajoute au quotidien. „On s’expose déjà à énormément d’additifs alimentaires dans notre alimentation, donc moins on en consomme, mieux c’est. Choisir ce chocolat c’est consommer plus d’additifs.”

Chocolat Dubaï: des tests alertent sur «des contaminations»

Le célèbre «chocolat de Dubaï», qui a attiré de longues files d’attente le mois dernier, est désormais au centre d’une controverse. Selon des tests réalisés en Allemagne, ce produit pourrait être nocif pour la santé.

La recette du chocolat Dubaï à faire soi-même

Faites fondre le chocolat de votre choix (idéalement du chocolat noir) au bain-marie pendant une quinzaine de minutes, puis mélangez le chocolat fondu à 50 g de pâte à pistache et 30 g de kadaïf, le véritable nom des cheveux d’ange, en vente dans les épiceries orientales.

Répartissez ensuite uniformément la mixture dans le moule et laissez reposer votre chocolat au réfrigérateur une ou deux heures. Lorsqu’il a durci, placez-le quelques minutes à l’air libre et savourez-le une fois tiède. Résultat garanti.

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ANSVSA: Măsuri ferme pentru un 1 Mai și un sezon estival în siguranță –  29.04.2025

În perioada 17 – 28 aprilie 2025, Autoritatea Națională Sanitară Veterinară și pentru Siguranța Alimentelor (ANSVSA) a desfășurat, la nivel național, acțiuni de control, prevenție și consiliere, vizând unitățile din industria alimentară. Aceste demersuri au avut ca obiectiv nu doar verificarea respectării normelor de siguranță alimentară, ci și sprijinirea operatorilor economici în adoptarea celor mai bune practici, în contextul pregătirilor pentru sărbătoarea de 1 Mai și deschiderea sezonului estival.

Scopul principal al acțiunii este protejarea sănătății consumatorilor, în condițiile unei afluențe crescute de turiști și a intensificării rulajului de mărfuri în zonele de agrement și localitățile de interes touristic, obiectiv pe care ANSVSA îl menține și în zilele următoare, prin continuarea acțiunilor de control.

În această perioadă, inspectorii ANSVSA au verificat 2.711 obiective autorizate sau înregistrate sanitar-veterinar și pentru siguranța alimentelor. În urma controalelor, au fost aplicate 286 de amenzi contravenționale, însumând 2.842.400 de lei. De asemenea, au fost emise 10 ordonanțe de suspendare a activității și 6 ordonanțe de interzicere a activității. În plus, s-a dispus reținerea oficială a 2.311 de kilograme de produse alimentare (carne, pește, pulpe de pui și ouă), care prezentau risc pentru sănătatea publică.

Controalele au vizat o gamă variată de unități, printre care 797 de restaurante, 59 de pizzerii, 25 de cantine, 97 de cofetării-patiserii, 233 de laboratoare de cofetărie, 113 pensiuni turistice, 270 de supermarketuri, 650 de magazine alimentare, 221 de unități mobile de comercializare a alimentelor, 222 de târguri și expoziții de produse alimentare, precum și 24 de puncte gastronomice locale.

Inspectorii sanitari veterinari și pentru siguranța alimentelor au urmărit cu prioritate condițiile de igienă în care sunt recepționate, depozitate, preparate și valorificate produsele alimentare destinate consumului uman. Printre principalele neconformități constatate s-au numărat nerespectarea normelor privind depozitarea și întreținerea spațiilor și echipamentelor de lucru, folosirea ustensilelor și recipientelor insalubre, ambalarea și etichetarea necorespunzătoare a produselor, expunerea la vânzare a produselor alimentare fără etichetă, utilizarea spațiilor neautorizate sau neînregistrate sanitar-veterinar, precum și lipsa trasabilității produselor alimentare.

Pe lângă aplicarea măsurilor corective, inspectorii ANSVSA au desfășurat activități de consiliere a operatorilor economici, oferindu-le recomandări concrete pentru îmbunătățirea condițiilor de igienă și a siguranței alimentare. Aceste acțiuni au vizat sprijinirea unităților pentru pregătirea corespunzătoare a sezonului estival, când nivelul de activitate și numărul de consumatori vor crește semnificativ.

„Recomandăm tuturor consumatorilor să achiziționeze produse alimentare doar din unități sau spații aflate sub control sanitar-veterinar. Protejarea sănătății publice este și va rămâne o prioritate constantă pentru ANSVSA.” – președintele ANSVSA, dr. Alexandru Bociu

Autoritatea va menține un nivel ridicat de monitorizare a respectării normelor de siguranță alimentară și în perioada următoare.

ANSVSA : Des mesures fermes pour un 1er mai et une saison estivale en toute sécurité – 29.04.2025

Entre le 17 et le 28 avril 2025, l’Autorité Nationale de Sécurité Sanitaire, Vétérinaire et Alimentaire (ANSVSA) a mené, au niveau national, des actions de contrôle, de prévention et de conseil, ciblant les unités de l’industrie agroalimentaire. Ces démarches visaient non seulement à vérifier le respect des réglementations en matière de sécurité alimentaire, mais également à accompagner les opérateurs économiques dans l’adoption des meilleures pratiques, dans le cadre des préparatifs des vacances du 1er mai et de l’ouverture de la saison estivale.

L’objectif principal de l’action est de protéger la santé des consommateurs, compte tenu de l’afflux croissant de touristes et de l’intensification de la circulation des marchandises dans les zones de loisirs et les localités d’intérêt touristique, un objectif que l’ANSVSA maintiendra dans les prochains jours, en poursuivant les actions de contrôle.

Durant cette période, les inspecteurs de l’ANSVSA ont contrôlé 2 711 établissements vétérinaires et de sécurité alimentaire agréés ou enregistrés. Suite aux contrôles, 286 amendes pour infractions mineures ont été appliquées, pour un montant total de 2 842 400 lei. En outre, 10 ordonnances suspendant l’activité et 6 ordonnances interdisant l’activité ont été émises. En outre, la saisie officielle de 2 311 kilogrammes de produits alimentaires (viande, poisson, cuisses de poulet et œufs), qui présentaient un risque pour la santé publique, a été ordonnée.

Les contrôles ont ciblé un large éventail d’établissements, dont 797 restaurants, 59 pizzerias, 25 cantines, 97 confiseries, 233 laboratoires de confiserie, 113 maisons d’hôtes touristiques, 270 supermarchés, 650 épiceries, 221 unités mobiles de vente de nourriture, 222 foires et expositions alimentaires, ainsi que 24 points de vente gastronomiques locaux.

Les inspecteurs sanitaires, vétérinaires et de sécurité alimentaire ont donné la priorité aux conditions d’hygiène dans lesquelles les produits alimentaires destinés à la consommation humaine sont reçus, stockés, préparés et utilisés. Parmi les principales non-conformités constatées figurent le non-respect des règles relatives au stockage et à l’entretien des espaces et équipements de travail, l’utilisation d’ustensiles et de récipients insalubres, l’emballage et l’étiquetage inappropriés des produits, l’exposition de produits alimentaires à la vente sans étiquette, l’utilisation d’espaces sanitaires-vétérinaires non autorisés ou non enregistrés, ainsi que le manque de traçabilité des produits alimentaires.

Outre l’application de mesures correctives, les inspecteurs de l’ANSVSA ont mené des activités de conseil auprès des opérateurs économiques, leur fournissant des recommandations concrètes pour améliorer les conditions d’hygiène et la sécurité alimentaire. Ces actions visaient à accompagner les établissements dans la bonne préparation de la saison estivale, où le niveau d’activité et le nombre de consommateurs augmenteront considérablement.

Nous recommandons à tous les consommateurs d’acheter des produits alimentaires uniquement auprès d’établissements ou d’espaces sous contrôle sanitaire et vétérinaire. La protection de la santé publique est et restera une priorité constante pour l’ANSVSA. – le président de l’ANSVSA, le Dr Alexander Bociu

L’Autorité maintiendra un niveau élevé de surveillance du respect des normes de sécurité alimentaire au cours de la période à venir.

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Pour clôturer l’année de „Classes de goût” avec les élèves rencontrés dans 23 villes et une sensibilisation à la révolution délicieuse des futurs consomm’acteurs roumains. Au service des mangeurs, des gourmands, afin que ceux-ci deviennent les défenseurs d’une agriculture durable au quotidien et d’une planète préservée pour les futures générations.

„Forum Gastronomie Durable à Bucarest le 18 juin 2025”

„La tomate dans tous ses états”

Avec la Fondation Auchan

Une charte créée par les étudiants de l’École Ferrandi et que Sarbatoarea-Gustului fait circuler en Roumanie par des actions éducatives dans les écoles primaires & auprès des autorités pour mettre à l’honneur les fondamentaux de la cuisine qui ont fait défaut avant 89 et toujours aussi peu organisés depuis, malgré la flamboyance affichée.

Des questions qui concordent avec les vraies attentes des clients au sein des restaurants aujourd’hui.

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Patrick-Pierre Pettenuzzo – Conquistador pour „Sarbatoarea-Gustului & Fiesta del Gusto”.

 

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