Sarbatoarea Gustului / La fête du goût 2020/2030 pour l’éducation inclusive au mieux manger durable en Roumanie.
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Pentru Cioran, mâncatul: un ritual, un act de civilizație, o poziție filozofică.
For Cioran, eating: a ritual, an act of civilization, a philosophical position.
Pour Cioran, manger : Un rituel, un acte de civilisation, une position philosophique.
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La „Fête du goût”, une initiative éducative qui provoque le libre arbitre des jeunes élèves afin qu’ils deviennent des citoyens consomm’acteurs éclairés.
Quand la conscience du choix est présente, la liberté de se nourrir l’est tout autant.
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À propos de la Fête du Goût et de sa devise :
Bon pour le goût, bon pour la santé, bon pour la planète !
Les 4 AS de l’éducation à la gastronomie durable : „Assiette sapide, apprentissage sécurisé, affabilité sensorielle, avenir séduisant”.
L’Association Sărbătoarea Gustului se préoccupe de sensibiliser aux goûts vrais les consommateurs auprès des enfants et des parents, des lycéens et des jeunes générations de chefs à travers l’information et la transparence pédagogique sur les produits, leurs origines et la transparence des modes de production ainsi que des repères quant à la traçabilité. L’Association vise également à transmettre des connaissances et à encourager un comportement alimentaire diversifié, équilibré, sain et durable pour une vie meilleure, plus saine et plus heureuse.
A propos de la Fondation Auchan : La Fondation Auchan promeut en priorité l’accès à une alimentation bonne et saine pour les plus démunis, avec tout ce que cela implique : le plaisir de manger bon et sain, la préservation de l’identité et des traditions culinaires et les interactions sociales. Ainsi, la lutte contre l’insécurité alimentaire vise à garantir l’accès à des produits sûrs, diversifiés, de bonne qualité et en quantité suffisante aux personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale. Par ailleurs, partout dans le monde, Auchan développe des projets pour une alimentation saine en collaborant et en soutenant les producteurs locaux, en développant des gammes de produits à marques propres plus saines et plus respectueuses de l’environnement ou en diversifiant l’offre de produits bio.
Pour ne pas oublier tout au long de la vie que la biodiversité, c’est l’essence même de la vie. Ce mot, si vous le séparez en deux, il est l’objet du combat pour le mieux manger durable. Ce qui est détruit l’est pour toujours mais ce qui est en danger peut encore être sauvé…Enrichir son microbiote c’est avant tout lui apporter ce dont il a besoin pour se multiplier. Les fibres alimentaires sont un apport important pour son carbone et son énergie mais la diversité des mets reste l’élément le plus important.
Nous sommes devenus sédentaires, nous devrions donc manger mieux et réduire la quantité de nos aliments. Quant à la «junk food», à proscrire absolument parce que pas assez de vitamines et minéraux et bien trop de sucres, de sel et de graisses.
Alors, ne vaudrait-il pas mieux choisir une vie saine loin des pollutions et des médicaments ?
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Les Français et leur culture alimentaire : approche historique
Par : Patrick Rambourg – Historien des pratiques culinaires et alimentaires
Les plaisirs de la table participent de la culture française et la renommée de sa cuisine a de longue date séduit les étrangers. Les goûts ont évolué, l’alimentation est devenue une industrie, mais le moment du repas garde en France toute son importance.
Sommaire
La réussite de la cuisine française
La quête du vrai goût
La modernité du modèle français
En inscrivant en novembre 2010 le repas gastronomique des Français au patrimoine immatériel de l’humanité, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) leur reconnaissait une spécificité culturelle dans leur rapport à la nourriture, dans leur manière de s’alimenter et de cuisiner, et dans leur façon de prendre leurs repas. C’est tout un art de la table, où se mêle à la fois la bonne chère, la convivialité et la conversation, qui a de la sorte été distingué. Cette inscription leur faisait en même temps prendre conscience de la valeur de ce patrimoine vivant en constante évolution, de leur attachement au rituel du repas, de leur plaisir du partage et du bien-être ensemble. Ils pouvaient ainsi se rendre compte que tout ce qu’ils considéraient comme naturel et faisant partie de leur vie, à l’exemple des trois repas par jour pris à heures régulières, découlait en fait d’un long processus historique et culturel, dans lequel la cuisine et la gastronomie avaient pris une place importante, pour devenir des éléments significatifs de la civilisation et de l’identité françaises.
Le modèle alimentaire français
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Baromètre Restauration, édition 2025 : un outil pour éclairer vos décisions
L’année 2024 marque un tournant décisif pour le secteur de la restauration.
Face aux défis économiques, évolutions sociétales et aspirations changeantes des clients, RYDGE Conseil et Gira mutualisent leurs expertises pour vous présenter cette première édition du „Baromètre Restauration”, en collaboration avec nos partenaires Pennylane et Zenchef.
Ce „Baromètre Restauration” se veut bien plus qu’un simple état des lieux : c’est une boussole stratégique pour comprendre et anticiper les dynamiques du marché. Qu’il s’agisse des nouvelles habitudes de consommation, des changements de modèles économiques ou encore des innovations qui redéfinissent les attentes des clients.
Chaque donnée et chaque tendance analysées ont vocation à éclairer vos décisions stratégiques, tout en vous accompagnant vers la réussite de vos projets et la concrétisation de vos ambitions pour l’avenir.
Chiffres clés
Un exemple des chiffres que vous retrouverez et de leur analyse.
- 12 % d’augmentation sur les prix des produits alimentaires entre 2022 et 2023
- 12,7 % de hausse d’entreprises CHR en difficulté en 2024 par rapport à 2023
Ce baromètre révèle les tendances clés et les perspectives complexes, vous offrant un éclairage précieux sur les principales évolutions du secteur de la restauration.
Il vous guide dans la réussite de vos défis et vous accompagne à entreprendre avec succès.
En tant que restaurateur, vous devez vous préparer à relever plusieurs défis.
Retrouvez tous les éclairages :
- les stratégies innovantes pour maîtriser les coûts et maintenir une offre attractive malgré les impacts de l’inflation sur le ticket moyen,
- la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, exacerbée par des conditions de travail souvent difficiles,
- l’évolution des habitudes de consommation,
- l’intégration de l’intelligence artificielle (IA), du digital et de la data.
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La Roumanie réinventée : stratégies, influenceurs et avenir du tourisme
A longueur d’année, sans manquer d’imagination pour trouver de nouveaux thèmes pour des conférences au titre toujours plus emballant, ce 21 février 2025, dans le cadre de la Foire du tourisme roumain de Romexpo s’est tenu « La Roumanie réinventée : stratégies, influenceurs et avenir du tourisme ».
Comment réinventer l’image de la Roumanie et attirer plus de touristes ?
Quel rôle jouent les influenceurs, les agences de voyages et les stratégies de marque dans cette transformation ?
Une rhétorique qui donne de l’appétit !
La Roumanie, un coin du monde authentique, qui préserve humblement ses vieilles coutumes, les protège et invite à danser quiconque souhaite se laisser enchanter par la beauté. Laissez-vous emporter par les traditions authentiques mises en lumière par les descendants de ceux qui ont forgé des histoires depuis l’Antiquité et enfilez une robe roumaine, mangez une pita et écoutez le vent courir à travers les collines.
Ce n’est pas un hasard si on l’appelle les Carpates sauvages, étant le plus grand pays d’Europe en termes de biodiversité. Quoi que vous rêviez, vous pouvez l’explorer, quel que soit votre esprit, vous pouvez donner libre cours à votre imagination, que vous souhaitiez conquérir une montagne, explorer des grottes, nager dans un lac volcanique ou faire du rafting sur une rivière tumultueuse. Il comblera tous vos souhaits et vous surprendra par la variété des trésors naturels qui n’attendent qu’à vous être révélés !
Vivre jusque les sentiments profonds d’une Roumanie qui préserve avec amour son peuple et ses traditions !
Depuis une bonne vingtaine d’année, tout ce que compte la Roumanie de caïds, affranchis, manitous, patrons et pontes de l’HORECA et du tourisme se rencontrent plusieurs fois par an lors de conférences, forums, symposiums où l’on croise sensiblement les mêmes auditeurs flattés de se retrouver au milieu de ce beau linge. Et bien évidemment avec en clôture une énième distribution de prix d’excellence.
Des intentions qui tournent depuis 30 ans autour de visions et de thèmes toujours aussi alléchants ?
Une vision pour des « Politiques publiques pour le développement du tourisme roumain ».
La Fédération Roumaine de l’Industrie Hôtelière (FIHR), fédération créée il y a 34 ans pour représenter les intérêts des hôteliers en Roumanie, lance un appel urgent au Gouvernement roumain sur l’impact dévastateur sur l’industrie du tourisme qu’auront les mesures fiscales proposées par „l’ordonnance du petit train”, sans être accompagnées de politiques publiques pour compenser l’impact négatif et développer le tourisme entrant et soutenir les investissements dans le domaine.
Alors que les pays qui nous entourent ont de bons résultats en termes de part du tourisme dans leur économie (Bulgarie, Hongrie, Croatie, Pologne), grâce aux investissements publics dans les infrastructures et la promotion, à une législation flexible adaptée aux nouveaux développements – numérisation, plateformes en ligne – et à la création du cadre permettant aux opérateurs économiques du tourisme de se développer, la Roumanie est en bas de ce classement.
Malgré toute l’insistance de l’industrie touristique et la disponibilité de spécialistes à toutes les formes d’organisation dont disposent les autorités de régulation du domaine, le tourisme est à la traîne dans la répartition budgétaire, dispose d’une réglementation ancienne et inadéquate et ne bénéficie pas d’un soutien optimal à la promotion internationale, ce qui a conduit, selon la BNR, pour 2023, au déficit de la balance commerciale touristique de 3,694 milliards d’euros, en augmentation par rapport à 2022.
Au niveau économique, nous ressentons déjà la baisse de la consommation, les répercussions de l’instabilité à travers la dégradation de la note du pays par Fitch Ratings, dans le contexte où une guerre se déroule toujours aux frontières de la Roumanie, la promotion internationale se limite à de petites campagnes et à la participation à des foires, et celles-ci risquent d’être annulées en raison de la diminution et du manque de budget pour 2025. Nous ne pouvons pas nous attendre à des améliorations dans ce domaine sans changements de stratégie. L’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen devrait augmenter le nombre de touristes qui visitent la Roumanie, mais, malheureusement, nous ne nous promouvons pas suffisamment et nous n’avons pas de système de contrôle de la circulation touristique, en raison du manque de législation adéquate et de plateformes de signalement.
Dans le contexte des préoccupations liées à la réduction des dépenses budgétaires, il convient de considérer les domaines qui ont le potentiel d’augmenter les recettes du budget de l’État et, grâce à ses atouts, à la complexité des formes de tourisme qui peuvent être pratiquées en Roumanie, le tourisme peut être l’un de ces domaines. Le pourcentage actuel représenté par le secteur touristique dans le PIB est inférieur au potentiel et il ne peut pas croître sans investissements et sans promouvoir l’image de la Roumanie à l’étranger, dans le contexte où les pays voisins investissent des budgets beaucoup plus importants pour se promouvoir parmi les destinations touristiques mondiales.
À cet égard, la FIHR appelle à l’adoption urgente de mesures dans les catégories suivantes :
Affectation d’un budget annuel à la promotion de la Roumanie en tant que destination touristique à hauteur de 10% des sommes économisées grâce à la suppression des chèques vacances (avec un impact significatif allant jusqu’à 30% du marché), afin de combler le déficit touristique intérieur créé et d’attirer les touristes étrangers, entraînant ainsi également une réduction du déficit commercial dans le domaine.
- Mise à jour de la législation qui permet la création de budgets pluriannuels, sans lesquels chaque année la participation aux événements de début d’année (salons internationaux ou autres événements est remise en question et, souvent, annulée), ainsi que l’Opant n° 65/2013, comprenant la classification des appartements et les normes professionnelles
- Numérisation des rapports – création de plateformes de reporting de données, suivi du trafic touristique, statistiques, collecte de rapports à partir de plateformes en ligne, mettant respectivement en évidence la contribution au PIB
- Soutenir les investissements dans le tourisme – politiques publiques visant à réduire la saisonnalité, développer le tourisme thermal et l’écotourisme
- Création d’une OMD nationale – Organisation nationale de gestion des destinations et allouer un budget pluriannuel adéquat.
- Prévisibilité des évolutions fiscales, garantie de la compétitivité dans un contexte régional et garantie de conditions de concurrence équitables – maintien des taux de TVA et d’imposition pour les activités touristiques, qui ont déjà connu deux changements successifs (2023 et 2024) pour augmenter la TVA et l’impôt sur les bénéfices, ainsi que pour la compétitivité au niveau régional ; élaborer et mettre en œuvre un cadre législatif en Roumanie, qui réglementerait d’un point de vue fiscal les activités de location à court terme à des fins touristiques (locations de courte durée) des personnes physiques/entités morales, avec un impact positif sur l’attraction de recettes pour le budget national et les budgets locaux ; transposition de la réglementation européenne, pour demander/obtenir des rapports auprès des plateformes de réservation en ligne, surveiller la circulation touristique et les opérateurs économiques exerçant des activités économiques dans le domaine du tourisme. Cela conduit à une conformité et un contrôle accru, à une assiette fiscale plus large, au paiement de la TVA, d’autres taxes et frais, à la taxe de promotion touristique pour les réservations effectuées via des plateformes
- Soutenir les projets d’attraction et de renforcement des compétences des ressources humaines – Mettre en œuvre des mesures d’attraction et de rétention des salariés dans le secteur par l’éducation (formation professionnelle continue, mise à jour des normes professionnelles et métiers), par des incitations fiscales pour les agents économiques qui emploient des jeunes, pour leur formation professionnelle, par le développement et la reconnaissance de micro-accréditations et de plateformes de formation en ligne spécifiques au secteur de l’hôtellerie
En conclusion, en l’absence des mesures nécessaires à adopter, on peut anticiper à moyen et long terme la perpétuation de situations qui freinent le développement du secteur touristique, telles que :
Des statistiques incorrectes et incomplètes concernant la circulation touristique en Roumanie, ce qui rendrait impossible l’établissement de politiques publiques et budgétaires adéquates, avec un mélange optimal et cohérent d’actions pour promouvoir le tourisme en Roumanie
La disparition des investissements dans le tourisme réglementé organisé dans les hôtels, compte tenu de la pression fiscale et d’autorisation/de reporting qui existe actuellement pour les propriétaires et les exploitants d’unités réglementées
Maintien d’une économie grise, risque accru d’incidents et augmentation du nombre de jeunes « chômeurs » qui tirent leur revenu de « l’économie participative », en l’absence de régulation des activités de location à court terme à des fins touristiques, avec des effets sur le degré réduit des recettes budgétaires et le manque de contrôle
Détérioration de la qualité des services offerts dans le secteur de l’hôtellerie, avec des effets sur la réputation des destinations touristiques en Roumanie, dans le contexte de l’ignorance des mesures visant à attirer et à professionnaliser le personnel actif dans toutes les unités qui offrent des services d’hébergement et de restauration publique (hôtels, restaurants, attractions touristiques et appartements en location)
Détérioration des infrastructures touristiques et gaspillage du potentiel touristique de la Roumanie à moyen et long terme.
L’une des conclusions du débat :
« La seule voie qui permettra à la Roumanie de s’imposer sur la carte mondiale est la création de l’Organisation nationale de gestion des destinations. »
Un événement plein d’idées précieuses pour l’avenir du tourisme en Roumanie et pour la promotion du pays en tant que destination touristique authentique, capable d’attirer des touristes du monde entier.
Bon courage à l’Organisation Nationale de gestion des destinations !
Ce n’est peut-être pas en empilant les structures de gouvernance que les choses vont s’améliorer.
Destination touristique authentique ? Le Soda tour aux sucres ajoutés !
Quelles tendances sont attendues dans le marketing HoReCa en 2025 ?
Ainsi, les principaux défis qui continuent de marquer l’industrie hôtelière sont :
Pénurie de personnel : Le secteur de l’hôtellerie se remet encore des pertes de personnel dues à la pandémie, offrant de meilleurs salaires et avantages sociaux, mais l’automatisation rend difficile d’attirer le bon personnel.
Attentes des clients : la technologie a changé les habitudes des consommateurs, qui exigent désormais des expériences personnalisées en temps réel, ce qui nécessite des stratégies centrées sur le client.
Hausse des coûts : l’industrie est confrontée à des coûts plus élevés, tant pour les matières premières que pour les services publics, ce qui affecte les bénéfices. L’adaptation des stratégies commerciales et la renégociation des prix sont essentielles pour éviter d’affecter le budget et la trésorerie.
Concurrence féroce en ligne : Le paysage numérique a créé de nouvelles entreprises et de nouveaux modèles commerciaux, qui concurrencent directement les entreprises HoReCa traditionnelles, qui nécessitent des stratégies d’innovation et de différenciation pour rester compétitives.
Principales tendances à surveiller en 2025
Mais à quoi faut-il s’attendre en 2025 dans l’hôtellerie pour pouvoir parler de marketing efficace ? Les tendances ne sont pas nouvelles, mais elles restent pertinentes :
Hospitalité durable. Le thème des pratiques durables devrait être mis en avant dans les supports marketing. Il est essentiel que les hôtels investissent dans des programmes d’efficacité énergétique et des ressources renouvelables, ainsi que dans des offres et des promotions qui reflètent la durabilité. Alors que les préoccupations environnementales augmentent, en particulier chez les plus jeunes, il est essentiel d’adopter de plus en plus de pratiques durables pour répondre aux demandes toujours croissantes en matière de respect de l’environnement.
L’hospitalité durable ne peut pas être que du greenwashing !
Très en vogue dans les hôtels de différentes catégories où l’on incite le client à être économe quant aux serviettes de bain. Mais en même temps quand dans un 4* de province on essaie de te sensibiliser à la politique de l’établissement et que l’on propose des produits d’accueil individuels fabriqués en Chine !
La soutenabilité, ce n’est pas que du marketing bon marché au service d’une éthique de façade, c’est une réflexion qui touche à la circularité et tous les circuits de fournisseurs et pour tous les choix quotidiens, dans tous les départements.
La durabilité devient un point central. Les clients soucieux de l’environnement sont de plus en plus attirés par les pratiques durables, et les mesures de durabilité, telles que la collaboration avec des fournisseurs locaux, contribuent davantage à réduire l’empreinte carbone des établissements. Ces efforts répondent non seulement aux attentes des consommateurs, mais contribuent également à améliorer la réputation et la fidélité de la marque. En intégrant la durabilité dans votre stratégie, vous pouvez démontrer votre engagement envers des pratiques éthiques, attirant ainsi des clients qui accordent la priorité à ces valeurs. La durabilité en tant que norme de base devient une attente fondamentale, les consommateurs s’attendant à ce que les entreprises opèrent de manière responsable sur le plan environnemental et social.
Bien-être holistique. Le concept évoluera pour inclure non seulement les interactions avec les clients, mais aussi la manière dont les entreprises collaborent avec les communautés, les employés et l’environnement. Créer un espace bien-être devient essentiel dans le contexte concurrentiel des forfaits vacances, et donner la priorité au bien-être des clients est un moyen pour les hôtels de se différencier facilement. En étant équipées d’un spa, en proposant des cours de yoga, des repas sains ou des commodités créées par des spécialistes, les unités hôtelières peuvent créer des sanctuaires accueillants pour la détente et la revitalisation, attirant les clients qui recherchent ces expériences complémentaires. Actuellement, les marques élargissent leur offre de bien-être au-delà des spas traditionnels, en intégrant des programmes de remise en forme, des retraites de santé mentale et des services de santé holistiques. Cette tendance reflète un intérêt croissant pour les voyages soucieux de leur santé et une demande toujours croissante de tourisme axé sur le bien-être et les soins personnels. La promotion des programmes et services de bien-être demeure pertinente, privilégiant la collaboration avec des experts du domaine pour développer du contenu pertinent. Il est également important d’offrir des forfaits bien-être personnalisés.
Personnalisation et expérience client. Au cœur de l’hospitalité moderne se trouve l’élément de personnalisation. Aujourd’hui, les consommateurs recherchent des expériences spécifiquement adaptées à leurs préférences et à leurs désirs uniques. Pour intégrer la personnalisation dans les stratégies commerciales, il est essentiel de comprendre la complexité des comportements et des préférences des clients grâce à une collecte et une analyse de données détaillées. Qu’il s’agisse de marketing personnalisé, de recommandations de produits ou de services sur mesure, les marques qui maîtrisent l’art de la personnalisation sont bien placées pour établir des relations solides et durables avec leurs clients. À l’avenir, la demande d’expériences personnalisées continuera de croître, stimulée par l’utilisation de l’intelligence artificielle et des programmes d’expérience client. Les entreprises capables d’anticiper et de répondre aux besoins individuels de chaque client disposeront d’un avantage concurrentiel significatif. De plus, la technologie restera un partenaire essentiel pour offrir une hospitalité exceptionnelle. Des interactions basées sur l’IA aux environnements virtuels, les établissements adopteront la technologie pour créer des connexions personnalisées qui améliorent l’expérience client, même s’il n’existe pas de solution universelle.
Expériences immersives (expérientielles), une approche stratégique. Collaborer avec des entreprises locales est essentiel pour créer des expériences authentiques et engageantes. Les campagnes de narration interactive et le recours à des influenceurs peuvent accroître la notoriété. L’intérêt croissant pour les voyages expérientiels les rend de plus en plus recherchés. En réponse à cette tendance, les marques proposent déjà des activités culturelles locales, des forfaits de tourisme d’aventure et des services personnalisés qui contribuent à des séjours actifs. En mettant en valeur les liens entre la culture locale et l’environnement, les hôtels améliorent non seulement l’expérience des clients, mais cultivent également une appréciation plus profonde de la destination et de ses résidents. En collaborant avec des artisans et des professionnels locaux, les marques peuvent offrir une vision authentique, intégrant la culture locale, l’histoire et la beauté naturelle. En fin de compte, l’objectif de ce type de voyage est de créer des récits avec lesquels les clients peuvent entrer en résonance, de cultiver des liens personnels qui durent longtemps après la fin de l’aventure et, bien sûr, de soutenir le développement durable des destinations touristiques.
Conclusions
L’industrie HoReCa est en constante expansion et de nouvelles tendances émergent pour 2025, telles que les expériences personnalisées, le bien-être des clients, le tourisme durable et les voyages immersifs. La mise en œuvre de ces tendances aidera les marques à croître, à se différencier et à réussir, établissant ainsi les bases nécessaires pour rester compétitives sur un marché en constante évolution. L’avenir de l’hôtellerie sera déterminé par ces tendances et technologies qui améliorent la capacité à communiquer et à servir les clients de manière plus personnelle.
Un conclusion qui pourrait être une introduction pour parler du développement de l’HORECA, chaque année depuis 30 ans.
Ainsi, pourrions-nous reprendre la première phrase : L’industrie HoReCa est en constante expansion et de nouvelles tendances émergent pour 2025, (pour chaque année passée depuis 1997 ) telles que les expériences personnalisées, le bien-être des clients, le tourisme durable et les voyages immersifs.
Entre les deux, il n’y a aucune remise en question, aucune vision, aucune contradiction ni mise en évidence pour déballer ce qui fait désordre et comment mieux segmenter et accueillir en Roumanie.
Visiblement cela ne choque personne qu’un hôtel anciennement d’état classé 4 étoiles, en rénovation depuis (x) années, serve un petit-déjeuner dans une salle non chauffée, obligeant les serveurs à travailler en doudoune et toujours accompagné d’un plateau à ridelles bien voyant d’une marque de soda américain, pour desservir !
- Des cendriers extérieurs, non vidés entre l’arrivée à 17h00 et le départ à 9h00 avec une Bentley garée devant ! Et quand ils sont vidés ils ne sont pas nettoyés !
- Quand on voit l’état de la bouilloire à l’arrivée dans la chambre, on se dit que femmes de ménage et gouvernantes bénéficient de formations optionnelles en Province.
L’avenir de l’hôtellerie passera plutôt par une prise de conscience généralisée du niveau réelle de l’hôtellerie-restauration comparé au marché international, plutôt que sur un secteur fantasmé depuis 30 ans.
Comme l’affirmait Mirel Bran (journaliste reconnu, correspondant du monde) dans un article de 2019, la Roumanie pourrait investir tout son PIB pour se promouvoir à l’étranger, cela ne servirait à rien tant que les fondamentaux et les valeurs travail sont tronqués ou continuellement tirés vers le bas. Quand la stratégie est de s’aligner avec le plus petit dénominateur commun. Le plus arrangeant ou le mieux adapté aux situations arrangées du moment.
Beaucoup d’effets d’annonces et notamment lors du COVID, les leaders de l’HORECA, qui s’admirent et se congratulent à longueur de conférences avaient lancé l’idée du SOS Tourisme roumain afin d’anticiper la reprise.
Que de bonnes résolutions !
A ce jour, ni dans la presse, ni dans les comptes rendus des divers forums et grands messes du secteur nous avons vu aboutir les bonnes résolutions prises alors pour faire évoluer le secteur. Pourtant de grandes ambitions étaient déjà au rendez-vous, de plus quant à la soutenabilité qui, pour certains semblent être l’Alpha et l’Oméga et la finalité du renouveau des services et de l’accueil qualitatif aux quatre coins du pays.
Déjà dans un post en mai 2021, je requalifiais les écrits afin d’obtenir une réponse :
Où en sommes-nous après un an ?
– Derrière les effets d’annonce, existe-t-il un suivi planifié avec un programme de réalisation.
Propos d’alors : Lorsque le tourisme redémarrera effectivement en 2023/2024, la question sera de savoir si la #Roumanie pourra prendre de réelles parts de marché dans une compétition qui deviendra plus qualitative.
La Roumanie ne pourra pas se permettre des mots et des petits arrangements derrière la déclaration, aimer la Roumanie , est passé à l’action aujourd’hui.
Une rhétorique propagandiste :
Bien sûr, beaucoup se demandent si cela est réalisable ou s’il s’agit simplement d’un souhait exprimé par ceux de l’industrie. Au fur et à mesure que vous parcourez ce matériel, vous verrez que ces chiffres résultent de mesures concrètes, des mesures qui aborde la question du tourisme sous plusieurs angles :
• Soutenir et prioriser le secteur du tourisme au sein de l’économie nationale
• La digitalisation et l’impact des nouvelles technologies dans le tourisme
• Durabilité et développement du tourisme durable !?
• Mettre en valeur les avantages compétitifs de la Roumanie grâce à une promotion intelligente artificielle ?
• Développer le tourisme en encourageant les investissements publics et privés
• Soutenir le tourisme participatif grâce à l’utilisation de partenariats public-privé
• Réduire l’évasion fiscale dans le tourisme, comment ?
• Efficacité administrative. ???
Avec des lieux communs pareils, il n’est pas utile de se demander si il y a eu des opérations ou des décisions qui ont abouti et si du concret à circuler au sein de la profession, de la pension de campagne aux grandes entreprises, à savoir, les chaînes internationales d’hébergement qui elles ont déjà leur propre programme. Bien souvent beaucoup plus avancé que tout ce qui pourrait être imaginer en Roumanie et mis en place rapidement via les associations et fédérations qui se repassent le management de ces organismes depuis 30 ans.
Si la Roumanie bénéficie d’une croissance de son tourisme en 2024, ce n’est pas exclusivement le fait des promotions réalisées sur les salons internationaux du tourisme. La pays profite in fine du développement au niveau mondial comme au niveau régional, bien peu de personnes sont en mesure de spéculer par un Carré d’As de solutions qui amènerait une croissance significative du tourisme roumain à l’horizon d’une décennie.
Probablement que l’ouverture de la célèbre marque monégasque apporte sa touche personnelle au Corinthia de Bucarest (Anciennement Hôtel du Boulevard) avec le lancement du Sass’ Restaurant & Lounge. Conçu pour redéfinir la scène gastronomique de la ville, ce nouveau concept dynamique combine de la musique live et un intérieur éblouissant, conçu par G&M Design, promettant des soirées inoubliables remplies de créativité culinaire.
Une entreprise familiale : Le Sass’ Café, qui porte le nom de son propriétaire « Sassa », est l’un des lieux les plus historiques de Monaco, un endroit où vous pourrez vous délecter d’un dîner, savourer des boissons et danser toute la nuit.
Fondée en 1993, cette institution familiale réputée, fondée par Salvador, affectueusement surnommé Sassa, est devenue un centre réputé pour les expériences de vie nocturne. Au fil des années, il s’est transformé en une plateforme de fête dynamique, offrant à des invités triés sur le volet un sentiment d’appartenance, marqué par des réceptions chaleureuses chaque soir.
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Ce restaurant 3 étoiles Michelin est certifié sans plastique, biodynamique et B-Corp. Mauro Colagreco a été le premier chef à être nommé ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour la biodiversité
Le Mirazur, restaurant biodynamique 3 étoiles Michelin situé sur la Côte d’Azur, à la frontière avec l’Italie, qui a reçu le prix du « Meilleur restaurant du monde » de 2019 à 2021, est une source d’inspiration pour s’affranchir du plastique et soutenir l’environnement de multiples façons. Dire que le Mirazur et son chef fondateur, Mauro Colagreco, sont remarquables est un euphémisme.
- En 2020, Mirazur est devenu le premier restaurant au monde à être certifié sans plastique
- En 2022, Mauro Colagreco a été le premier chef à être nommé ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour la biodiversité
- En 2023, Mauro devient Vice-Président Chefs de Relais & Châteaux, l’association de 580 hôtels uniques et 800 restaurants dans 65 pays
- En septembre 2024, Mirazur est devenu le premier restaurant 3 étoiles Michelin à recevoir le label B-Corp
- Mauro possède plus de 25 restaurants dans le monde qui appliquent tous sa philosophie de respect de l’environnement, allant de la haute cuisine à des concepts plus accessibles comme Mitron Bakery, Carne Burgers et La Pecoranegra Pizzeria
Devenir une B Corp
4 ans après avoir abandonné le plastique, en septembre 2024, Mirazur est devenu le premier restaurant 3 étoiles Michelin au monde à devenir une B Corp. Bien que ce soit un processus ardu, c’était la prochaine étape pour Mauro Colagreco de faire tout ce qu’il pouvait pour laisser la planète, sa communauté locale et ses employés dans un meilleur état. Les B-Corps sont certifiées pour leur impact social par B Lab , une organisation mondiale à but non lucratif qui mesure divers facteurs, notamment :
- Culture du lieu de travail
- Salaires équitables
- Justice, équité, diversité et inclusion
- Droits de l’homme
- Action pour le climat
- Gestion environnementale et circularité
Les chefs sont également formés à porter des gants en nitrile jetables lorsqu’ils cuisinent, même si les cuisiniers amateurs ne le font jamais. Mirazur a décidé de se débarrasser de ces gants et a formé ses 40 chefs à utiliser leurs mains nues et à les laver souvent, ou à utiliser des gants réutilisables. Ce changement a permis d’éliminer environ 25 kg de gants en plastique chaque année. Le remplacement des bouteilles de désinfectant en plastique a été une autre opportunité. Le restaurant a pu réduire de 90 % la quantité de désinfectant contenu dans les bouteilles en plastique, en le remplaçant par de l’eau ozonée par électrolyse et dotée de larges propriétés antibactériennes.
L’exemple de l’excellence de gastronomie durable porte un nom
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Bistrots, estaminets, cafés… Tout peut y arriver : amitié, amour… ou révolution !
Bistros, tavernes, estaminets et autres débits de boissons ? Nés avec la civilisation, ils deviennent très vite l’objet de vives critiques. Dans l’ancienne Égypte, ces lieux « égarent l’esprit » et le Moyen-Âge européen y reconnaît les « églises du diable » ! Mais ce sont aussi des lieux propices à bien d’autres activités : prendre le pouls du peuple, sentir l’air du temps, s’inspirer ou échanger de bons mots ! Et soudain, au XVIe siècle, arrive un nouveau breuvage, apporté par les Ottomans : le café… Isabelle Grégor nous raconte l’histoire passionnante de ces lieux de sociabilité qui n’ont cessé de se transformer au fil des siècles !
« On change plus facilement de religion que de café ! » aimait à expliquer Georges Courteline. Il est vrai qu’on y est attaché, à notre café du coin, celui où au fil des siècles on a repris des forces et refait le monde.
Vieux bouge ou palace, il a longtemps été un des piliers de notre société au point de faire désormais partie des clichés qui attirent les touristes. Mais parce que l’avenir du petit noir en terrasse et des levées de coude entre copains est incertain, poussons la porte de cette vénérable institution pour y dénicher ce qui l’a rendu essentiel à notre société. À la bonne vôtre !
Photo : Ilia Repine, Un Café parisien, 1875, coll. part. Agrandissement : Sarah Bernhardt au Café de la Paix, carte postale, s. d., Paris, musée Carnavalet.
Nunc est bibendum…
« Vous prendrez bien un petit bol ? » On ne saura jamais qui, le premier, a eu l’idée de faire commerce de boissons, mais on peut être sûr que le récipient contenait de l’eau, à moins que la bière ait déjà fait son apparition.
En Mésopotamie, l’avènement de la civilisation s’accompagne en effet de l’arrivée des tavernes il y a 5000 ans, établissements où l’on pouvait à la fois manger et se désaltérer avec quelques goulées de bière gardée bien fraîche grâce à un système de « réfrigérateur » en argile. La satisfaction du client avant tout !
Mais attention aux excès : en Égypte, rien de plus mal vu pour un jeune scribe que d’aller perdre toute retenue dans les « maisons de bière » : « Tu traînes de taverne en taverne. La bière t’enlève tout respect humain ; elle égare ton esprit. […] Te voici assis dans la taverne, entouré par les filles de joie. […] Tu vacilles et tu bascules à terre, tout couvert d’immondices » (Papyrus Chester Beatty, IIIe siècle).
Ancêtres des snack-bars, ils ont donné naissance dans le monde romain aux popinae (ou thermopolia, « vendre chaud », chez Plaute) qui rendaient bien service à toute personne dépourvue de cuisine, c’est-à-dire à un grand nombre des habitants du quartier, libres ou esclaves.
Le voyageur de son côté trouvait sur sa route des tabernae, sorte d’auberges où il pouvait se restaurer et se reposer, voire s’adonner à divers plaisirs au risque de devenir un ganeo, ancêtre de nos piliers de bar…
Et voici comment fut créé le premier café…
« Le soir, les animaux cessent leur guerre nécessaire et providentielle. Espèces mangeantes et espèces mangées descendent pour boire vers l’eau. Et ayant bu (lion près de gazelle, etc.) avec la religion que cet acte vital leur inspire, une trêve se fait. La Vie (qui est la somme des animaux vivants à un instant donné) s’arrondit autour du Roi du Soir, et la trêve se fait – ils échangent leurs vues. Le premier café est créé. » (Paul Valéry, Carnets, 1938).
Tu t’es vu quand t’as bu ?
Le Moyen Âge se fait un plaisir de poursuivre la tradition des lieux d’accueil pour affamés en tous genres. Si la boisson n’y est encore que le complément logique du repas, les dangers liés à la consommation d’eau font des tavernes les endroits incontournables pour qui a le gosier en pente. On peut en effet s’y procurer du vin en pot, vin dont on ne manquera pas de tester la qualité sur place, si possible en bonne compagnie.
Confréries et corporations aiment ainsi à s’y donner rendez-vous pour resserrer les liens autour des fûts que le tavernier a obligation de montrer avant d’en tirer le précieux liquide. Les solitaires, de leur côté, peuvent acheter leur vin « à huis coupé et pot renversé », c’est-à-dire à la porte des propriétaires soucieux d’écouler leur surplus mais qui, loi oblige, n’ont pas le droit de faire entrer la clientèle dans la maison.
Il faut dire que la réputation de nos buveurs n’aide guère à créer la confiance ! « Fontaines des péchés », « églises du diable »… À la fin du Moyen Âge, la suspicion est telle que les tavernes sont désignées dans les prêches comme des lieux de perdition où règnent envie, gourmandise, paresse et autres péchés qu’il vaut mieux ne pas nommer. L’enfer n’est pas loin ! Source
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Comment améliorer le suivi des polluants dans le corps humain ?
Nous sommes exposés quotidiennement à d’innombrables substances chimiques, dont certaines peuvent être délétères pour notre santé. Mesurer efficacement les effets de cette pollution est un défi d’autant plus difficile à relever que que les indicateurs manquent cruellement.
Résidus de pesticides dans notre nourriture, revêtements antiadhésifs sur nos ustensiles de cuisine… Nous sommes en permanence exposés à des centaines de produits chimiques. Les traces de cette pollution se retrouvent jusque dans les endroits les plus insoupçonnés, puisque des produits chimiques persistants ont même été retrouvés dans le corps d’ours polaires. Les conséquences à long terme de cette exposition sur la santé humaine sont encore largement méconnues.
Pour quantifier ces substances au sein des organismes vivants, l’une des méthodes les plus efficaces consiste à mesurer leur concentration dans certains tissus ou liquides (le sang, les cheveux, le lait maternel…). Cette approche, appelée « biomonitoring », repose sur l’analyse d’indicateurs mesurables, les biomarqueurs.
À l’heure actuelle, lorsqu’il s’agit de rendre compte de l’impact des produits chimiques sur la santé humaine, seul un petit nombre de biomarqueurs sont disponibles. Or, chaque année, plusieurs millions de nouvelles substances chimiques sont produites au niveau mondial.
Mes travaux ont pour objectif d’identifier les biomarqueurs qui pourraient permettre d’évaluer les conséquences sur la santé humaine de substances chimiques dont on considère qu’elles peuvent constituer de nouveaux contaminants problématiques.
Qu’est-ce qu’un bon biomarqueur ?
L’une des difficultés du biomonitoring est qu’une fois qu’un polluant chimique a été absorbé dans notre organisme, il est dégradé en d’autres substances (on parle de métabolites). La contamination peut donc passer inaperçue si l’on se contente de rechercher la molécule initiale. Source
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Des investissements de centaines de millions d’euros ont transformé le marché hôtelier en Roumanie
par Madalina Badea
En 2000, la Roumanie ne comptait que 14 hôtels quatre étoiles, leur nombre a atteint 430 en 2024. De nombreuses marques hôtelières locales sont entrées dans ce segment et de nombreux entrepreneurs ont misé sur des hôtels quatre étoiles. Le marché hôtelier local est devenu un point d’intérêt pour les grandes marques hôtelières internationales, qui entrent sur le marché pour la première fois ou ajoutent de nouvelles marques à leur portefeuille. Le secteur est également devenu attrayant pour les investisseurs d’autres marchés, en particulier pour les promoteurs immobiliers, ainsi que pour les entrepreneurs ayant des activités principales sur d’autres marchés.
Le tourisme a consolidé sa position dans l’économie au cours des deux dernières décennies et demie, passant de seulement 3 000 unités d’hébergement à travers le pays au début des années 2000 à plus de 13 000 en 2024, selon les données de l’Institut national de la statistique. Non seulement les unités d’hébergement se sont multipliées, mais aussi les hôtels, qui ont non seulement augmenté en nombre, mais aussi en normes. De quelques hôtels quatre et cinq étoiles à travers le pays, ils en sont venus à imposer de nouvelles normes sur le marché, dictant même la direction dans laquelle le secteur de l’hôtellerie devrait aller.
L’évolution du marché est clairement visible dans les données officielles. De 811 hôtels en 2000, la Roumanie a atteint 1 600 en 2024, soit un doublement par rapport à il y a 25 ans.
Evolution des unités d’hébergement et des hôtels 2000-2024 :
Année | Total des unités d’hébergement | Hôtels | Hôtels 5 étoiles | Hôtels 4 étoiles |
2000 | 3121 | 811 | 3 | 14 |
2001 | 3266 | 828 | 4 | 16 |
2002 | 3338 | 835 | 5 | 21 |
2003 | 3569 | 886 | 8 | 33 |
2004 | 3900 | 927 | 8 | 46 |
2005 | 4226 | 989 | 8 | 67 |
2006 | 4710 | 1059 | 8 | 82 |
2007 | 4694 | 1075 | 10 | 89 |
2008 | 4840 | 1104 | 16 | 96 |
2009 | 5095 | 1159 | 19 | 122 |
2010 | 5222 | 1233 | 19 | 156 |
2011 | 5003 | 1308 | 24 | 194 |
2012 | 5821 | 1384 | 28 | 228 |
2013 | 6009 | 1429 | 29 | 247 |
2014 | 6130 | 1456 | 31 | 262 |
2015 | 6821 | 1522 | 33 | 286 |
2016 | 6946 | 1530 | 33 | 290 |
2017 | 7905 | 1577 | 33 | 333 |
2018 | 8453 | 1616 | 34 | 359 |
2019 | 8402 | 1608 | 36 | 362 |
2020 | 8610 | 1581 | 36 | 372 |
2021 | 11736 | 1583 | 34 | 394 |
2022 | 12201 | 1602 | 34 | 398 |
2023 | 12697 | 1601 | 42 | 407 |
2024 | 13538 | 1608 | 47 | 430 |
Le nombre d’hôtels cinq étoiles est passé de seulement trois unités en 2000 à 47 hôtels classés dans cette catégorie. Bien que le nombre de ces hôtels soit encore faible, les investissements dans de telles unités d’hébergement sont très élevés et peu de ceux qui ont parié sur ce secteur jusqu’à récemment. Cependant, de 2019 à 2024, une période marquée par la pandémie, l’inflation et divers problèmes économiques, le marché s’est développé et l’hôtellerie a ajouté 11 hôtels cinq étoiles.
Dans le cas des hôtels quatre étoiles, qui sont beaucoup plus répandus à l’échelle nationale, le taux de croissance a été beaucoup plus fort. En 2000, la Roumanie ne comptait que 14 hôtels quatre étoiles, leur nombre a atteint 430 en 2024. De nombreuses marques hôtelières locales sont entrées dans ce segment et de nombreux entrepreneurs ont misé sur des hôtels quatre étoiles. La capitale compte également le plus grand nombre d’hôtels cinq étoiles du pays, sur 47 structures d’hébergement de ce type à l’échelle nationale, la moitié sont situées à Bucarest, qui est également la porte d’entrée des grandes marques internationales qui ont apporté leurs marques de luxe.
Cependant, d’autres régions du pays sont également entrées à l’avant-garde des chaînes internationales, comme Brasov, qui est devenue un point de plus en plus attrayant pour les chaînes ou les marques internationales. L’ouverture de l’hôtel Swissôtel à Poiana Brasov en est un exemple, la marque fait partie du portefeuille de la chaîne hôtelière Accor, avec la plus grande présence sur le marché local. Bien que l’ouverture d’un Swissôtel à Bucarest ait été annoncée il y a quelques années, le projet est toujours en cours.
Ainsi, Accor a également choisi de conclure un partenariat avec le promoteur immobilier de Brasov Neagoe Basarab, pour l’ouverture d’un hôtel sous la même enseigne. Le Swissôtel Poiana Braşov a ouvert ses portes à l’automne dernier.
Brasov est également la porte d’entrée de la chaîne hôtelière Hyatt, qui apposera son logo sur l’actuel hôtel ARO Palace, qui va faire l’objet d’un vaste processus de rénovation, et dont les travaux devraient s’achever en 2027.
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FOOD HOTEL TECH
Le salon TECH & RSE – 100% Hôtellerie-Restauration
19-20 mars 2025 • Paris Pte de Versailles
Exposants : 200+ ; Visiteurs : 8000+ ; Conférences : 30+ ; Startups 50+.
Visitez le salon des innovations technologiques & éco-responsables pour l’hôtellerie-restauration !
Découvrir, s’informer, s’initier, rencontrer des partenaires et trouver de nouvelles solutions ainsi que les dernières innovations pour développer son activité dans l’hôtellerie et la restauration… autant de raisons de visiter la prochaine édition de Food Hotel Tech Paris !
L’histoire de Food Hotel Tech
Food Hotel Tech est le salon à la pointe de l’innovation dédié aux professionnels de l’hôtellerie-restauration. Parallèlement à la sélection des exposants les plus pointus dans leurs domaines, FHT propose un cycle de 25 conférences animées par des experts de renoms pour décrypter les enjeux, les grandes tendances et les solutions pratiques à mettre en oeuvre. C’est aussi le lieu idéal du networking, où les professionnels des CHR peuvent se rencontrer et bénéficier du partage d’expérience de leurs confrères.
Après 7 éditions parisiennes et 3 éditions à Nice depuis 2017, Food Hotel Tech s’agrandit encore en 2025 et attend plus de 8000 visiteurs venus découvrir 200 exposants et 60 startups.
Les deux jours du salon s’annoncent intenses et seront ponctués des prix FHT de l’Innovation, récompensant les meilleures innovations présentées pendant le salon, et du Startup Award.
Une vision à 360°
Alors que l’expérience client devient la clé de la réussite de toute entreprise dans le secteur de l’hospitalité, la technologie est incontournable à tous les niveaux, en back comme en FrontOffice, et s’impose en complément de l’humain comme le premier levier de croissance dans le domaine de l’hôtellerie-restauration.
Une mission plurielle
Food Hotel Tech est là pour aider les CHR à connaître et intégrer les solutions technologiques et digitales en présentant l’ensemble des innovations et les enjeux auxquels elles répondent. FHT partage sa culture et ses informations à travers un salon professionnel mais aussi de nombreux colloques et des interventions dans des écoles.
Des valeurs croisés primordiales.
Food Hôtel Tech s’appuie sur un ensemble de valeurs symbolisé par l’acronyme sur vitaminé SPAF: Share, Proximity, Agility & Fun. Share parce que le partage d’information est l’ADN de FHT, Proximity & Agility parce que la #FHTeam est une équipe à taille humaine, disponible et à votre écoute même à J-1, et Fun parce que chez nous aussi, l’expérience client est primordiale.
22 conférences pour comprendre, assimiler et envisager l’IA sereinement dans l’hôtellerie restauration.
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La première édition du Sommet de la Gastronomie Durable, organisé par Alain Ducasse, s’est tenue fin septembre 2023 à Monaco.
« Une cuisine bonne à penser est une cuisine bonne à manger »
C’est par ces termes que le chef Alain Ducasse résume la problématique actuelle de la gastronomie. Selon lui, il est plus que jamais nécessaire de changer notre façon de penser la nourriture, en tant que consommateur, mais également dans la restauration. La gastronomie doit donc avant tout être considérée comme un moyen de préserver la planète. « Il faut prendre conscience de ce que manger veut dire par rapport à la santé des individus et de la planète ».
Les principaux enseignements de la Charte de l’alimentation durable
La gastronomie est respectueuse de la planète : anticiper l’épuisement des ressources fossiles, économiser l’eau et l’énergie, végétaliser l’offre, cuisiner l’entièreté des produits, etc.
La gastronomie est vectrice d’inclusion sociale : devenir un modèle de management bienveillant, garantir du temps pour la vie privée, éradiquer toute forme de sexisme et de violence, etc.
La gastronomie est ambassadrice de la santé et du bien-être : être acteur du « mieux manger », proposer des portions adaptées, travailler les pâtisseries « désucrées », etc.
La philosophie du slow : respecter certaines cultures agricoles, rencontrer les fournisseurs, conserver du plaisir dans la pratique de la cuisine, cultiver un jardin potager, etc.
Pour clôturer l’année de „Classes de goût” avec les élèves rencontrés dans 23 villes et une sensibilisation à la révolution délicieuse des futurs consomm’acteurs roumains. Au service des mangeurs, des gourmands, afin que ceux-ci deviennent les défenseurs d’une agriculture durable au quotidien et d’une planète préservée pour les futures générations.
✒ Patrick-Pierre Pettenuzzo – Conquistador pour „Sarbatoarea-Gustului & Fiesta del Gusto”.